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Citations sur Les trois soeurs (99)

Savoir comment nous allons vivre notre vie, ce qu'il adviendra de nous… Quand on lit un roman, tout cela semble si vieux et si clair, mais il suffit d'aimer soi-même pour voir que personne ne sait rien et que chacun doit décider pour soi…
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Nous ne sommes pas heureux et le bonheur n’existe pas, nous ne pouvons que le désirer.
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Le présent est odieux, mais quand je pense à l'avenir, comme c'est beau ! Je commence à me sentir si léger, si dégagé, et dans le lointain scintille une lumière, je vois la liberté, je vois mes enfants et moi délivrés de l'oisiveté, de la bière, de la choucroute, du sommeil après le déjeuner, de l'ignoble parasitisme...
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Je n’ai jamais aimé dans ma vie. Oh, j’ai tant rêvé d’amour, mais mon âme est comme un piano précieux, fermé à clef, et dont on a perdu la clef.
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Je travaille depuis combien de temps, et mon cerveau s'est desséché, j'ai maigri, enlaidi, vieilli et rien, rien, aucune satisfaction, et le temps passe et je vois seulement que je m'éloigne de la vie, de la vie véritable et belle, que je m'en éloigne toujours de plus en plus, et ce qui m'attend, c'est l'abîme. C'est désespérant...
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IRINA :
Où ? Où s’est en allé tout cela ? Où ? Oh, mon Dieu, mon Dieu ! J’ai tout oublié, tout ! Tout s’embrouille dans ma tête. Je ne sais même plus
comment on dit « fenêtre », ou « plafond » en italien. J’oublie, j’oublie chaque jour davantage, et la vie passe, elle ne reviendra jamais, et jamais,
jamais nous n’irons à Moscou ! Je vois bien que nous ne partirons pas.
OLGA :
Ma chérie, ma chérie...
IRINA :
Oh ! que je suis malheureuse ! Je ne peux plus travailler, je ne veux plus travailler... Assez, assez ! Après le télégraphe c’est le conseil municipal, et je déteste, je méprise tout ce qu’on me fait faire. J’aurai bientôt vingt-quatre ans, il y a longtemps que je travaille, mon cerveau s’est desséché, j’ai maigri, enlaidi, vieilli, et rien, rien, aucune satisfaction, et le temps passe, et il me semble que je m’éloigne de plus en plus de la vie véritable et belle, que je m’approche d’un abîme...
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Oui. On nous oubliera. C’est notre destin, rien à faire. Ce qui nous semble grave, important, très sérieux – le temps venu, sera oublié, ça n’aura plus la moindre gravité.
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Ces jours-ci, j’ai lu le journal d’un ministre français, un journal écrit en prison. […] Avec quelle exaltation, quelle joie, il évoque les oiseaux qu’il voit par la fenêtre de sa prison, lui qui n’y faisait pas attention auparavant, quand il était ministre. A présent qu’il est en liberté, bien sûr, c’est comme avant, il ne fait plus attention aux oiseaux. […] Le bonheur, nous ne l’avons pas, nous ne l’avons jamais, nous pouvons seulement y rêver.
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La musique est si gaie, si entraînante, on a envie de vivre ! Oh, mon Dieu ! Le temps passera, nous nous en irons pour toujours, on nous oubliera, on oubliera nos visages, nos voix, et combien nous étions, mais nos souffrances se changeront en joie pour tous ceux qui vivront après nous, le bonheur et la paix descendront sur la terre, et se souvenant de ceux qui vivent à présent, on aura pour eux une bonne parole, et on les bénira.
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Sans parler de deux ou trois cents ans, même dans un million d’années, la vie, elle, restera ce qu’elle a toujours été ; elle ne change pas, elle est immuable, elle suit ses propres lois, qui ne vous concernent pas, ou, du moins, que vous ne connaîtrez jamais. Les oiseaux migrateurs (…), ils volent, ils volent, et quelles que soient les pensées, nobles ou pas, qui leur passent par la tête, ils continueront de voler, sans savoir ni pourquoi ni vers quoi. Ils volent, et ils voleront toujours, quels que soient les philosophes qui surgissent parmi eux ; et, d’ailleurs, qu’ils philosophent tant qu’ils veulent, du moment qu’ils volent…
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