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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je continue ma lecture des adaptations de Lovecraft en manga par Gou Tanabe avec ce nouveau titre qui vient tout juste de sortir en librairie.

Le molosse est une courte nouvelle traitant de la malédiction qui poursuit deux amis que le goût du macabre et de l'interdit a menés très loin, tant au sens propre que figuré.

Une fois encore, le graphisme noir & blanc de Tanabe sert parfaitement le texte du maître de Providence et, même si j'ai toujours un peu de mal avec le sens de lecture (!) j'ai beaucoup apprécié ce nouvel opus que nous offre Ki-oon.

La qualité des oeuvres de ce dessinateur m'incitera-t-elle à découvrir plus avant le monde du manga ? Rien n'est moins sûr, car je fais un effort et une exception pour ce cher H.P Lovecraft !

A noter que considérant la brièveté de "Le molosse", l'album est complété par une adaptation de deux autres courts récits : "Le temple" et "La cité sans nom".
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Publié en 2014 avant de s'attaquer aux textes les plus célèbres de Lovecraft, ce volume fait encore figure d'essai pour Gou Tanabe. La première nouvelle "le temple" comporte de nombreux défauts, déjà déplaisants à la lecture du texte originel. le mangaka s'efforce de les surmonter en livrant de belles planches sous-marines, cependant le récit n'arrive jamais à emporter le lecteur, en raison des trop nombreuses invraisemblances : un hublot dans un U-Boot allemand ? Un scaphandrier alors que le submersible est à la dérive ? La suite, la nouvelle titre, "Le molosse", est déjà plus convaincante avec ses personnages décadents et son atmosphère gothique, tandis que "la cité sans nom" préfigure les découvertes cosmiques dans des paysages désertiques. Au final, un opus plutôt mineur, au regard de ce qui viendra ensuite.
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Ki-Oon continue de nous régaler comme chaque année avec les adaptations des récits de Lovecraft sous le pinceau âpre et torturé de Gou Tanabe. Recueil de trois nouvelles, le Molosse sort à point nommé avant le mois de l'imaginaire, moment parfait pour en faire la lecture au milieu des brumes de l'automne qui s'annonce.

Premier travail de Gou Tanabe sur Lovecraft, le Molosse est sorti en 2014 au Japon et rejoint nos contrées cette année alors que le travail de l'auteur est désormais bien installé. La qualité est encore et toujours au rendez-vous avec cette belle couverture en simili-cuir pour un effet vieux livre, et le marron choisi rappelle celui de la Montagne Hallucinée premier texte arrivé chez nous. La boucle est bouclée.


Les thèmes de prédilections de l'auteur sont à nouveau bel et bien présents au cours de ces trois nouvelles écrites respectivement en 1920, 1922 et 1921, puis publiées quelques années plus tard dans les magazine The Weird Tales et The Wolverine où on a pris l'habitude de voir le travail de Lovecraft. L'auteur y parle à nouveau de folie, de religion, de mythes et profanation, explorant l'âme humaine sans far, ce qui ses récits d'autant plus percutants.


Cependant, narrativement, le format nouvelle crée parfois une dissonance et, soit du fait de Tanabe soit du fait de Lovecraft, on sent un récit accroché, trop rapide, à qui il manque des bouts de narration par moment. A vouloir aller vite, en peu de pages, cela crée un manque et une lecture perturbante où on doit parfois revenir en arrière pour comprendre car on a le sentiment d'avoir manqué quelque chose... C'est particulièrement vrai dans la première nouvelle, la plus jeune des trois, mais c'est encore le cas par la suite. L'un des deux auteurs, à déterminer lequel, manque encore de maîtrise dans ce format pour pleinement emporter le lecteur.

La lecture n'en reste pas moins saisissante. La façon dont ils content chacun la folie qui s'empare des hommes de chacune des nouvelles est puissante. Lovecraft aurait-il était inspiré par ce père rendu fou par la syphilis ? ou par son enfance assez recluse du fait de sa constitution fragile ? le sentiment d'enfermement et les psychoses que cela fait naître sont en tout cas magnifiquement rendues dans la première nouvelle : le Temple, qui se déroule à bord d'un sous-marin et aimant moi-même ce genre de décor étouffant, j'ai adoré !

Il est aussi incroyable de se dire qu'un auteur, qui est un homme ayant vécu dans l'Amérique profonde de la fin XIXe - début XXe, a un tel rapport à la religion. Il n'hésite pas à parler de profanation (Le Molosse) et d'une certaine forme de mysticisme (Le Temple, La Cité sans nom) alors que ça devait aller à l'encontre des idées véhiculés dans son petit cercle de proches. Il semble puiser avec force ses idées dans les lectures fantastiques et gothiques de son grand-père et nous les retransmettre avec un certain psychédélisme dans sa propre folie créatrice à travers ses récits, allant jusqu'à déconstruire un certain rapport à la religion non incarnée et dotée d'êtres bons par nature, telle qu'on la conçoit actuellement dans le monothéisme.

Ici, j'ai été saisi par la frayeur froide qui prend peu à peu les acteurs de chacun de ses histoires, que ce soit le capitaine du sous-marin de la première nouvelle, dont chaque membre de l'équipage semble perdre la tête après la rencontre avec un mystérieux bateau et une mystérieuse figurine ; ou le duo d'amis passionnés par le Necromicon qui va profaner la tombe de trop ; ou même le jeune explorateur qui tombe sur une cité incroyable. Tous sombrent peu à peu face à l'incroyable univers qui s'offre à eux et qui nous saisit d'effroi comme eux. Quelle imagination cauchemardesque ! Mais celle-ci ne l'est que par son étrangeté, car en dehors du Molosse, il n'y a point de violence dans ces divinités qu'on croire, elles ne font rien de mal aux humains qu'elles croisent, elles les fascinent juste par leur allure charnelle horrible pour nous, ce qui est si bien rendu par Tanabe.

A travers ces trois nouvelles, le lecteur continue d'explorer l'univers si saisissant de Lovecraft, sous le trait toujours aussi froid et cauchemardesque de Tanabe qui donne parfaitement vie aux récits parfois brumeux de l'auteur, sans leur enlever leur touche étrange et insaisissable. C'est un très beau travail à quatre mains bien que le format de la nouvelle soit parfois imparfait pour rendre toute l'immersion du récit. J'ai beaucoup aimé les pans mystiques et fous de ces nouvelles dans des univers, en plus, oppressants. C'était encore une fois saisissant !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Comme d'habitude le travail de Gou Tanabe est vraiment bien. Dans celui-ci il y a trois histoires :

Le Temple: je n'ai pas lu l'oeuvre d'origine et c'était donc une découverte. Je crois que finalement j'ai bien fait, car je n'ai pas vraiment accroché. Je l'ai trouvé longue, peu prenante. J'ai vraiment eu du mal à la lire. Il ne se passe pas vraiment grand chose. À part la folie qui s'empare des personnages, il n'y a pas grand chose.

Le Molosse: ma préférée des trois. Je l'ai trouvé intéressante, assez rythmée. L'ambiance est assez lourde et glauque. Bref, tout pour me plaire! Et je ne la connaissais pas.

La Cité Sans Nom: je crois que j'ai lu l'original. J'ai tout de même un doute. En tout cas, j'ai bien aimé. J'ai adoré suivre cet explorateur dans une grotte plutôt mystérieuse et découvrir cette ancienne civilisation.

Il n'y a que la première que j'ai peu aimé. Les autres j'ai adoré. Je les ai trouvées vraiment mieux et plus intéressantes.

En tout cas c'est toujours un plaisir de découvrir les oeuvres de Lovecraft sous les crayons de Gou Tanabe!
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Comme son nom ne l'indique pas, « Le Molosse » de Gou Tanabe commence par la nouvelle « Le Temple » et finit par « La cité sans nom ». Je vais à nouveau relever la qualité du livre qui est vraiment très appréciable. de l'épaisseur du papier à la couverture avec cette texture un peu feutrée, du meilleur effet.

Les adaptations manga de Gou Tanabe sont magnifiques et vous font voyager dans l'oeuvre de Lovecraft. Les gravures de la cité sans nom vous laissent sans voix. Je dirai même qu'elles permettent de visualiser ce qui est très succinct et pas toujours si bien décrit dans la nouvelle.
Lien : https://chronique-fiction.fr..
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Ce manga contient trois nouvelles. Les histoire sont différentes mais leur structure est similaire. La pression monte petit à petit jusqu'à qu'il n'y ait plus d'issues. Des choses qui n'auraient pas dû être découverte vont l'être. Quand les héros se rendent compte qu'ils ont fait une erreur, il est déjà trop tard.

Ce tome est bien rythmé et m'a fait penser à The Outsider du même auteur. L'atmosphère pesante est très bien retranscrite. le dessin de Gou Tanabe est prometteur car même si le Molosse fait partit des derniers tomes sortit en France, il était sortit au Japon avant les classiques de Lovecraft. Depuis il s'est perfectionné et il a su apprivoiser l'univers de H. P. Lovecraft.

Un tome qui m'a plu et qui a réussi à capter mon attention en peu de temps.
Lien : https://lantredunereveuse.wo..
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Une nouvelle adaptation des récits de Lovecraft par Gou Tanabe. Ici, trois nouvelles. J'ai trouvé un peu en dessous des précédents, certainement par le fait que c'est trois nouvelles plutôt qu'une histoire complète. Ça reste toujours un plaisir de voir ces planches noir et blanches illustrant les cauchemars inventé de Lovecraft. J'attends un jour peut être une adaptation de l'Affaire Charlie Dexter Ward.
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Je suis toujours aussi admirative du travail de Gou Tanabe qui arrive à nous plonger dans l'univers oppressant de Lovecraft tout en rendant le propos digeste et, presque addictif. Trois nouvelles très intéressantes à découvrir sous forme graphique, reprenant les grands thèmes habituels (folie, horreur, monstres qui vous rongent l'âme...).
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Le Molosse est un recueil de trois romans graphiques, réalisé par le japonais Gou Tanabe, et publié en 2022 chez les éditions Ki-oon.
C'est la neuvième parmi les adaptations des oeuvres de Howard Phillips Lovecraft à être éditée dans cette collection, bien qu'elle ait été réalisée en premier…
Une oeuvre dans la même veine que les précédentes, dont certaines figurent aussi sur ce blog ( voir notamment les chroniques de « La couleur tombée du ciel » et « L'Appel de Cthulhu », « Celui qui hantait les ténèbres » et » le cauchemar d'Innsmouth« ), et un univers toujours aussi envoûtant.
Et par pitié, méfiez vous des amulettes, surtout si vous les trouvez dans une tombe…
Chronique complète sur le blog !
Lien : http://les-carnets-dystopiqu..
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Je ne connaisais pas lovecraft et ai lu ce livre car les dessins sont coptivants !
il s'agit de 3 histoires de lovecraft qui ont été mise en manga sur cet oeuvre.

j'ai bien aimé la premiere hisoire ainsi que la derniere. il s'agit dun style particulier mais j'ai adoré les dessins!
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