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sur 3251 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans l'université de Hampden officie un professeur au méthode peu conventionnelles, ne faisant la classe qu'à 6 élèves, en leur enseignant le grec ancien. Richard est le 6ème élève de ce groupe, si les premiers temps il semble avoir du mal à s'intégrer, paradoxalement, il va trouvé ça place au sein de ce petit groupe lorsque ces 5 autres membres commettront un meurtre en s'essayant à des rituels traditionnels grecs.
A partir de là, on va voir une évolution de chaque personnages quant à leur différentes façons de gérer psychologiquement le meurtre qu'ils ont commit. Toute une série d'action va s'enchaîner et nous dépeindre chaque fois un peu plus les moeurs et la dépravation dû à l'alcool, aux drogues et à d'autres joyeusetés dans lesquels nos personnages vont peu à peu plonger.

Le maître des illusions est l'un des romans pionniers du genre Dark Academia. Et pour cause, son atmosphère sombre et intrigante nous captive dès les premières pages, même si les actions tardent à se mettre en place au profit des nombreuses descriptions. J'avoue avoir eu du mal à m'attacher aux personnages qui me semblaient parfois trop froids et détachés, mais honnêtement j'ai quand même bien apprécié cette lecture !
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Le Maître des illusions : une exploration des profondeurs de l'âme humaine
Derrière la façade d'un roman policier classique se cache une exploration fascinante des méandres de l'esprit humain. Dans "Le Maître des illusions", Donna Tartt tisse une toile complexe de mensonges, de manipulations et de vérités cachées, nous plongeant dans un univers où la réalité et l'illusion se confondent.

Le personnage central, Richard Papen, est un être énigmatique et fascinant. Brillant étudiant en lettres classiques, il est également un manipulateur hors pair, capable de tisser des illusions d'une puissance saisissante. Son talent n'a d'égal que son ambition démesurée, qui le mènera sur une voie dangereuse et destructrice.

L'intrigue, savamment construite, nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Chaque personnage, chaque événement, semble avoir une double signification, une part de mystère qui nous incite à creuser plus profondément.

L'écriture de Donna Tartt est riche et précise, ponctuée de références à la mythologie grecque et à la littérature classique. Elle donne vie à un univers à la fois baroque et dérangeant, où la beauté et la cruauté se côtoient sans cesse.

Le Maître des illusions n'est pas un simple roman policier. C'est une réflexion profonde sur la nature du mensonge, sur le pouvoir de l'art et sur les dangers de l'ambition démesurée. C'est un livre qui nous confronte à nos propres illusions et nous invite à questionner la réalité qui nous entoure.

Une lecture incontournable pour tous ceux qui cherchent à explorer les zones grises de l'âme humaine. Un roman qui vous envoûtera et vous laissera perplexes longtemps après l'avoir refermé.

Cependant, il est important de noter que ce livre n'est pas pour tout le monde. L'intrigue complexe et l'atmosphère sombre peuvent rebuter certains lecteurs. de plus, la violence et la cruauté présentes dans certaines scènes peuvent être choquantes.

En conclusion, "Le Maître des illusions" est un roman fascinant et dérangeant qui ne laissera personne indifférent. C'est une oeuvre littéraire majeure qui mérite d'être lue et discutée.
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Une belle surprise ! J'avais peur à la lecture de ce roman par sa longueur et je me suis imaginée je ne sais pourquoi que l'écriture serais lourde et trop vieille, je suis partie avec des aprioris. Il n'en est rien du tout. Je ne me suis pas, un seul instant ennuyée. J'ai été agréablement surprise. Stupéfaite de voir que rien de ce que je pouvais imaginer ou presque, n'arrive dans ce livre . A la fin de cette lecture j'ai le sentiment d'avoir loupé ou d'être passé à cotée de quelque chose , dans le sens qu'est ce que je n'ai pas vue venir ? On essaie par avance d'imaginer la suite de l'histoire, ce qui va s'y passer mais j'ai eu cette impression que ça me filé entre les doigts, chaque fois que je pensais à une issue l'auteur nous amener ailleurs . Une drôle d'ambiance et une intrigue intéressante, un livre que j'ai trouvée très bien ficelé. J'ai hâte de lire d'autres de ses romans.
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Paru en 1991, le Maître des illusions marque l'apparition de Donna Tartt sur la scène littéraire. Depuis, la jeune autrice s'est faite rare et discrète, ne créant l'évènement avec une nouvelle publication que tous les dix ans environ. Son premier livre est ce qu'on appelle un roman de campus, un genre qui voit son action située dans une université et dont on attribue généralement la paternité à David Lodge. Bref. Là, la romancière nous propose de suivre le récit de Richard Papen, fraîchement débarqué au prestigieux Hampden College du Vermont. Arrivé de sa province californienne, l'étudiant intègre la classe de Julian Morrow, un professeur de grec ancien aux méthodes et aux exigences peu orthodoxes, exclusif et radical dans son enseignement, et dont le cours n'est suivi que par six élèves - dont le narrateur. Sous la férule de l'helléniste, le petit groupe est fusionnel. Surtout, il semble partager un secret auquel Richard est étranger et qu'il peine à percer.

Comme les autres livres de l'auteur, le Maître des illusions est un gros volume. Bien que les personnages soient peu nombreux et le décor relativement restreint, il met du temps à démarrer, s'attardant sur la part de mystère qui auréole le professeur et le faible effectif de sa classe. Mais, une fois que l'intrigue est mise en place, il est particulièrement efficace. L'ambiance est énigmatique, les protagonistes sont clairement identifiés, et la trame, qui mêle roman d'apprentissage, intrigue policière et érudition étudiante, est habilement construite et assez tendue. Il n'y a finalement pas grand chose à ajouter au sujet de ce roman. Une fois qu'on a souligné son efficacité, il reste à admettre qu'il est classique dans sa construction et dans les portraits de ceux qu'il met en scène et qu'il n'offre en soi rien de très original même si, dans son genre très codifié, il fonctionne bien et captive son lecteur.

J'ai apprécié ce livre - ce qui ne m'a pas empêché de trouver la petite bête. Sans même vraiment la chercher.

Ce qui m'a semblé être un problème, mais qui n'en est sans doute pas un pour tout le monde, est l'importance donnée à des éléments qui ne se justifient pas vraiment, en particulier l'étrangeté de Julian Morrow et son refus d'augmenter le nombre de ses étudiants. Durant deux ou trois cents pages, l'accent est mis sur les caractéristiques de son cours et sur le mystère qui entoure ses choix. Or, je suis persuadé que le roman pourrait sans problème se passer de ces deux éléments, voire du professeur lui-même. D'ailleurs, ce dernier finit par s'éclipser au fil des pages, jusqu'à ne plus avoir qu'un rôle de figuration. Maintenant, mettez le même petit groupe dans un amphi tout en floutant les autres étudiants, placez sur l'estrade un enseignant anonyme, et non seulement l'intrigue fonctionnera aussi bien mais en plus le roman, purgé de toute sa première partie, dès lors inutile, entrera plus vite dans le vif du sujet.

N'oublions pas qu'il s'agit d'un premier roman et que les voies de l'édition sont impénétrables. Ça ne pouvait pas être parfait.

Touchez mon blog, Monseigneur...
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Non mais Henry Winter est un grand taré ! le mec a une idée formidable : organiser une bacchanale au milieu d'une forêt fraîche et humide du Vermont. Et ça marche tellement bien que, forcément, ça finit par mal tourner. C'est un peu avant ce bordel que le narrateur, Richard Papen débarque de sa chaude et ennuyeuse Californie natale pour poursuivre ses études en grec à l'université d'Hampden (ville fictive du Vermont).
C'est dans le cadre bucolique de cet État du nord-est des États-Unis d'Amérique que le groupe d'étudiants que ce déroule la quasi totalité du roman. Nous suivons un groupe de 6 étudiants (bientôt 5) qui suit les cours d'un professeur vivant dans son Olympe et n'y accepte que quelques initiés triés sur le volet.
L'histoire se divise en deux parties bien nettes. D'abord l'ascension d'un chemin tortueux vers le pic qui nécessite une préparation minutieuse. Ensuite, la descente à tombeaux ouvets non pas vers la plaine mais directement vers les enfers à bons coups d'alcool et autres psychotropes.
Que peut-on donc retenir ? Même à 20 ans, la maturité est encore en construction et le risque de basculer est toujours grand. L'adolescence se poursuit et la recherche de son identité est loin d'être terminée tant qu'on n'est pas encore entré dans la vie active.
Même si le scénario est intéressant, le rythme du roman est un peu saccadé et certains passages sont un peu ennuyeux avec des scènes qui se répètent à de nombreuses reprises. Néanmoins, cet ouvrage de Donna Tartt demeure une sympathique lecture printanière.
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Le maître des illusions, par Donna Tartt. Ne cherchez pas qui est le maître des illusions parmi les six protagonistes-étudiants du roman et leur professeur. La traduction du titre est trompeuse, et mieux vaut éviter de s'engager dans de fausses pistes.
Richard, 19 ans, est le narrateur. de Californie, il débarque à l'université de Hampden, dans le Vermont, à l'est de l'État de New-York. Il échoue dans une section de langues anciennes (grec surtout, latin aussi)) animée par un enseignant étrange, Julian Morrow, qui trie sur le volet ses étudiants, cinq en tout, six avec Richard qui insiste pour intégrer le groupe. Julian intrigue dès le début, bon copain certes, mais aussi esthète, érudit, manipulateur, doté d'un charisme sophistiqué et autoritaire, gourou aux formules atypiques : « Les choses terribles et sanglantes sont parfois les plus belles. C'est une idée très grecque. La beauté, c'est la terreur ». Dans son élitisme qu'on peut qualifier de poussiéreux, Julian est à l'image de ses élèves, et particulièrement de Henry, qui se présente comme une turbine, un cerveau qui étudie, cherche, élabore des plans, décide pour le groupe, mais qui a quelque chose de l'huître fermée sur elle-même. Les élus de la classe de Julian forment un groupe en apparence homogène, dès lors qu'il s'agit par exemple de recréer un rite païen, une bacchanale, sorte d'orgie mentale, ou de prendre la décision de tuer Bunny, un des leurs, un dilettante, un incontrôlable qui pourrait parler et divulguer un secret. Mais chacun de ces personnages est doté d'une personnalité bien campée, qui s'exprimera avec force au cours ou surtout à la fin du récit. Et là est l'intérêt premier de ce roman, finalement psychologique, plus que thriller ou histoire à suspense, ce qu'il est aussi.
Difficile de savoir si le meurtre de Bunny par ses amis - annoncé dès les premières lignes -, est l'élément central du roman ou un prétexte, un pivot autour duquel se profilent la ”paroxysmisation” des protagonistes et l'éclatement du groupe. Les jumeaux, Charles et Camilla, ont quelque chose de délicieux, lui par sa gentillesse, elle par sa sensualité naturelle, innocente, dépourvue de toute provocation, ils sont pourtant ceux par qui surviendra un drame : Camilla, amoureuse d'un membre du groupe, s'éloigne de son frère qui ne le supporte pas, se perd dans l'alcool et veut tuer son ”rival”. Des interrogations intéressantes sur la gémellité égrènent ainsi le récit.
Si l'auteur conduit son intrigue avec un brin de perversité, maniant de la séduction, ménageant un certain suspense, se délectant de provoquer attachement voire envoûtement du lecteur, il n'y a pas de cynisme, du moins manifeste, chez ces jeunes. Même Henry, le cerveau, le référent du groupe, est d'abord un intellectuel, obsédé par son grec et ses classiques, et quelque peu tourmenté, contradictoire, peu cohérent.
Fascinés par Julian, avides de connaissances et de pratiques issues de leurs savoirs, partagés entre fiction et réalité, goût pour l'intrigue et quotidien, ils mènent une existence de jeunes étudiants, mettent en sourdine amours, haines ou jalousie jusqu'à ce que les circonstances bousculent leurs approches de la vie et de l'amitié et que se révèlent le prix de l'innocence perdue et l'évidence d'un fort pessimisme de l'auteur. Les morts, la dislocation du groupe, l'amitié mise en échec, signent peut-être la volonté de l'auteur d'écrire une tragédie à l'antique. À l'américaine aussi, bien sûr !
Roman long, qui s'étale parfois inutilement ou se disperse, qui n'échappe pas à quelques invraisemblances, qui n'évite pas les clichés, le Maître des illusions mérite tout de même son succès international.
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Richard, un jeune boursier de Californie, est introduit dans le cercle privilégié des hellénistes d'une université du Vermont. Attiré, intrigué par ces jeunes étudiants de la grande bourgeoisie, Richard masque sa condition sociale et tente de s'intégrer à tout prix. Mais il pressent vite que ses acolytes lui refusent un secret terrible, et sa quête de vérité va le conduire dans un abîme de mensonges, de chantages et de cruauté...

Un polar merveilleusement ficelé, un roman admirablement écrit, une intrigue délicieusement bouleversante : autant de superlatifs pour décrire ce bijou de la littérature américaine !
Les quelques nuits blanches nécessaires à l'achèvement de cette lecture vous plongeront au coeur d'une histoire noire et fascinante... Mais je n'en dirai pas plus, tout le plaisir est dans la surprise !

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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Un univers particulier, des personnages particulièrement intéressants et attachants...une façon vernaculaire d'avancer dans l'histoire, on ne sait jamais où l'on va, soutenue une écriture de qualité ... bref, j'ai beaucoup aimé
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Même si chaque actions de ce livre sont prévisible (peut etre parce que je lis beaucoup de ce genre littéraire) j'ai adorée ce livre à 15 ans (ma première lecture de ce bouquin) et à 25 ans. Ont y raconte l'histoire d'un cercle d'amis très fermés, d'un collège huppé. Quand il arrive une mésaventure au groupe et que l'un d'eux menace de bavasser, les autres membre du groupe se réunisse et tente de le tuer de la manière la plus efficace possible pour ne pas se faire prendre. J'ai adorée, cynisme, ironie et sarcasme au menu.
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Un thriller singulier, qui a le mérite d'aller voir du côté des études antiques, ce qui n'arrive pas tous les quatre matins, et de nous proposer une réflexion intéressante sur la tragique difficulté d'être anachronique malgré la beauté de nos amours intellectuelles. Les personnages sont assez complexes pour tenir éveillé l'intérêt du lecteur, le style est travaillé malgré des formules parfois un peu attendues...un très bon moment de lecture, même si le souvenir qu'il laisse n'est pas éternel !
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