Citations sur Le gourmet solitaire (37)
Les Japonais aiment beaucoup les étrangers, et on vit très bien comme travailleur émigré au Japon… surtout si on n’est pas noir, pas chinois, pas coréen, pas une femme, pas homosexuel, pas asiatique, pas musulman et pas américain.
Les japonais aiment beaucoup les étrangers, et on vit très bien comme travailleur émigré au Japon... surtout si on n'est pas noir, pas Chinois, pas Coréen, pas une femme, pas un homosexuel, pas asiatique, pas musulman et pas Américain.
Ma foi, je resterai toujours un japonais qui ne boit pas…
La mer hors saison et un vol de milans... une métaphore assez juste pour le souvenir d'un amour qui n'a pas fleuri...
Finalement… Ces femmes… Elles ont mangé à cinq heures ! Leur mari rentre du boulot, les gosses reviennent de l’école, maman prépare à manger, mais elle n’y touche pas. J’imagine qu’elle leur dit : « J’ai pas très faim »… Et ce qu’elle a fait de son après-midi, c’est son secret…
Gérer un magasin, c'est comme le mariage. Les responsabilités augmentent et au bout du compte, les semelles de la vie s’alourdissent. N'avoir de compte à ,rendre à personne, s'assumer en solitaire, pour moi, c'est ça être un homme.
(page 17)
Je me sens comme une usine d'acier, et mon estomac, c'est mon haut fourneau !
La nourriture au Japon se range en deux grandes catégories, selon sa fonction : celle que l'on prend pour se restaurer et celle que l'on prend pour accompagner l'alcool. Plus précisément, sans riz, les mets s'articulent autour de l'alcool qu'on boit en grignotant. Un gourmet qui ne boit pas d'alcool est une sorte de loups solitaire. L'empêcher de prendre du riz et de faire un repas licite, quand tout le monde autour de lui boit, c'est comme lui rappeler agressivement son "orientation gustative".
La différence entre une anguille grillée sur du riz servie dans un bol et celle servie dans une boîte laquée, c’est que la portion d’anguille est plus petite. J’ai du riz en trop. Hum… Mais je fais passer mes œufs de saumon sur le riz, ce qui me donne un bol d’œufs de saumon ! Ca tombe bien, finalement : qui dit moins d’anguille, dit moins de sauce, et donc plus de riz resté nature !
La vermicelle qui constitue l’ingrédient principal est plutôt épais. Ca rappelle un eu les nouilles de konyaku du sukiyaki, en un peu plus transparent et un peu plus ferme sous la dent. Très assaisonné, on sent le goût de la sauce de soja, mais c’est surtout sucré : le pimenté arrive après coup.