Le sommet des dieux, tome 2

La suite de la quête de Fukamachi sur Habu, alpiniste légendaire, au caractère complexe, ombrageux et empli d'abnégation.

Dix nouveaux épisodes, du neuvième au dix-huitième, avec toujours ces dessins si réalistes des scènes de montagne, d'abord dans les Grandes Jorasses avec Habu qui dévisse et va, même blessé sérieusement, s'accrocher à la montagne et à la vie. C'est probablement l'épisode le plus poignant de ce deuxième tome où l'on voit l'homme blessé seul face à la montagne et le déploiement de sa force et de sa volonté.

Pour la suite, encore de beaux moments à l'assaut de l'Everest où on retrouve le valeureux Habu qui est investi plus que quiconque dans cette quête d'une voie hivernale qui pourrait être une première.

On peut admirer aussi les exploits d'un autre alpiniste, Hase, personnage réel, emporté par une avalanche mortelle au Karakoram. Habu est en compétition avec Hase, ils veulent chacun être celui qui réalise une vraie première, souvent solitaire.

Intervention également de quelques personnages féminins pour accompagner la quête de Fukamachi. Sa persévérance le mènera-t-elle vers Habu, peut être dans le troisième tome?...

Malgré la longueur des développements et une action paradoxalement lente dans un univers où le temps presse toujours, ce deuxième tome est aussi réussi que le précédent et offre, surtout par son graphisme exceptionnel, de belles aventures de montagne.

Lu dans la foulée du premier tome et toujours aussi enchantée par la qualité de l'histoire et des dessins.
Quel plaisir de découvrir un mangaka aussi doué. J'ai appris qu'il s'agissait d'une adaptation d'un livre. Les deux combinés font de ces deux premiers tomes un manga magnifique sur tous les plans.
Des dessins de montagnes et d'ascensions toujours aussi superbes.
Le journaliste continue son enquête sur Habu et sur Hase, éternels rivaux sur les "premières ascensions " et bien sûr le saint Graal, l'Everest.
Une histoire toujours aussi passionnantes.
Si vous devez découvrir un manga adulte, n'hésitez pas, vous ne serez pas déçu.
Je m'en vais rapidement emprunter les 3 derniers tomes à ma médiathèque afin de poursuivre ma découverte.

Ce tome 2 est toujours un régal. Les personnages sont percutants, très bien dessinés sans que soient exagérées leurs émotions.

Fukamashi poursuit son enquête autour de Habu Joji; il finit par rencontrer la soeur de Kishi Buntaro, le jeune homme que Habu avait formé à la grimpe et avait emmené lors d'une ascension qui avait coûté la vie à Kishi.
Il apprend ce qu'il s'est réellement passé lors de l'accident de Habu, et apprend donc que c'est bien lui qu'il a croisé à Katmandou.
Les personnages se croisent, les événements se clarifient et on comprend mieux la personnalité tellement intrigante de ce géant de l'alpinisme. L'Everest est lui-même un personnage, ce qui rend le récit très puissant également.

Un très beau manga, avec des dessins précis et toujours superbes. Et une belle histoire où il est agréable de suivre l'enquête de Fukamashi. On finit par se prendre d'amitié pour Habu et on a qu'une envie, connaître son histoire, le pourquoi de sa présence à Katmandou.

Ce deuxième tome montagnard raconte toujours des histoires d'alpinistes, et donc des accidents, des instincts de survie et de lutte. Mais la partie qui m'a le plus touché concerne l'échec de l'ascension des Grandes Jorasses . La description de la chute dans le petit carnet et les conditions dans lesquelles ce grimpeur a lutté pour survivre malgré ses blessures, monter une paroi de 25 mètres en s'aidant de ses dents afin d'atteindre son sac. Incroyable. Je crois que l'on peut difficilement imaginer la souffrance et le froid à un tel point.

Le photographe Fukamachi poursuit son enquête sur l'alpiniste Habu et son rival Hase, et nous lui emboitons le pas sur les versants des sommets alpins et himalayens. A travers le destin de ces deux alpinistes d'exception, c'est toute l'histoire de l'alpinisme que cette saga revisite. Sur les pentes glacées et vertigineuses des Grandes Jorasses, du K2 et de l'Everest, les hommes rêvent de premières en solitaire, d'hivernale, de nouvelle face, d'ascension sans oxygène. Les difficultés s'amoncellent et seuls un dévissage fatal ou une avalanche viennent à bout de leur hubris.
La cordée Tanigushi - Yumemakura virevolte dans ce second tome, en multipliant les flash-backs sans jamais égarer le lecteur. Si l'on peut reprocher aux personnages une posture un peu trop hiératique sur le plancher des vaches (peut-être propre aux mangas, mais c'est un béotien qui s'exprime), ils retrouvent fort heureusement toute leur souplesse une fois lancés à l'assaut des cimes.

Un deuxième tome aussi grandiose que le premier, une histoire qui nous tient en haleine avec des dessins qu'on pourrait observer des heures.
Grâce à Kishi Ryoko, la soeur du jeune alpiniste qui a perdu la vie lors d'une sortie avec Habu Joji, Fukamachi se retrouve en possession d'un journal de notes d'ascension d'Habu Joji. Ce journal qu'on nous dévoile est un moment hors du temps : écrit aux instants décisifs d'une ascension qui aurait pu avoir une issue fatale, on ne peut que retenir son souffle au fil des pages. L'écriture brute mais immersive nous plonge dans une attente du dénouement presque fiévreux. C'est un des plus beaux passages de cette série de manga.
Un nouveau nom rentre en jeu : Ang Tsering. Un grand sherpa qui va permettre à l'auteur et au dessinateur de mettre en lumière ce peuple d'alpinistes chevronnés et essentiels qui sont indispensables à une grande partie des personnes qui tentent une ascension.

L'histoire des tentatives d'ascension de l'Everest. Un journaliste se prend de passion pour un alpiniste japonais solitaire, surdoué et rejeté de la communauté des alpinistes. Absolument fascinant !

Dans la même lignée que le premier tome. On apprend plus sur Habu, notamment ses aventures avant de disparaître du Japon, sur Hase, sur la vie du héros. J'ai bien sûr envie de dévorer le suivant.

Encore mieux que le tome 1. Des "petites" histoires s'imbriquent dans l'histoire principale. Comme des digressions. On parle montagne, haute, très, très haute ; compétition, dure, très, très dure ; effort, intense, très, très intense. Ça sent la testostérone et la sueur même à plus de 8 000 mètres.

Jusqu'où peut-on aller au bout de soi même et au plus haut du monde?
Beaux dessins.
On y est vraiment!