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Aurélien Police (Autre)Henry-Luc Planchat (Traducteur)
EAN : 9782381630946
192 pages
Le Bélial' (31/08/2023)
4.04/5   99 notes
Résumé :
Lynesse Quatrième Fille, princesse de Praimesite, n'ignore rien de la légende : le grand Nyrgoth l'Aîné a jadis usé de ses pouvoirs pour libérer le royaume du terrible Ulmoth. Aussi, quand un redoutable démon voleur d'esprits apparaît dans l'Ordibois, Lyn n'a guère le choix : il lui faut aller requérir l'aide du sorcier, au nom du pacte qui lie ce dernier à la famille royale depuis trois générations. Or, Nyrgoth, de son nom véritable Nyr Illim Tevitch, n'est autre q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Auteur prolifique s'il en est, le britannique Adrian Tchaikovsky s'est déjà taillé une sacrée réputation dans le milieu de l'imaginaire.
Après Dans la Toile du Temps chez Denoël Lunes d'Encre, Sur la route d'Aldébaran chez le Bélial' ou encore le Jour de l'Ascension dans l'univers de Warhammer 40.000, voici qu'il retourne dans la collection Une Heure Lumière pour une novella des plus excitantes : le Dernier des Aînés.
Et si vous ne savez que choisir entre science-fiction et fantasy, pas de problème, Adrian Tchaikovsky a tout prévu !

Il était une fois…
Tout commence par la fin d'un périple, celui d'une princesse, Lynesse Quatrième Fille. Bien décidée à aider les peuples voisins à son Royaume, Lynesse, qui connaît par coeur les histoires et légendes de jadis, sait qu'il reste encore une personne qui peut contrecarrer la nouvelle et sinistre puissance qui s'étend dans l'Ordibois.
Cette personne, c'est Nyrgoth l'Aîné, dernier des sorciers.
En compagnie d'Esha Libre Marque, elle tente l'ascension de la montagne jusqu'à la tour mystérieuse de l'ancêtre.
Mais…
Hum.
Un sorcier, vous dites ?
Dès le deuxième chapitre, tout change.
Ce qui semblait être une énième histoire fantasy d'une jeune fille courageuse qui veut prouver sa valeur à sa famille et sauver son peuple, se transforme complètement.
Car Nyrgoth se réveille et il n'a rien d'un sorcier.
Nyr Illim Tevitch est anthropologue de deuxième classe du Service d'Exploration Terrien. Il a plusieurs siècles, des cornes augmentiques et un Système de Dissonance Cognitive (SDC) pour l'aider à prendre les meilleures décisions en toutes circonstances. du moins, sur le papier.
Ce qui renvoie inévitablement à la troisième loi de Clarke :
« Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. »
Pour Lynesse et son peuple, Nyr est un sorcier, un magicien, capable d'accomplir des choses extraordinaires comme dompter des bêtes métalliques qui rôdent encore dans la forêt.
La vérité, c'est que Nyr dispose d'une technologie extrêmement avancée et qu'il fait partie de ceux qui ont « ensemencé » Sophos 4, cette lointaine planète, pour la rendre habitable. Nous sommes dans le même univers que Dans la Toile du Temps mais ici, point d'araignées intelligentes.
Ce qui intéresse l'auteur reste pourtant exactement la même chose au fond mais par une approche différente et rudement maligne.

Des hommes et des mythes
Le Dernier des Aînés se propose de nous raconter l'histoire d'une jeune femme consciente du passé de son peuple mais aussi de la souffrance de ses voisins. C'est une histoire de courage et d'héroïsme, une histoire qui pourrait être tout à fait fantasy s'il n'y avait ce second point de vue, complètement science-fictif cette fois, où Nyr nous donne une perception radicalement différente de la situation.
Celle d'un peuple qui ne comprend pas ce qu'il se passe, qui ne sait plus d'où il vient et qui a évolué de façon franchement fascinante.
Délicieux dans sa double-vision des évènements, le récit se concentre en réalité sur le thème favori d'Adrian Tchaikovsky : la communication.
Et pour être plus précis, l'incommunicabilité.
Celle-ci n'est plus ici entre des races différentes mais entre des peuples/paradigmes différents. C'est le décalage technologique qui crée ici l'incommunicabilité entre Nyr et Lynesse.
Et pourtant.
Pourtant tout est affaire de traduction entre ces deux représentants de deux civilisations aux attentes différentes. Lors d'un excellent chapitre, vous aurez droit à la traduction directe entre ce qu'explique Nyr et ce que comprend Lynesse. le résultat est à la fois drôle et édifiant tant le fossé entre les deux montre à quel point le temps a fait son effet.
Au centre de tout ça se trouve aussi une plongée dans le rôle du conte et du mythe, dans ce que sa transmission a d'important historiquement et dans sa manière de consacrer l'adage que tout mythe contient une part de vérité.
S'il l'on peut tout à fait lire le Dernier des Aînés comme une aventure sur une lointaine planète pour sauver des innocents des griffes d'une étrange créature (d'ailleurs elle aussi difficilement compréhensible, même pour Nyr), il faut admettre que ce qui fait tout l'intérêt de cette histoire, c'est de faire entrer en collision directe deux genres que tout sépare : la fantasy (et sa magie) d'un côté et la science-fiction (et sa rigueur) de l'autre.
Cette différence se ressent jusque dans la personnalité des deux personnages principaux, que ce soit Lynesse et son courage à toute épreuve ou Nyr et sa solitude glacée d'où suinte une tristesse matinée de rationalisme. En faisant se rejoindre ces deux êtres, Tchaikovsky ne fait pas qu'établir un pont entre les genres, il opère aussi une jonction entre deux humanités différentes qui en ressortent plus forte et plus durable.
Finissons sur une réflexion intéressante sur l'interventionnisme et sur ce que peut (doit) faire un observateur technologiquement plus avancée face à une civilisation pas forcément prête pour accueillir son savoir et ses conseils, et vous comprendrez définitivement que cette novella déborde de thématiques fascinantes et modernes.

Novella intelligente et passionnante, le Dernier des Aînés compte assurément comme l'un des meilleurs textes de la collection Une Heure Lumière et comme l'un des meilleurs écrits d'Adrian Tchaikovsky autour du thème de la communication entre les espèces, les peuples et… les genres littéraires !
Indispensable et réjouissant.
Lien : https://justaword.fr/le-dern..
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« Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. »
Telle est la troisième de loi de Clarke, et ce roman l'illustre à merveille, comme le souligne très justement la présentation de l'auteur en 2e de couverture.

SF ou Fantasy ?
Prenant au mot son illustre aîné (le dernier ?) et compatriote, Adrian Tchaikovsky, par ailleurs lauréat du prix Clarke 2016, semble s'être fixé pour objectif premier de mettre en défaut les maniaques de l'étiquette, les puristes du genre.
Ce texte repose ainsi sur un équilibre subtil entre les deux genres majeurs de l'Imaginaire. Et pour balayer définitivement les arguments des classifieurs les plus endurcis, l'auteur a sorti sa botte secrète, un coup imparable : se servant de la troisième loi de Clarke comme d'un cheval de Troie, il fait entrer la question – technologie ou magie ? – à l'intérieur même de l'histoire, de son intrigue principale ! Un coup de maître ou… serait-ce de la magie ?


La forme du texte est parfaitement adaptée au propos : une succession de paragraphes alternant les points de vue des deux principaux protagonistes : la princesse Lynesse (une référence au cycle Lyonesse de Vance ?) et le l'anthropologue Nyr.
La narration reste simple et linéaire, étant donné que les personnages sont ensemble du début à la fin.
Quand Lynesse raconte, on a le point de vue Fantasy, car pour elle et son peuple, le comportement de Nyr et ses actions relèvent de la magie.
Quand c'est Nyr qui raconte, on a le point de vue Science-Fiction.
Mais, comme je l'ai dit, ce n'est pas qu'une question de point de vue narratif : le thème est intégré à l'intrigue, car les personnages débattent de leurs divergences de point de vue. Par ce dialogue et par les épreuves qu'ils vont traverser ensemble, il vont également faire évoluer leur compréhension. Tout simplement fascinant !


L'histoire se déroule sur une planète ayant traversé deux périodes de colonisation humaine : la première dont est issue Lynesse et son peuple, et la deuxième, plus récente, dont Nyr est le dernier représentant.
Ce contexte permet à l'auteur de développer naturellement son idée.
Le thème de la double colonisation est riche en possibilités. Sigbjørn Skåden en donne un bel exemple dans sa nouvelle « Oiseau ». le propos est différent, mais on a ce même fossé générationnel qui est exploité, et qui dans les deux cas fait particulièrement ressortir la naïveté chez les premiers colons.


Dans les thèmes développés et la façon de les traiter, on est assez proche de ce que propose un Jean-Michel Calvez : la colonisation, la compréhension de l'autre, le point de vue anthropologique...
L'idée de la régulation des hormones (le Système de Dissonance Cognitive) pour atteindre une « objectivité maximale », mais aussi pour gérer la douleur, est particulièrement développée. On la retrouve aussi dans l'un des derniers romans de Calvez : Aliénations.

La dimension psychologique est omniprésente. Nyr et Lynesse se heurtent constamment à la barrière culturelle qui les sépare, et les connaissances anthropologiques de Nyr s'avèrent finalement peu utiles. Beaucoup de finesse dans le rendu de cette confrontation et des ressentis. J'ai retrouvé un peu l'ambiance de la Main gauche de la nuit, d'Ursula K. Le Guin.
C'est aussi une belle histoire humaine.


Enfin, difficile de ne pas dire un mot sur l' « adversaire » auquel sont confrontés nos héros dans cette histoire. En même temps, je ne veux pas trop en dire car ce serait un peu gâcher le plaisir de la découverte. Disons que cet adversaire est assez étonnant. Il détonne autant pour de la SF que de la Fantasy. Cela ressemble à ce qu'on trouve dans Annihilation, de Jeff VanderMeer. J'avoue que le manque d'explications m'a gêné, mais après réflexion on comprend très bien ce choix si l'on suit la logique de l'auteur sur ce point, qui est assez bien vu et donne encore plus de relief au propos.


Petit bémol, j'ai trouvé l'écriture pas toujours très précise, m'obligeant à relire certains passages plusieurs fois afin d'être sûr de comprendre ce qui était dit. Or, entre quiproquos, monologues intérieurs et expression des sentiments, beaucoup de choses sont dites, et de manière souvent assez élaborée. Pour rester positif et selon la formule consacrée, je dirais que c'est une lecture exigeante (pour ce type de roman). de bons points malgré tout, comme cette idée des épithètes qui rend assez bien et joliment l'exotisme de la culture de Lynesse.
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Un court récit très intéressant sur les problèmes de communication inhérents à une différence de langage et de culture.

Dans une lointaine galaxie, Nyr Illim Tevitch, anthropologue terrien, étudie la jeune civilisation que les humains ont créée sur la planète Sophos 4. La civilisation est au stade du début Moyen-Age. Un sujet d'études intéressant mais ennuyeux.
A tel point qu'il n'a pu s'empêcher, cent ans auparavant, d'intervenir dans une guerre qui opposait deux clans, trahissant ainsi une des premières règles de sa profession : ne jamais interférer.
Il a surtout révélé sa présence aux habitants.

Lynesse, princesse de Praimesite, une cité de la civilisation que l'anthropologue est chargé de surveiller, se souvient de sa légence. Elle vient requérir son aide, celle du grand magicien Nyrgoth, le dernier des Aînés, pour chasser un terrible démon qui fait des ravages dans la région.

Adrian Tchaikovky réussit en 180 pages à décrire tout un univers et deux cultures différentes et à nous attacher à ses personnages.
Un bel exploit.

J'ai savouré les dialogues entre les deux protagonistes qui montrent à quel point il est difficile de communiquer lorsque les repères sont aussi différents. Lynesse est convaincue que le savoir et les actions de l'anthropologue relèvent de la magie alors que Nyr, alias Nyrgoth, tente de lui expliquer qu'il s'agit de science et non de magie.
Le final montre à quel point la frontière entre les deux est mince.

L'auteur pose une question intéressante : comment expliquer des concepts lorsqu'il n'existe pas de mots pour les décrire ?
Il démontre la difficulté de communiquer et de se comprendre quand on ne parle pas la même langue et qu'on n'a pas le même niveau d'avancée technologique.
Magie pour l'une, sciences pour l'autre.
Quand le langage ne fonctionne pas, ne reste alors plus que les actes pour se comprendre.

J'ai beaucoup aimé.

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Adrian Tchaikovsky est un auteur dont l'imaginaire me fascine depuis notre première rencontre. Son travail sur l'autre, sur l'altérité et l'évolution de nos relations avec eux a quelque chose de fascinant pour moi. C'est à nouveau le cas dans cette novella aussi intéressante qu'amusante au concept original.

Auteur avant tout pour moi de la saga Dans la toile du temps où il fait preuve d'un très beau sense of wonder. Il récidive ici, mettant encore une fois à profit ses études de zoologie et de psychologie dans un récit aux frontière entre la science-fiction et la fantasy où il joue avec la Troisième loi de Clarke : toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. On adore !

Dans ses précédents textes que j'ai lus (note à moi-même : lire absolument Sur la route d'Aldébaran), l'auteur s'intéressait déjà aux relations entre colons et autochtones, entre humains et races extraterrestres ou créatures ayant échappées à leurs créateurs. Il récidive ici en nous plongeant le temps d'une novella assez conséquente, 175 pages quand même, dans la rencontre entre Nyr Illim Tevich, un anthropologue terrien, et Lynesse Quatrième fille, princesse de Praimesite, sur la planète Sophos 4, qui est un lieu d'étude pour le premier. Contrevenant aux règles, Nyr en interagissant avec les autochtones a acquis un statut légendaire de quasi divinité sous le nom de Nyrgoth l'Aîné, et nous allons suivre ses interactions avec Lynesse au cours d'une aventure où celle-ci aura besoin de l'aide du « sorcier » pour vaincre une menace qui pèse sur sa royale famille.

Le concept m'a de suite interpelée. J'ai aimé ce jeu entre ce qu'est vraiment Nyr et ce qu'il représente pour Lynesse et ses sujets. L'auteur avec une certaine malice joue énormément là-dessus dans sa narration, offrant un ton léger qui frôle l'humoristique, quand il met face à face que dit, voit, pense, considère Nyr et la façon dont Lynesse le reçoit, l'interprète et le transmet. le décalage entre les deux est savoureux et met le doigt sur ce que peuvent représenter des problèmes de communication entre individus pas sur la même longueur d'onde, pour employer une image grossière. C'est vraiment particulièrement parlant dans un des chapitres où sur deux colonnes face à face l'auteur oppose le discours et l'interprétation de chacun, éclairant !

Ce faisant, il flirte donc avec les frontière de la SF et de la fantasy et c'est savoureux également. Cela rappelle la façon, par exemple, dont les natifs américains ont pu accueillir les colons européens et voir en eux des dieux, des démons, des sorciers, des génies, que sais-je ! Il se noue alors entre l'auteur-narrateur et nous une certaine connivence voire même un jeu, celui de deviner ce que cachent les interprétations « magiques et extraordinaires » de Lynesse. On se plaît à essayer d'imaginer qui se cache derrière telle ou telle créature qu'elle nous décrit, car bien sûr ce n'est pas le monstre qu'elle croit, et c'est très amusant. Mais du coup, le revers, c'est que ça donne une teinte légère à l'oeuvre et que par moment, je suis passée à côté de l'ambiance plus sérieuse que j'attendais et aurais voulu.

L'auteur joue de cette maxime de Clarke sur la science et la magie, donc, il joue également avec la morale et interroge : Est-ce bien de se faire passer pour ce qu'on est pas auprès de gens crédules et de jouer sur leur foi et croyance ? Ce questionnement agitera Nyr tout au long de l'aventure et le lecteur se verra lui-même poussé à trouver sa propre réponse à cela, ce qui est intelligent. Mais à être tourné essentiellement vers lui, il en oublie parfois un peu Lynesse qui n'est là que comme contrepoids et témoin de l'expérience, ce qui est dommage. Idem pour l'aventure, juste prétexte à mettre en scène cette idée et au final assez survolée et peu exploitée, ce qui la rend parfois un peu longue et répétitive. Il ne faut pas que le jeu prenne le pas sur le récit.

Alors oui, j'aurais peut-être aimé un texte plus dense et sérieux, mais cela m'a amusée également d'être surprise par ce versant de la production de Tchaikosky qui continue d'exploiter ce qu'il aime en SF : les questions sur les rencontres et communications avec l'autre. J'ai aimé ce jeu de flirt entre magie et science. C'était amusant de voir ce que chaque discours cachait et comment il allait être interprété. Petit texte peut-être plus de test et d'essai avec un concept, il a su me charmer par son ton et son originalité. C'était une vraie ode à l'Histoire de la colonisation et des natifs.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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"Le dernier des aînés" est un savant mélange de science-fiction et de fantasy où nous allons suivre une princesse décidée à éradiquer les méfaits d'un "démon", pour se faire elle sera accompagnée d'un personnage considéré comme un magicien, le dernier des aînés, vivant depuis toujours dans une tour difficile d'accès.
Il va s'avérer que la magie des uns est la technologie des autres, car l'histoire se déroule sur une planète colonisée depuis des millénaires par l'humanité sans que les descendants des colons n'aient conscience de cela.
Une quête va avoir lieu, ce qui sera prétexte au chocs de deux mondes, deux civilisations, deux manières de penser différentes.
Quand les uns voient de la magie, la réalité est technologique, ce qui est impossible à faire comprendre dans un monde féodal.
Choc des cultures, peur de l'inconnu, humain augmenté versus simple mortel, savant anthropologue en opposition à la croyance de fables et autres contes.
Les personnages sont très intéressants, en particulier l'aîné, qui est face à des dilemmes importants, notamment de comportement et de déontologie, torturé aussi par le fait de ne plus avoir de nouvelles de la Terre et des siens.
La princesse Lynesse est une jeune femme forte mais aussi très seule, deux autres personnages vont se greffer au duo.
J'ai adoré ce récit de la collection "Une Heure-lumière", très prenant et convaincant et vous le recommande vivement.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
23 août 2023
L’ouvrage demeure tout à fait honnête !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Sans émotion pour m’influencer, ma conduite se fonde uniquement sur le fait que j’ai déjà pris cette décision dans des circonstances similaires. En tout cas, c’est ce que j’inscrirai dans mon rapport. Il se pourrait que le SDC soit saturé. A moins que je n’aie fini par me résigner à n’être qu’un très mauvais anthropologue. Ce qui serait vraiment dommage, puisque je suis peut-être le dernier.
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Pourtant, lorsqu’elle était encore en vie, elle n’a jamais eu suffisamment besoin de moi pour venir à l’avant-poste et me réveiller. J’avais fait cette promesse à sa famille, et elle m’avait pris au mot, très sérieusement, alors qu’en vérité je lui demandais de revenir pour moi, pour me sauver de moi-même.
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Je me sens…à ma place, même si ma place est celle d’un étranger terrifiant. Je m’intègre dan un scénario culturel que ces gens peuvent comprendre, et c’est une pensée curieusement réconfortante.
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A quoi bon étudier une culture si elle vous fauche vos affaires pour sortir brutalement de la barbarie et entrer dans l’ère spatiale ? Quel serait l’intérêt ?
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J'ai écrit des tartines de stupidités. Maintenant, avec le recul, avec une forme d'objectivité très différente, je peux avancer la conclusion formelle de mon travail académique et affirmer que c'est juste un tas de conneries.
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