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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Dans la toile du temps » avait été un énorme coup de coeur. Preuve en est, cette suite, n'a pas pris la poussière sur mon étagère pendant des années. A l'issue de ma lecture, il y a quelques jours, j'étais un peu déçue. Mais, après avoir un peu digéré ce pavé foisonnant, je le réévalue à la hausse. C'est un bouquin qui gagne sans doute à chaque relecture, mais ça c'est l'avenir qui le dira.

Même si depuis la fin de ma lecture quelques jours se sont écoulés, mes réflexions vis-à-vis de ce roman sont encore un peu confuses et cela va sans doute se ressentir dans mon billet. « Dans les profondeurs du temps » est un roman complexe et foisonnant. Et c'est peu de le dire. Tchaikovsky propose une intrigue sophistiquée avec plusieurs ramifications. « Dans la toile du temps » utilisait déjà le principe des deux lignes narratives croisées, d'un côté celle des humains, de l'autre celle des araignées. « Dans les profondeurs du temps » va plus loin dans la double narration. On suit une tentative de terraformation se déroulant plusieurs générations avant la seconde ligne narrative qui suit une expédition menée par les descendants des humains et des araignées du 1er roman. L'intrigue est donc plutôt complexe et m'a un peu déroutée. Je l'ai trouvée parfois un peu difficile à suivre et j'ai parfois eu l'impression que le récit était confus et brouillon. En y repensant quelques jours après, ce sentiment s'estompe un peu et le récit m'apparait au contraire comme particulièrement maîtrisé mais très exigeant et demandant une forte implication de son lecteur.

L'auteur aborde une nouvelle fois de nombreux thèmes passionnants, en premier lieu la communication. Comme dans le roman précédent, cet aspect est vraiment passionnant. Tchaikovsky, tout en abordant le même sujet, parvient à ne pas se répéter et à proposer des développements autour de ce sujet nouveaux et originaux.
Le récit brasse plusieurs genres. « Dans les profondeurs du temps » tient du space opera, du récit de contact extra-terrestre, le tout avec un soupçon de hard-SF et une bonne dose de thriller horrifique. le récit est donc foisonnant, riche, presque trop. Il y aurait eu de quoi faire plusieurs romans avec tous ces registres, tous ces arcs narratifs. C'est cette luxuriance narrative qui m'a sans doute donnée ce sentiment de trop-plein mais ce serait tout de même un comble de reprocher à un auteur sa générosité. D'autant plus que, si l'ensemble donne l'impression de partir dans tous les sens et demande une concentration sans faille, chaque registre est bien maîtrisé et donne lieu à des développements intéressants. La palme revenant au côté thriller horrifique qui m'a fait penser à «the thing » de Carpenter mais qui se déroulerait sur plusieurs générations sans pour autant perdre en suspense ni en sentiment d'urgence.

Le seul point que je ne réévalue pas à la hausse après digestion du roman, c'est le côté émotionnel. Par rapport au 1er roman, il m'a vraiment manqué quelque chose. « Dans la toile du temps » avait réussi à me toucher, à m'émouvoir, voire à me bouleverser. Ce n'est pas le cas de « Dans les profondeurs du temps » qui n'est pas parvenu à me remuer le coeur. Je pense que cela vient du fait que ce second volet manque de personnages vraiment attachants. Dans le 1er roman, j'étais tombée sous le charme des araignées. Portia, Fabian et les autres étaient, contre toute attente, de formidables personnages qui suscitaient des émotions. Les personnages de « dans les profondeurs du temps » sont intéressants mais m'ont laissée assez indifférente. J'ai trouvé que ce second volet s'adressait plus au cerveau qu'au coeur et la dimension émotionnelle m'a manquée.

« Dans les profondeurs du temps » est un roman qui se mérite, qui demande une grande implication du lecteur. Moins immédiatement séduisant que son prédécesseur, ce second volet est plus brillant, encore plus intellectuellement stimulant. Mais il m'a manquée un brin d'émotion pour emporter mon adhésion totale.
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C'est peu dire que j'ai adoré « Dans la toile du temps » du même auteur.
Alors quand j'ai lu l'avis de « de l'autre côté des livres », je n'ai pas résisté longtemps.
Je n'ai pas pu attendre la sortie de la traduction en Français.
Je l'ai lu en anglais. Moins facile, cependant, que la lecture d'un « Murder Bot Diaries » de Martha Wells, car il y a plus de trames narratives, certaines différentes, certaines très énigmatiques…

Pour savourer ou mieux comprendre ce roman, comme Stéphanie Chaptal, je vous conseille de lire d'abord « le prince des profondeurs ».
Prince des profondeurs ? Des Poulpes ? Mais, mais… « Children of Ruin » c'est juste « Children of Time » avec des poulpes à la place des araignées ? Avec un auteur moins talentueux qu'Adrian Tchaikovsky sans doute…

Mais l'auteur a l'intelligence de nous présenter un autre pan suffisamment différent de la « conquête spatiale » du précédent roman. On suit une autre expédition de terraformation.
Deux planètes : une couverte de glace et qui sera une planète océan après réchauffement, une avec une vie très primitive

Je ne vais pas trop divulgâcher, mais des évènements vont jeter à l'eau ces jolis plans.
Un qui va confirmer, la tendance auto destructrice de l'humanité.
Et… (je vous laisse la surprise)

À bord du vaisseau, il n'y a pas que des humains. Il y a aussi des poulpes et le virus qui a permis de faire évoluer les araignées en une civilisation spatiale.
Une planète océan ? À disposition ? Des peuples ? … de toute façon des humains sur ce genre de planète ce n'est pas une bonne idée (Cf Un monde d'azur de Jack Vance).
Alors oui les poulpes vont s'émanciper des humains.
Oui ils vont les revoir accompagnant des arthropodes intelligents !
La communication sera-t-elle possible ? Pour éviter l'irréparable, il le faut.

Et c'est là que l'ingrédient nouveau introduit par Adrian Tchaikovsky entre en jeu. Après nous avoir confrontés à une civilisation si différente (le couple humain/araignée semble si harmonieux en comparaison), l'auteur nous confronte à une autre forme d'intelligence encore plus « autre »

C'est une grande force du roman, nous exposer à d'autres modes de pensées, à d'autres sociétés. C'est brillant
Bémol

En fait comme dans « La toile du temps », la toute dernière partie du roman est elle aussi un dénouement bien trop rapide.
Le rythme des évènements change brutalement.
Et il me reste un arrière-goût de « déjà ? ».
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Je me rappelle, il y a un peu plus de deux ans avoir été totalement fascinée par la SF proposée par Adrian Tchaikocsky dans Dans la toile du temps mais avoir ressenti un manque une fois le volume refermé. Apprenant qu'il y avait une suite, ni une in deux, j'ai plongé tête la première dedans dès sa sortie poche. J'aurais peut-être dû y aller plus précautionneusement car ce fut un peu ardu.

La plume de l'auteur n'a pourtant pas changé, elle a ce je ne sais quoi de fascinant qui rend même les choses les plus complexes à appréhender totalement fascinantes avec des mots qui coulent des pages à notre esprit. Les thèmes sont également les mêmes, on parle de la rencontre entre elles d'espèces qui n'ont rien à voir et qui ont évolué suite à la main de l'homme. On se retrouve aussi à nouveau dans une très belle ambiance de space opera prenante et immersive où on voyage vraiment à bord des vaisseaux auprès d'êtres fascinants et surprenants. Ici zéro souci !

Mais peut-être étais-je moins disponible que la première fois, si la fascination et le vertige furent là, la lassitude fut aussi une compagne de lecture tout au long de ces très longues 678 pages... J'ai eu l'impression de tomber sur énormément de redites, beaucoup de moments où on tournait en rond et un sentiment de pédaler dans la semoule à plusieurs reprise. Ce fut un très long périple. Pourtant, l'idée d'alterner le présent avec la rencontre qui se fait entre humains, I.A., Portidés et Octopodes et le passé où on découvre la création et l'évolution de la civilisation des Octopodes est bonne sur le papier, elle permet de maintenir l'attention jusqu'au bout et avec ses ruptures de rythme de susciter à nouveau envie et curiosité quand le récit s'essouffle. Mais, je ne sais pas, quelque chose m'a troublée et manqué dans cette narration.

J'ai tout de même à nouveau beaucoup apprécié le voyage. C'était encore beau et vertigineux de retrouver nos araignées et les humains + I.A. qui les accompagnent dans cette nouvelle alliance pour aller à la découverte de l'univers. Quel chemin parcouru ! L'auteur en plus fait plaisir aux lecteurs de la première heure en recyclant des personnages connus. Embarquer à bord avec eux, vivre ce voyage, cette rencontre, suivre leurs échanges, leurs peurs, leurs craintes, leurs modes de pensées différentes, tout cela était passionnant. L'auteur sait vraiment faire vivre ces moments et fascine par le monde étrange et singulier qu'il a su créer et qui correspond bien à cette altérité qu'il prône et démontre ici où la communication est si importante pour détricoter les peurs. Comme dans le premier tome de sa saga malgré les concepts scientifiques, évolutifs et philosophiques qu'il met en branle cela reste tout à fait abordable.

J'ai aussi encore beaucoup aimé ce mélange entre Space Opera et Planet Opera qu'il sait produire. Ici, j'ai été aussi bien fascinée par le tableau qu'il fait des singuliers vaisseaux de nos amis Portidés et Octopodes que de la planète où ces derniers ont évolué et des voyages qu'ils ont connu ensuite dans des lieux singuliers de l'univers. En réutilisant les mêmes bases que ce qu'avaient connu les araignées avec leur évolution suite à l'intervention de l'homme, on connaît la même chose avec les pieuvres mais le résultat est totalement différent à l'image de ces espèces de base totalement différentes. Et même si maintenant on attend l'auteur là-dessus, il ne se prend pas les pieds dans le tapis et renouvelle le même exploit, je trouve, celui de nous conter l'évolution cohérente d'une espèce connue sur Terre vers quelque chose de totalement nouveau et inimaginable dans un nouveau contexte, nouvel univers, mais raconté de manière différente de la première fois. Chapeau ! Et puis, ces pieuvres et leur caractère lunatique ont quelque chose de sympathique !

La dynamique du récit repose aussi sur une autre gageure. On n'est pas dans la rencontre entre l'humanité et une espèce radicalement différente de la sienne. On est sur celle de deux espèces différentes de nous qui se rencontrent entre elles, comme si on avait transmis le flambeau. L'auteur nous embarque cette fois dans un moment suspendu qui dure et dure tout au long du tome où on craint que cette rencontre soit une terrible menace pour le vaisseau qu'on suit désormais, ce qui crée un climat de tension permanent en plus de la curiosité ressentie face à cette nouveauté que représentent les Octopodes. le procédé est donc assez différent du précédent volume, comme si l'auteur se renouvelait à chaque fois dans le récit de ces premières rencontres.

Cependant le revers de cette nouveauté, c'est que comme on est en présence de deux espèces différentes de nous, avec très / trop peu d'humains ou I.A. pour faire les médiateurs, on est en présence quasi permanente de deux pensées fort éloignées de nous qui tentent de communiquer sans y parvenir et le mur contre lequel elles se cognent semble bien plus épais que dans le premier volume, ce qui a peut-être participé à mon sentiment de lassitude. de même, il n'y a plus vraiment la surprise et du coup mes attentes étaient grandes et l'auteur n'a pas totalement transcendé cela en restant bloqué tout le tome sur CE moment. Il n'a pas su évoquer la même richesse thématique que dans son premier volume où il évoquait tour à tour évolution, darwinisme, linguistique, divinité, messianisme, intelligence artificielle, vie éternelle, reproduction, vie extraterrestre ou encore impérialisme spatial. Ici, ce fut moins ambitieux.

Dans les profondeurs du temps est une suite où j'ai pris plaisir à retrouver la plume envoûtante de son auteur mais où j'en ai aussi ressenti pour la première fois les limites. le vertige de ces rencontres d'espèces intelligentes différentes de nous ne peut me faire oublier le monolithisme parfois de la narration qui n'a pas réussi à se renouveler totalement depuis le chef d'oeuvre que fut le tome 1. Cela reste une excellente lecture de SF, fascinante, très bien construite, avec des images percutantes à avoir en tête ensuite et de très bonnes idées sur l'évolution des espèces et leurs rencontres, mais il a manqué quelque chose par rapport à Dans la toile du temps et je ne sais pas trop comment accueillir l'annonce d'un troisième tome paru en VO l'an dernier : Children of Memory, mais je me connais nul doute que j'irai à sa rencontre pour me faire une idée.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Les livres d'Adrian Tchaikovsky ne sont pas tous bons mais nous autres lecteurs francophones disposons heureusement « d'éclaireurs » avisés et prolixes qui lisent en V.O. et font une sélection pertinente. J'avais beaucoup aimé Dans la toile du temps (et plus récemment Chiens de guerre mais qui n'a aucun rapport avec la saga discutée ici) et j'avais donc bien envie de poursuivre avec Dans les profondeurs du temps, jugé au moins égal voire supérieur. Ce n'est pas mon avis mais voyons ce qu'il en est.

Après les (spoil) araignées du premier tome, l'auteur se penche maintenant sur les (spoil mais qui est en quatrième de couverture) poulpes ! Cette fois, leur évolution n'est pas le résultat d'un accident mais bel et bien souhaité. Dans un loitain passé, une mission humaine arrive dans un système solaire pour terraformer une planète et préparer l'arrivée future de colons, mais bien sûr les choses ne se passent pas comme prévu. D'abord, la Terre arrête d'émettre, ce qui plonge les explorateurs scientifiques dans la crainte que quelque chose de funeste ne soit arrivé à la planète-mère. Puis la terraformation est mise à mal par l'écosystème déjà existant et vraiment différent de celui que nous connaissons, et ce, au niveau moléculaire. Enfin, les scientifiques sont assez peu obéissants à l'ordre et à la discipline, et l'un d'eux prend la tangente et décide de se livrer à des expériences sur les poulpes, quitte à créer des océans sur une planète voisine, sans vraiment que sa hiérarchie ne valide, ni se s'y oppose.

Et dans le présent, l'évolution commune des araignées et des humains du monde de Kern, décrite dans le premier tome, amène un vaisseau spatial issu de cette culture mixte à aborder ce système, maintenant occupé par des forces stellaires poulpes et qui ne voient pas d'un bon oeil (sic) un vaisseau s'approcher d'une planète qu'ils ont dû fuir (et je ne dirai bien sûr pas pourquoi, vous n'avez qu'à lire le roman !).

Le thème principal du livre est la communication, à plusieurs niveaux puisqu'il faut que les araignées et les humains puissent se comprendre (par un système d'interprétation des mouvements et bruits de pattes) mais aussi que ces deux peuples alliés communiquent avec les poulpes, ce qui est finalement plus difficile. Outre le milieu liquide, la forme du corps, la possibilité de modifier la couleur de certaines parties, le caractère particulièrement versatile et impulsif des pieuvres est bien rendu mais complique singulièrement la tâche. Un Premier Contact pas évident du tout !

Tchaikovsky ne fait pas vraiment de hard-SF et passe rapidement sur les technologies mises en place. Implants, ordinateurs, vaisseaux ne sont pas justifiés ou expliqués dans le détail scientifique mais il se focalise plutôt sur l'histoire. Celle-ci, alternant des passage dans le passé et dans le présent, est parfois un peu trop longue et verbeuse. J'ai eu finalement assez de mal à m'attacher aux personnages alors que j'avais adoré le premier tome, mais le fond reste excellent. A noter que malgré la prédominance des animaux « élevés » (merci David Brin), les humains restent bien (trop) présents, avec notamment la scientifique illustre Avrana Kern qui connait ici plusieurs évolutions et (ré)incarnations, et j'aurais préféré que le récit soit plus mené par les « races animales ».

Quoi qu'il en soit, Dans les profondeurs du temps est d'un excellent niveau et poursuit la saga avec brio, ouvrant de multiples perspectives au cours de son déroulement mais aussi dans son chapitre final. Et j'ai hâte de voir où Adrian Tchaikovsky va cette fois nous mener. Vers l'infini et au delà !
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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En reprenant son histoire quelques mois à peine après la fin de Children of Time, Adrian Tchaikovsky réussit l'exploit d'écrire avec Children of Ruin, un roman prenant sans se répéter. Et pourtant…
Le départ est similaire. Nous suivons un autre voyage de colonisation comme celui accompli par Avrana Kern au début de Children of Time. Ici, ce ne sont ni des singes ni des araignées qui accèderont à la civilisation mais des poulpes sur l'un des deux mondes terraformables du système où est arrivé le vaisseau. L'autre monde abrite lui déjà la vie. Les humains qui y atterrissent vont d'ailleurs y faire une bien mauvaise rencontre.
Des millénaires plus tard, le vaisseau lancé à la fin de Children of Time arrive dans ce système solaire. Ce qui commence comme une confrontation entre araignées et humains d'un côté et poulpes de l'autre finira par une alliance difficile pour affronter la menace réellement extraterrestre.
Divisé entre le passé et le présent avec des intermèdes poétiques venus d'on ne sait où dans un premier temps, Children of Ruin n'est pas d'un abord facile. J'ai d'ailleurs eu plus de mal à rentrer dedans que pour le précédent. D'autant plus que le mode de pensée des poulpes, même si fortement inspiré des découvertes scientifiques exposées dans le Prince des profondeurs, est encore plus déroutant pour les lecteurs humains que nous sommes que celui des araignées. Et même, et c'est peut être là le point faible du livre, plus étrange que celui de la seule espèce non liée à la Terre de l'histoire qui, elle, avec son « We're going on an adventure » sera au contraire familière à tout amateur de Tolkien. En revanche, pour ce qui est de l'intrigue, l'auteur réussit brillamment son coup. Jusqu'aux dernières pages, il est impossible de deviner la fin de l'histoire. Dans ce tome, l'accent est mis sur les problèmes de communication entre toutes les parties : humains et araignées, humains et poulpes, entité extraterrestre et les autres, poulpes et araignées avec, dans le lot, la version simulée d'Avrana Kern. À chaque fois une question se pose : qu'est-ce qu'être conscient d'exister ? de faire partie d'une société ? Et comment reconnaître un autre être sentient et s'en faire comprendre ?
Pourtant malgré l'épilogue ouvert, et malgré le grand plaisir que j'ai pris à retrouver une fois de plus, Portia et les autres, j'espère qu'Adrian Tchaikovsky résistera à l'envie de donner une suite à Children of Ruin. Ou alors qu'il partira dans une direction totalement différente sans chercher à intégrer une autre espèce animale terrestre dans son cortège de civilisation. Pour moi, les deux romans sont se suffisent à eux-mêmes en l'état.
Lien : https://www.outrelivres.fr/c..
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Après la lecture de "Dans la toile du temps" j'ai enchaîné immédiatement sur cette suite.

J'ai trouvé ce deuxième récit moins bien que le premier.

On a d'énormes longueurs complètement inintéressantes et répétitives, des personnages pour lesquels on a du mal à ressentir de l'empathie et une place trop minime donnée au dénouement qui aurait pu être développé un peu plus au détriment des longueurs inutiles.

J'aurais vraiment apprécié un bout d'histoire supplémentaire au sujet du micro-organisme et de sa collaboration avec les autres espèces.

Je n'ai pas réussi à éprouver la moindre empathie pour les protagonistes octopodes et je me demande si ce n'est pas inhérent à leur différences si énormes avec nous, bien mises en avant tout le long du roman. On a du mal à se projeter, à les comprendre et peut être que ça fait partie de l'expérience proposée par l'auteur (c'est ainsi que je l'ai pris).

J'ai par contre retrouvé avec beaucoup de plaisir les portidés dans cette grande exploration spaciale. On en apprend plus sur l'évolution de la cohabitation humains-araignées sur le monde de Kern.

Du bon et du moins bon dans ce deuxième volet, qui reste néanmoins très ingénieux, imaginatif et incroyable !
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Dans les profondeurs du temps offre aux lecteurices un spectacle à grand budget qui ne lésine ni sur les vertigineuses scènes spatiales, ni sur le casting, ni sur le scénario. Traitant de la lourde thématique des relations inter-espèces avec une inventivité et un réalisme étonnants, Tchaikovsky envoie du lourd dans une effervescence intellectuelle très réjouissante.
Lien : https://dragongalactique.com..
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J'aurais du faire attention et lire le roman antérieur à celui-ci …
Pour autant, bien que n'y comprenant plus rien j'ai eu envie d'aller jusqu'au bout. Cette description d'espèces et leur interactions est passionnante. Ce va et vient dans l'échelle du temps est envoûtant.
Je vais maintenant lire le précédent et sûrement me régaler.
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