Citations sur Les Chroniques de St Mary, tome 2 : D'écho en échos (26)
Au Moyen Âge, l’Église était l’institution la plus puissante du monde occidental. En Angleterre, la lutte entre l’Église et la monarchie durerait encore pendant des siècles. Le plus drôle, c’est qu’en fin de compte, aucune des deux institutions n’a gagné. Aujourd’hui, elles sont toutes les deux aussi impuissantes l’une que l’autre. Avec l’émergence du pouvoir populaire, nous avons inventé les politiciens. Nous ne sommes pas très malins.
Et je sais que les églises ne sont pas censées être confortables. La plupart des dieux semblent prendre un malin plaisir à voir leurs adeptes souffrir. Curieusement, très peu de cérémonies religieuses ont lieu sur une plage des tropiques où la congrégation pourrait profiter d’une brise chaude et d’un approvisionnement continu en cocktails. Mais jusqu’à présent, je n’avais aucune idée de la différence que pouvaient faire les bancs victoriens et le chauffage moderne pour qui espère vivre assez longtemps pour assister à d’autres services.
Nous avions atterri sur l’île Maurice en 1666. À Londres, le Grand Incendie faisait rage et le lord-maire déclarait avec dédain que le feu était si minime qu’une femme aurait pu l’éteindre en pissant dessus. Il ne serait probablement pas réélu. Et il allait se faire tirer les oreilles par bobonne.
Contrairement à Tim et Kal, je ne suis ni grande, ni mince, ni blonde. Je suis petite, rousse, et même si on ne pouvait pas dire que j’étais grosse, Leon Farrell, tout en reprenant son souffle et démêlant ses membres des miens, avait un jour déclaré que je possédais "une quantité non négligeable de formes indéniablement exubérantes situées au-dessus et en-dessous de la taille". J’avais bien essayé de lui demander des explications, mais j’avais alors perdu la capacité de parler et, quelques secondes plus tard, la capacité d’entendre, même si je ne sais toujours pas très bien ce qu’il avait fait pour me mettre dans cet état.
Il y a noir et noir. En l’occurrence, il s’agissait du second.
Les historiens ne rentrent jamais débraillés. Parfois ils rentrent morts, mais même dans ces cas-là, nous faisons toujours en sorte d’être présentables.