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En reprenant son histoire quelques mois à peine après la fin de Children of Time, Adrian Tchaikovsky réussit l'exploit d'écrire avec Children of Ruin, un roman prenant sans se répéter. Et pourtant…
Le départ est similaire. Nous suivons un autre voyage de colonisation comme celui accompli par Avrana Kern au début de Children of Time. Ici, ce ne sont ni des singes ni des araignées qui accèderont à la civilisation mais des poulpes sur l'un des deux mondes terraformables du système où est arrivé le vaisseau. L'autre monde abrite lui déjà la vie. Les humains qui y atterrissent vont d'ailleurs y faire une bien mauvaise rencontre.
Des millénaires plus tard, le vaisseau lancé à la fin de Children of Time arrive dans ce système solaire. Ce qui commence comme une confrontation entre araignées et humains d'un côté et poulpes de l'autre finira par une alliance difficile pour affronter la menace réellement extraterrestre.
Divisé entre le passé et le présent avec des intermèdes poétiques venus d'on ne sait où dans un premier temps, Children of Ruin n'est pas d'un abord facile. J'ai d'ailleurs eu plus de mal à rentrer dedans que pour le précédent. D'autant plus que le mode de pensée des poulpes, même si fortement inspiré des découvertes scientifiques exposées dans le Prince des profondeurs, est encore plus déroutant pour les lecteurs humains que nous sommes que celui des araignées. Et même, et c'est peut être là le point faible du livre, plus étrange que celui de la seule espèce non liée à la Terre de l'histoire qui, elle, avec son « We're going on an adventure » sera au contraire familière à tout amateur de Tolkien. En revanche, pour ce qui est de l'intrigue, l'auteur réussit brillamment son coup. Jusqu'aux dernières pages, il est impossible de deviner la fin de l'histoire. Dans ce tome, l'accent est mis sur les problèmes de communication entre toutes les parties : humains et araignées, humains et poulpes, entité extraterrestre et les autres, poulpes et araignées avec, dans le lot, la version simulée d'Avrana Kern. À chaque fois une question se pose : qu'est-ce qu'être conscient d'exister ? de faire partie d'une société ? Et comment reconnaître un autre être sentient et s'en faire comprendre ?
Pourtant malgré l'épilogue ouvert, et malgré le grand plaisir que j'ai pris à retrouver une fois de plus, Portia et les autres, j'espère qu'Adrian Tchaikovsky résistera à l'envie de donner une suite à Children of Ruin. Ou alors qu'il partira dans une direction totalement différente sans chercher à intégrer une autre espèce animale terrestre dans son cortège de civilisation. Pour moi, les deux romans sont se suffisent à eux-mêmes en l'état.
Lien : https://www.outrelivres.fr/c..
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Je reviens d'un long, d'un très long voyage dans le roman d'Adrian Tchaikovski. Des pages qui ont compté double, voire triple, tellement je me suis ennuyée . Ou plus précisément, tellement j'avais envie que ce roman fasse effet sur moi... mais sans jamais y parvenir.
Voyons l'intrigue.
A des millénaires de distance, un drame se joue au même endroit de l'espace.
Une équipe de terraformation a commencé à aménager une planète située à 30 années-lumière de la Terre. Les nouvelles du pays arrivent , forcément, avec beaucoup de retard. Puis n'arrivent plus. Juste au moment où un virus extraterrestre décime l'équipe, c'est ballot. du coup, ne reste de la mission qu'un savant fou qui dresse des poulpes, et qui leur lègue la planète dont plus personne n'a rien à faire.
Des tas de tas de tas d'années plus tard (genre 25.000 ans, au moins) , une autre mission arrive dans le même coin. Composée d'humains et d'araignées bizarres (les Portidés). Et découvre pêle-mêle une civilisation de poulpes complètement givrés, le virus qui a pris corps, les archives de la mission n°1, etc.
Bref, les poulpes veulent dégommer les humains, les araignées ne sont pas d'accord, le virus se réveille et ressuscite les gens de la première mission, l'ordinateur central s'en mêle, et c'est le bazar intergalactique.
En gros, rien de nouveau sous le soleil, sauf qu'il faut 600 pages pour en venir à bout, et franchement, un épisode de "Star Trek" aurait suffi.
Vous savez quoi ? Je vous laisse le tome 2 .
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Cette suite de "Dans la toile du temps" - qu'il est souhaitable de lire avant - s'avère plus fouillée, presque métaphysique, mais aussi plus lourde, le rythme n'est pas haletant comme peut l'être la première partie. Cependant ce roman est tout aussi intéressant, et va encore plus loin dans l'imagination de relations interespèces, et d'une futur de l'humanité au fin fond du temps et de l'espace. Humanité auto prédatrice, mais qui en même temps projette dans le futur et l'univers le meilleurs d'elle-même, c'est tout le paradoxe de cette histoire incroyable.
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Après la lecture de "Dans la toile du temps" j'ai enchaîné immédiatement sur cette suite.

J'ai trouvé ce deuxième récit moins bien que le premier.

On a d'énormes longueurs complètement inintéressantes et répétitives, des personnages pour lesquels on a du mal à ressentir de l'empathie et une place trop minime donnée au dénouement qui aurait pu être développé un peu plus au détriment des longueurs inutiles.

J'aurais vraiment apprécié un bout d'histoire supplémentaire au sujet du micro-organisme et de sa collaboration avec les autres espèces.

Je n'ai pas réussi à éprouver la moindre empathie pour les protagonistes octopodes et je me demande si ce n'est pas inhérent à leur différences si énormes avec nous, bien mises en avant tout le long du roman. On a du mal à se projeter, à les comprendre et peut être que ça fait partie de l'expérience proposée par l'auteur (c'est ainsi que je l'ai pris).

J'ai par contre retrouvé avec beaucoup de plaisir les portidés dans cette grande exploration spaciale. On en apprend plus sur l'évolution de la cohabitation humains-araignées sur le monde de Kern.

Du bon et du moins bon dans ce deuxième volet, qui reste néanmoins très ingénieux, imaginatif et incroyable !
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🦑 Dans les profondeurs du temps - Adrian Tchaikovski 🦑
Traduction : Henry-Luc Planchat

Suite de "Dans la toile du temps"

Résumé :
Il y a plusieurs milliers d'années, la Terre a envoyé de nombreuses équipes dans l'espace en vue de terraformer de nouveaux mondes et de donner un futur à l'humanité.Arrivés à proximité d'une de ces planètes, les scientifiques à bord du vaisseau de terraformation baptisé l'Égéen découvrent, contre toute attente, qu'elle abrite déjà une forme de vie. Vont-ils surseoir à l'exécution de leur mission ou, envers et contre tout, rendre la planète habitable pour l'homme alors que la Terre n'a plus donné signe de vie depuis bien longtemps ?L'un d'entre eux, Disra Senkovi, est convaincu que des poulpes qu'il a élevés à la conscience pourront les aider à accomplir leur tâche au mieux. Et peu importent les conséquences.

Wahou quelle histoire. Ce roman est la suite de "Dans la toile du temps" que j'avais adoré malgré les bêtes à huit pattes qui en étaient les protagonistes. Ces dernières ont décidé de partir avec quelques humains explorer l'univers en quête d'autres espèces intelligentes, ce voyage va porter ses fruits mais à quel prix?
Revenons en arrière, avant la fin de l'humanité sur Terre, au moment où l'on cherchait à terraformer des planètes et où Disra, homme intelligent mais du genre éternel ado, décide d'accroître l'intelligence de ses poulpes... il réussit et décide de se servir d'eux pour accélérer son travail sur une planète recouverte d'eau. Pendant ce temps, le reste de l'équipage du vaisseau Egéen part en exploration sur une planète voisine où l'atmosphère leur est hostile mais où cependant la vie a réussi à se développer. Ce qu'ils vont y trouver est très loin de ce qu'ils avaient pu imaginer.
J'ai encore une fois été complètement happée par cette histoire. Suivre l'évolution d'une espèce accédant à toujours plus d'intelligence est grisant, surtout avec des espèces dont les perceptions, les cheminements de pensées, les modes de communication sont si différents des nôtres. Et puis il y a du rythme, du suspens, de l'émotion... que demander de plus?
Bref j'ai adoré, j'adorerai qu'il y est encore une suite, puis une autre et encore une autre.
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Dans les profondeurs du temps offre aux lecteurices un spectacle à grand budget qui ne lésine ni sur les vertigineuses scènes spatiales, ni sur le casting, ni sur le scénario. Traitant de la lourde thématique des relations inter-espèces avec une inventivité et un réalisme étonnants, Tchaikovsky envoie du lourd dans une effervescence intellectuelle très réjouissante.
Lien : https://dragongalactique.com..
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J'aurais du faire attention et lire le roman antérieur à celui-ci …
Pour autant, bien que n'y comprenant plus rien j'ai eu envie d'aller jusqu'au bout. Cette description d'espèces et leur interactions est passionnante. Ce va et vient dans l'échelle du temps est envoûtant.
Je vais maintenant lire le précédent et sûrement me régaler.
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Le début du livre est excellent tout ce que j'aime, la conquête spatiale, l'exploration la découverte d'exoplanète et de vie extra-terrestre. le reste un peu long à mon gout mais la fin qui redonne du plaisir pour une conclusion à l'américaine pour laisser la place à l'espoir et à une suite... de la hard science-fiction pas trop prise de tête et des personnages bien trouvés qui grâce à la pirouette de l'hibernation restent avec nous sur des durées de temps très long.
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Bon ben autant j'avais adoré l'opus précédent, autant celui là m'a déçu !
Après la mise en place de l'histoire, disons jusqu'à la fin du premier tiers du livre, l'histoire n'a plus de sens et par conséquent plus d'intérêt :
On se retrouve avec une alternance de chapitres mettant en cause 2 protagonistes piochés dans les suivants : poulpes, araignées, parasites, humains, IA combinée à l'esprit de Kern, IA mélangée à l'esprit de l'humain Meshner, une version robotique de l'araignée Fabian, ...
Il n'y a pas réellement de relation immédiate entre ces histoires individuelles et en plus il y a de multiples lieux différents (vaisseau des poulpes gentils, vaisseau des poulpes méchants, vaisseau des araignées, navette des araignées, planète des poulpes et planète contaminée par le parasite, ...)
Bref, rapidement, on ne comprend plus rien et on attend la fin avec impatience pour voir ou l'auteur veut en venir !
Et même là, on est déçus ...
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Oh comme je redoutais ce livre. Children of Time a été mon coup de coeur de l'année 2019, de loin une des meilleures histoires qu'il m'ait été donné de lire, de ces récits qui m'ont fait tomber amoureuse de la science fiction en premier lieu. J'avais donc peur que sa suite, Children of Ruin, me ruine cette expérience et ne soit pas à la hauteur (pas mon meilleur jeu de mot, mais il faudra faire avec).

Et oh, comme j'avais tort. S'il n'atteint pas le grandiose du premier livre (parce qu'après tout; nous connaissons maintenant l'univers et une partie des enjeux), Children of Ruin parvient à se réinventer et à étonner, particulièrement sur les question de la communication et de la cohabitation, enjeux principaux de cette « dilogie ».

Des personnages attachants, du suspens, beaucoup d'imagination, ce livre a tout pour plaire, et on se sent très vite investi dans la quête des personnages. Children of Ruin non seulement reprend les idées générales de son prédécesseur, mais les développe, les magnifie.

Vous comprenez ici que je recommande grandement la dilogie Children of Time/Ruin. C'est non seulement un space opéra magnifique, plein d'espoir et de très bonnes idées, autant sur la narration que sur le récit en lui-même, mais un des meilleurs livres récents que vous pourrez vous procurer.
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