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Citations sur Une banale histoire : Fragments du journal d'un vieil.. (37)

On dit que les philosophes et les vrais sages sont indifférents. C’est faux, l’indifférence est une paralysie de l’âme, une mort anticipée.
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[...] ce qui me déplaît dans mes étudiants d’aujourd’hui ... ils cèdent volontiers à l’influence des écrivains contemporains, et sont complètement indifférents aux classiques tels que Shakespeare, Marc Aurèle, Épictète ou Pascal ; et cette incapacité à distinguer le grand du petit trahit plus que tout leur absence de sens pratique.
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[…] impossible de discuter avec lui. Allez discuter avec un homme profondément convaincu que la plus belle science est la médecine, que les meilleurs gens sont les médecins, les meilleures traditions, les traditions médicales.
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"Connais-toi toi-même" est un conseil très beau et très utile; il est dommage seulement que les anciens ne se soient pas avisés d'en indiquer le mode d'emploi.
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Je regarde ma femme et m'étonne comme un enfant. Je me demande, complètement abasourdi : se peut-il que cette vieille femme obèse, maladroite, qui porte sur le visage une expression obtuse faite de soucis mesquins et de craintes du lendemain, dont la vue est obscurcie par la pensée incessante des dettes et du besoin, qui ne sait parler que dépenses et sourire du bon marché, se peut-il que cette femme-là ait été jadis la Varia si mince que j'ai passionnément aimée pour son bel esprit clair, pour son âme pure, sa beauté et, comme Othello Desdémone, en raison de sa "compassion" pour ma science ? Se peut-il que ce soit Varia, ma femme, celle qui m'a jadis donné un fils ?

[Anton TCHEKHOV, "Une banale histoire" ("Skoutchanïa historia"), Chapitre I, 1889 - traduit du russe par Edouard Parayre pour les Editeurs français réunis, 1971 - trad. revue par Lily Denis pour les éditions Gallimard (Paris), coll. "folio 2 €", 1996 - pages 18-19]
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On dit que les philosophes et les vrais sages sont indifférents. C'est faux, l'indifférence est une paralysie de l'âme, une mort anticipée.
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...L'indifférence est une paralysie de l'âme, une mort anticipée.
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En effet, au bout d' une minute entre mon collègue, le philosophe Mikhail Fiodo-
-rovitch, grand, bien fait, cinquante, d' épais cheveux gris, les sourcils noirs, et
entièrement rasé .C' est un brave homme et excellent camarade.
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J' en réponds sur ma tête, dans les cent cinquante jeunes gens que je vois pres-
-que chaque jour à mes cours, et dans cette centaine d' hommes âgés que je
rencontre chaque semaine, on en trouverait à peine un qui comprît cette haine,
cette aversion pour le passé de Kâtia, en raison de cette grossesse hors mariage et cette naissance d' enfant illégitime.
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Ce n'est pas que la femme soit plus vertueuse ou plus pure que l'homme ; car la vertu et la pureté diffèrent peu du vice, si elles ne sont pas exemptes de mauvais sentiments.
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