AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 4962 notes
J'ai eu du mal à accrocher au livre, peut-être pour l'univers malsain entre un père et sa fille, peut-être pour la vulgarité du vocabulaire ou encore la déclaration d'amour auprès des armes à feu et à la répétition de phrase tout au long du livre

Mais, j'ai aussi accroché parce que je voulais voir si Turtle allait se battre ou non, parce que je me suis un peu attachée à cette gosse aussi
Les personnages qui gravitent autour j'ai eu envie d'apprendre à les connaître également

C'est un sujet difficile à aborder, délicat à souligner sans pousser trop ou pas assez

Dernier point : je reste un peu sur ma faim, un peu long pour pas assez de matière à mon sens par rapport à certains personnages qui auraient mérité plus d'interaction avec Turtle
Commenter  J’apprécie          32
J'ai trouvé ce livre très américain par le lieu, les fusils, les pistolets, l'ambiance. L'univers ne m'a pas plu, univers trop sombre, trop vulgaire. L'histoire est plombante: une jeune fille élevée par son père abusif. Turtle n'a pas réussi à m'attendrir. Elle va rencontrer 2 jeunes ado pour essayer de vivre autrement.
Je suis passée à côté, pas d'intérêt pour ce livre.
Commenter  J’apprécie          111
Bon ça fait deux fois que je tente cette lecture à un an d'intervalle car oeuvre largement plébiscitée par la masse critique mais rien à faire je n'arrive pas à lire ce livre.

C'est en aillant lu moins de 100 pages que je laisse ma critique mais je n'arrive décidément pas à rentrer dans cette lecture je m'endors dessus.

Au délà de l'histoire dont je ne peux guère vraiment parler car j'en ai trop peu lu pour critiquer, je n'aime pas le style d'écriture de l'auteur et sa syntaxe grammaticale, les phrases sont lourdes avec un gros manque de fluidité.
Son style rend le récit difficile à comprendre par moment surtout les pensées de turttle qui se mélangent n'importe comment dans la narration, qui de surcroît, se veut très répétitive et ce sentiment apparaît déjà au bout de 60 pages...

Après ces 2 tentatives de lecture je n'adhère vraiment pas et rien ne me donne l'envie de continuer ni même l'histoire en elle même qui à 60 pages reste encore très brouillonne, ni même les personnages, l'héroïne je n'accroche vraiment pas.

Pour le peu que j'ai lu à part de l'ennuie, ce livre m'a fait ni chaud ni froid.

Dommage... j'en attendais beaucoup pourtant. J'abandonne.
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman raconte l'histoire d'une adolescente qui grandit seule, entourée d'arbres, de fusils et de bouteilles de bière vides, sous le joug d'un père abusif adepte de survivalisme et de théories du complot, jusqu'au jour où elle décide de s'émanciper; ce qui, comme on s'en doute, ne se fera pas sans heurts.

À la fois une oeuvre de nature writing, un roman initiatique, un récit d'aventure et un thriller, ce livre tire dans tous les sens mais atteint sa cible à chaque fois. La relation amour-haine entre le père et la fille est incroyablement bien racontée, les descriptions des paysages, à la fois savantes et poétiques, sont immersives, et la tension développée tout au long de l'intrigue rend la lecture complètement addictive. Les dialogues des adolescents sont drôles et, même s'ils manquent un peu de réalisme, ils apportent une certaine légèreté, une bouffée d'air salvatrice qui permet de reprendre son souffle.

C'est un roman poignant, qui peut être douloureux à lire par moments, mais dont les personnages resteront gravés dans ma mémoire très longtemps.
Commenter  J’apprécie          170
Stephen KING a encore touché une poignée de dollars pour une phrase dithyrambique à propos de c.e livre.
L'auteur a mis 8 ans pour écrire ce livre de 455 pages. Il aurait pu se contenter de 4 à 5 ans et de 300 pages, nous épargnant des situations et descriptions aussi répétitives que lassantes.
Donc, il s'agit de l'emprise malsaine d'un père sur son adolescente de quatorze ans et du déchirement entre amour et haine de la gamine pour son père, et du manque total de confiance et de considération en elle. Toujours exprimées en terme inutilement grossiers. Une variation sur le complexe de Stockholm. Par essence, l'inceste fait partie du décor. Il est évoqué une première fois. Mais revient en violence, par derrière, debout contre porte (et Turtle ne porte pas de culotte sous son jean). Je m'interroge sur les fantasmes de l'auteur ...
Et puis, l'auteur est un naturaliste passionné qui nous décrit toute les plantes, et leurs phases succëssives, poussant en Caroline du Nord. Ma batterie de téléphone en a pris un coup à force de consulter Google ! Mais, son admiration absolue va au séquoia. A l'arbre majestueux, mais aussi multi usages aux quatre coins de la maison pouilleuse du père et de la fille.
Enfin, je soupçonne l'auteur d'avoir été subventionné par la NRA, car les armes, leur description, leur usage, leur calibre, leur type de projectiles et, enfin, la description détaillée du démontage/nettoyage/remontage sont soigneusement décrits. Et démontre qu'une gamine de quatorze ans peut être bien meilleure au tir que Lucky Luke.
Bien. J'arrête là. Comme j'ai arrêté à la page 335.
Commenter  J’apprécie          101
My absolute Darling/ Gabriel Tallent
Dérangeant et hallucinant.
Julia Alveston alias Turtle alias Croquette a quatorze ans. Elle est une sauvageonne qui arpente pieds nus à travers myrtilliers et rhododendrons, forêts de sequoïas et prairies du bord de mer de cette région de Californie située au nord de San Francisco près de la petite ville côtière de Mendocino, fusil en bandoulière et pistolet au côté, des compagnons qui ne la quittent jamais. Tandis que Turtle aime la nature, court parmi houlques et flouves, pruches et fléoles, et vit en communion avec elle, sa vie familiale est une menace permanente : elle a perdu sa mère qui s'est noyée dans des conditions mystérieuses dans la petite crique située au bas de la maison, et son père la tyrannise telle un objet qui serait sa propriété. Repliée sur elle-même et conservant en elle une part secrète et dissimulée de son être, à laquelle elle ne prête qu'une attention diffuse et dénuée de jugement, elle n'a pas vraiment d'amis au collège jusqu'au jour où un certain Jacob, un jeune de son âge, la trouble ce qui lui donne l'idée d'échapper à l'emprise de son père. On sent venir le drame pour Turtle qui veut découvrir la liberté et va tout tenter pour survivre à la toute puissance de Martin Alveston, un père abusif et complètement fou. Tout le livre va décrire le combat de cette jeune fille aux prises avec des forces adverses qui la dépassent. Et puis apparaît dans sa vie la petite Cayenne âgée de dix ans, que Martin a recueillie au bord de la route près d'une station service…Cayenne va peu à peu devenir le facteur déclenchant et définitif de la révolte de Turtle.
Sur la forme, on affaire à une narration au présent ce qui apporte une dynamique au récit et le rend palpitant et trépidant. le style est flamboyant dans les descriptions de la nature, animaux et plantes et dans le vocabulaire branché jeune. Nous sommes au pays des armes et la maison Alveston est un véritable arsenal. Les armes sont un des personnages de ce roman époustouflant, très américain : « Martin est assis dans un fauteuil Adirondack, une Red Seal Ale dans la main, et il les observe. Un colt 1911 calibre 45 est posé sur l'accoudoir, et un fusil Saiga appuyé contre le dossier. »
J'ai bien « aimé » aussi le rêve écologique qui hante les personnages de ce thriller avec les excès d'un malade obsédé par la survie d'après le chaos et l'apocalypse : « L'humanité s'autodétruit, elle chie dans l'eau de son bain, les humains chient lentement, dangereusement et collectivement sur le monde, juste parce qu'ils sont incapables de concevoir l'existence de ce monde… Ils fabriquent des obstacles au-dessus desquels tu dois sauter et ils veulent te convaincre que c'est ça le monde ; que le monde entier est fait d'obstacles. » Ainsi s'adresse à sa fille Martin Alveston.
L'amour quasi pathologique que Martin voue à sa fille, il le crie, il le hurle chaque jour même quand il l'insulte et la harcèle : « Tu sais ce que tu représentes pour moi ? Tu me sauves la vie, chaque matin que tu sors du lit. J'entends le bruit léger de tes pas dans l'escalier et je pense, c'est ma fille, c'est pour elle que j'existe…Je veux te dire, Croquette, eh bien, à quel point tu comptes pour moi. Je t'aime. Je fais pas toujours comme il faut, je sais, et je n'ai pas toujours été à la hauteur avec toi, ça arrivera encore… Toi et moi, Turtle, contre le monde entier !»
Pour Martin, il ne faut pas se faire d'illusions sur ce monde et il prépare sa fille au chaos qui attend la planète : « Il faut que tu t'abandonnes à la mort avant même de commencer, que tu acceptes ta vie comme un état de grâce, et seulement alors seras-tu à la hauteur. »
Et Turtle elle aussi se convainc paradoxalement qu'elle aime son père, tout en se détestant de l'aimer ainsi, mais elle avoue qu'elle a besoin de lui, tout en affirmant un peu plus loin : « Je le déteste pour quelque chose qu'il fait, il va trop loin et je le déteste, mais je me montre incertaine dans ma haine. » Il faut noter que l'auteur exprime l'horreur de la situation toujours avec pudeur et un choix des mots particulièrement judicieux.
Il convient aussi de saluer la qualité de la traduction pour une histoire poignante et abominable dans un cadre magnifique de sauvagerie et une atmosphère particulièrement angoissante pour… Turtle…et le lecteur. Un lecteur qui devra être averti avant d'affronter cette histoire douloureuse dans un roman exceptionnel dont les derniers chapitres sont hallucinants.
Commenter  J’apprécie          202
Cruel et répugnant

Autrefois, homme à femmes par excellence,
Martin incarne le cliché accumulé de l'asocial américain : ivrogne, fou d'armes à feu, sait et peut tout mieux faire.

Après la mort prématurée de sa femme, Martin Alveston vit seul avec sa fille Julia, surnommée "Turtle", dans une bicoque, au nord de la Californie, à la limite de la civilisation et proche de la nature sauvage.

Sa vision idéale de l'éducation des enfants se limite à l'entraînement au tir de sa fille de 14 ans depuis son sixième anniversaire, à la maltraitance physique et psychologique. L'éducation scolaire est tolérée, mais rien de plus. Turtle qui n'a jamais eu d'autre modèle, cherche à plaire à son père et lui est absolument soumise. Elle connaît les armes comme la nature, par coeur. Elle est une marginale et limite les contacts. Elle
grandit avec les convictions de son père, mais commence à les remettre en question lorsqu'elle rencontre d'autres personnes (Jacob et Brett, Anna…).

Le style de narration: des monologues interminables et confus alternent avec des descriptions détaillées et poétiques de la nature. Celles-ci contrastent de manière effrayante avec les formulations, les insultes et les dialogues entre les protagonistes et leurs pensées.

Ce livre n'est pas pour les âmes sensibles.
Tout n'est pas noir ou blanc dans le monde, il y a beaucoup de zone de gris. Il est souvent difficile de se détacher de personnes violentes et aimantes à la fois. Déroutant…
Je ne dirais pas que c'est le meilleur livre, mais il vaut le détour.
Commenter  J’apprécie          80
Nous ne sommes pas forcément prêts, même "déflorées" par la violence d'un James Lee Burke, par exemple, pour affronter et plonger avec "Turtle" la jeune héroïne qui grandit dans un monde survivaliste en Californie du nord. Elle manie les armes à feu, accepte ou provoque? le viol par son père mais se fond parfois avec science et lyrisme dans une nature aussi sauvage que sa personnalité. Un monde d'effroi où l'espoir affleure.
Commenter  J’apprécie          01
On est absorbé tout entier par ce livre.
Contrairement à ce que son titre peut laisser penser, c'est un roman d'action, voire même de survie. C'est un roman sur la violence, on y parle mal, on y agit mal. On lutte avec Turtle pour qu'elle s'en sorte !
Commenter  J’apprécie          30
Peut-être que je dois commencer par dire que ce livre n'est pas fait pour tout le monde. C'est violent, et la violence est récurrente en plus de se présenter sous plusieurs formes. Je pense donc qu'il peut heurter certaines personnes.


My absolute darling c'est l'histoire terrifiante de Turtle qui vit avec une présence masculine. Peut-on l'appeler père vu son comportement ? J'en doute. Ce qu'on peut dire en revanche c'est qu'il est d'une toxicité terrifiante. Martin vit dans un autre monde concernant beaucoup de sujet, sauf peut-être une triste lucidité sur la prise en otage de l'environnement par l'homme. Je me suis d'ailleurs demandée si Turtle n'était pas une métaphore de la Nature (je n'irais pas plus loin pour ne pas spoiler).


On croise quelques personnages secondaires mais on est surtout dans la tête de Turtle. Une excellente idée d'appréhender ce monde à travers ses yeux. Une excellente idée aussi pour comprendre comment son histoire à forger la personne qu'elle est aujourd'hui.
Les autres personnages nous apportent des réponses sur son passé (en ce qui concerne les adultes) et sur sa personnalité (pour les personnes de son âge).

Et puis, plusieurs événements viennent faire “pencher la balance” et vont déclencher un cataclysme dans la vie de Turtle. Va-t-elle finalement s'affranchir de la personne que Martin a voulu façonner ou va-t-elle au contraire répondre complètement à ses attentes ? Il faudra lire le livre pour le savoir.


La fin est vraiment parfaite pour illustrer tout le propos du livre et ça a été un vrai crève-coeur de quitter Turtle. Malgré la difficulté à lire certains passages, ce livre m'a transporté et me restera longtemps en mémoire.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          140



Lecteurs (9699) Voir plus



Quiz Voir plus

MY ABSOLUT DARLING

Comment Martin appelle-t-il sa fille?

Poulette
Chouquette
Croquette

10 questions
160 lecteurs ont répondu
Thème : My Absolute Darling de Gabriel TallentCréer un quiz sur ce livre

{* *}