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Citations sur Platonov : Le fléau de l'absence de pères (40)

PLATONOV : Il n'y a pas de pire malheur que de ne pas pouvoir se respecter soi-même ! Mon Dieu ! Je ne vois rien en moi à quoi je puisse me raccrocher, rien qui m'oblige à me respecter, à m'aimer un tant soit peu !

Acte II, tableau 2, Scène 3.
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IVAN IVANOVITCH : Dis-lui que tu l'aimes, qu'elle est toujours ta femme ! Apaise-la, pour l'amour du Christ ! Michenka ! Il est des mensonges qui sauvent... Dieu voit que tu es juste, mens donc pour sauver ton prochain ! Viens, viens, je t'en supplie ! [...] Deux mots, et la voilà sauvée ! Les médecines sont impuissantes quand c'est la psychiatrie de l'âme qui souffre !

Acte IV, Scène 10.
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ANNA PÉTROVNA : Cette Grékova, qu'est-elle pour vous, et vous, qu'êtes-vous pour elle ? [...]
TRILETSKI : Ma foi, je n'en sais rien encore... [...] Je lui rends visite, je bavarde, je l'ennuie, je fais un trou dans le budget café de sa maman... [...] Je lui raconte mes histoires, elle me raconte les siennes, et elle me tient par ce bouton, là, elle époussette les petits duvets que j'ai sur le col... Je suis toujours plein de duvets, vous savez bien.
ANNA PÉTROVNA : Et puis ?
TRILETSKI : Et puis, rien... Ce qui m'attire en elle, au fond, c'est difficile à dire. L'ennui, l'amour ? Peut-être autre chose encore, allez savoir... Ce que je sais, c'est que je m'ennuie d'elle à mourir après dîner... Quelques renseignements glanés çà et là m'amènent à penser que cet ennui est réciproque.
ANNA PÉTROVNA : Alors, c'est de l'amour ?
TRILETSKI : Peut-être bien.

Acte I, Scène 1.
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CHTCHERBOUK : Il me soigne mon tour de reins. Mange pas ci, mange pas ça, dors pas sur le plancher... Autant pisser dans un violon. Moi, je lui demande : " Pourquoi tu prends les sous, si tu me guéris pas ? " Et lui : " C'est l'un ou l'autre, qu'il me dit, soit on guérit, soit on se fait payer. " Tu parles d'un zigoto !

Acte I, Scène 14.
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KATIA : Arrêtez ça, madame !
SOFIA IÉGOROVNA : Arrêter quoi ?
KATIA : L'amour. À quoi ça sert, l'amour ? Rien qu'à donner de la honte.

Acte IV, Scène 1.
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OSSIP : " C'est fou, je lui dis, ce que vous me plaisez. Vous êtes tellement, Votre Excellence, une dame haute, et puis sensible, et puis si belle... Jamais, je lui dis, j'ai vu plus belle que vous... La plus belle, au village, la fille au garde champêtre, que je dis, en face de vous, c'est rien qu'un cheval, un dormadaire... Et tendre que vous êtes ! Je vous ferais un baiser, que je lui dis, je crois que je mourrais net ! " Là, elle part d'un d'un grand rire... " Eh bien, elle me dit, fais-le moi, ce baiser ! "

Acte II, tableau 2, Scène 1.
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Le caractère est une force de la nature, l’absence de caractère d’autant plus.
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PLATONOV : Quel Dieu sers-tu, espèce de je-ne-sais-quoi ? Quel homme es-tu ? Non, nous ne ferons rien de bon, nous autres ! Rien de rien !
TRILETSKI : Écoute, Mikhaïl Vassilitch, qui t'a donné le droit de fouiller dans le cœur des gens avec tes grosses pattes froides ? Ton manque de savoir-vivre passe l'entendement !
PLATONOV : La vermine du monde, voilà ce que nous serons ! Nous sommes des gens perdus ! Nous ne valons pas la corde pour nous pendre ! Personne sur qui pouvoir poser les yeux ! Tout est hideux, souillé, usé jusqu'à la trame... Pars d'ici, Nikolaï ! Va-t'en !
TRILETSKI : Tu pleures ?

Acte II, tableau 2, Scène 12.
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PLATONOV : Mais elle raisonne, cette crapule ! Elle y est parvenue par son intelligence, la sale bête ! Il vous fait ça avec une théorie... Quelle ordures la Russie peut-elle encore produire !...

Acte I, Scène 16.
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OSSIP : Je rentre chez moi... Chez moi, c'est la terre pour plancher, et le ciel pour plafond et, les murs et le toit, on les verra jamais... Celui qui porte la malédiction de Dieu, c'est dans cette maison-là qu'il crèche. [...] Ce qu'elle a de bien, c'est qu'on paie pas le foncier...

Acte II, tableau 2, Scène 1.
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