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3,42

sur 2046 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai détesté. J'ai apprécié le côté burlesque poussé à l'extrême mais cela n'a pas fait sens pour moi. Pourquoi dépeindre ces événements historiques (la Saint-Barthélémy et les derniers mois de la vie de Charles IX) de cette façon, si outrancière ? Pourquoi un texte si parodique et si caricatural ? le but autant que la raison m'échappent ! Aurais-je raté une interprétation ? Ou est-ce juste un exercice de style (réussi mais longuet pour un texte qui n'aurait d'autre but !) ? Pourquoi en rajouter sur des faits déjà bien assez «gore» et prendre des libertés historiques qui n'ajoutent rien, tant les faits et la folie du roi parlent d'eux-même. Ce roman est court, heureusement, car il y a trop de tout (de clichés, de vulgarité, …) et il est aux antipodes de ma vision de l'histoire.
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Je n'avais aucune idée de ce que j'allais penser de ce roman et maintenant que je l'ai terminé, je ne le sais toujours pas… Cette chronique sera courte car je suis vraiment confuse : je l'ai lu très vite et je me suis laissée entraîner, et pourtant je n'arrive pas à dire ce qui m'a plu.

On ne fait que survoler les événements, on s'y implique pas et on assiste, sans vraiment tout comprendre, au déclin d'un roi qui n'avait pourtant rien de mauvais. Il n'y a rien de profond chez les personnages, pas d'intrigue de palais qui nous tient en haleine, pas de vécu de l'événement majeur du roman (le massacre de la Saint Barthélemy). Ce manque de profondeur chez de tels personnages, pour de tels événements me dérange. J'ai lu que “l'auteur s'entend à désacraliser l'Histoire”, si par là on veut dire qu'il fait perdre tout leur intérêt à ceux qui ont fait la France, je confirme.

On dit également que c'est hilarant. Si la vulgarité est hilarante, alors oui ça l'est. Voir des “ça m'emmerde”, des “fait chier”, des “engueuler”, les jurons de Charly tous plus ridicules et vulgaires que les précédents. La folie de Charly était bien assez présente, il n'était pas nécessaire d'en faire des tonnes avec ce genre de langage. le ridicule de ses frères ou des scènes de chasse dans le Louvre fait plus de peine qu'il n'amuse. Je n'ai pas ri, j'ai plutôt ressenti une gêne devant la violence des propos et des gestes du roi.

Franchement, je ne comprends pas comment j'ai fait pour me laisser entraîner à ce point dans cette lecture alors que rien ne me plaît et que j'ai ressenti un profond malaise à certains moments. Seule chose que j'ai adoré, c'est la dernière scène avec la reine, j'ai trouvé ça juste et bien placé. Pour moi ce roman est glauque et dérangeant, cela pourrait être un aspect très intéressant mais en fait non. le fait de tout survoler rend la lecture assez facile mais ça n'est pas vraiment un point positif.

Je n'irais pas jusqu'à le déconseiller mais si les autres oeuvres de l'auteur sont dans le même ton, je ne retenterais pas l'aventure.
Lien : http://grignoteuse.wordpress..
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Après ma lecture décevante du Montespan, j'étais un peu sceptique vis-à-vis de Charly 9, mais les excellentes critiques m'ont convaincue de tenter une nouvelle fois ma chance avec Jean Teulé.
Cette fois, c'est désormais certain, sa façon de raconter l'histoire ne correspond pas à ma vision, voire me dérange.
Son style est si particulier qu'on y adhère ou pas, je pense que les avis sont forcément tranchés, et le mien est, vous l'aurez compris, très négatif.
Dommage car les sujets qu'il choisit m'intéressent.
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Si mon Club de lecture ne m'avait imposé ce roman, je ne l'aurais sans doute jamais choisi. Ayant lu des critiques mitigées voire négatives chez les blogueurs que je suis, il ne me tentait pas.

Ce roman se lit comme un divertissement même si le sujet est plutôt amer : le massacre de la Saint Barthélemy ne prête pas à rire. Jean Theulé en fait prétexte à nous présenter Charles IX (je me demande d'où vient cette familiarité qui le fait l'appeler Charly) et sa famille. Jamais le récit ne prend de la hauteur ou de l'envergure. Il survole les événements, n'analyse rien, ne met rien en perspective. L'auteur prend des libertés avec l'Histoire et le ton est badin voire même burlesque. On se croirait presque dans un épisode de « Plus belle la vie au château du Louvre ».
Les personnages sont lisses, sans profondeur et aucun n'est sympathique. Pas même Marguerite qui voit son mariage couvert de sang, à peine finie la noce. Ou Charles IX lui-même, jouet aux mains de sa mère Catherine de Médicis, qui mourra jeune dans les affres de la folie. Et que dire de leur langage fleuri où la vulgarité a eu vite fait de me lasser. Jamais je n'ai réussi à le lire au second degré, comme il faut le lire sous peine de le trouver indigeste.

L'excès nuit en tout et cette farce caricaturale m'est carrément tombée des mains. Je le déplore car j'avais apprécié « le magasin des suicides » du même auteur.
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Loin d'être une experte en histoire, j'apprécie tout de même d'affûter mes connaissances par la lecture. Je pensais que « Charly 9 » jouerait ce rôle, mais ça n'a pas été le cas. Je préfère prévenir d'avance, cette chronique sera peu sympathique, car j'ai détesté ce livre.

Si au départ j'étais ravie d'avoir un point de vue moderne sur la vie du tristement célèbre Roi de France, Charles IX, j'ai vite déchanté. La plume de l'auteur m'a énormément rebutée, le vocabulaire employé est beaucoup trop contemporain, pour citer quelques exemples, on y trouve des termes comme « petit mec », « ben », « emmerder » « engueuler ». Bref des mots certainement pas utilisés en 16ème siècle, et des personnages très mal développés, ils n'avaient aucune profondeur, ce n'était que des caricatures. Marguerite est décrite comme une « gothique », incestueuse et frivole (elle était connue pour ses nombreux amants, mais elle n'était pas que ça !) c'est à peine si elle joue un quelconque rôle dans le récit ou encore Henri de Navarre qui est uniquement caractérisé par son odeur de « poisson pourri », pourtant figure emblématique du protestantisme, il n'évoque à aucun moment son dégoût vis-à-vis des catholiques qu'il doit côtoyer alors qu'ils ont massacré une majorité de ses amis la nuit de la Saint Barthélémy, ni même le fait qu'il ait été contraint à se convertir au catholicisme. Je pourrais en dire de même pour tout l'entourage de Charles IX, rien n'est abouti et développé. Pourtant, il y avait là des personnalités emblématiques de l'époque et donc largement de quoi faire, sans forcément transformer son roman en encyclopédie. Je pensais être davantage impliquée dans l'histoire, au final on ne fait que survoler les évènements, c'est dommage car ça aurait pu être bien plus instructif. le mariage de la soeur de Charles IX, Marguerite, qui n'est autre que la future Reine Margot, avec Henri de Navarre, futur Henri IV qui scelle en quelque sorte le massacre de la Saint Barthélemy n'est abordé qu'en quelques lignes. En parlant de ce massacre, là aussi, nous le survolons, des bribes de détails sont disséminées dans le texte, mais à aucun moment on ne le vit. Les complots déjoués ou fomentés par la mère de Charles IX, Catherine de Médicis, ne sont pas non plus détaillés, mais seulement évoqués avec une légèreté déconcertante. En définitive, l'auteur a fait le choix de tout focaliser sur la folie de Charles IX ce qui donne 200 pages de scènes rocambolesques, de dialogues vulgaires, parfois incompréhensibles tant ce jeune Roi sombre dans la folie pure… en soi, l'idée de développer sa folie jusqu'à son déclin était pertinent , mais que l'objet du livre soit exclusivement axé sur ce sujet donne au récit une dimension décousue, surréaliste, puisque soyons honnête, il est compliqué de comprendre un individu qui sombre dans les affres de la folie. Les chapitres n'avaient presque plus aucun sens, et en tant que lectrice j'étais dans l'incompréhension absolue. C'est une immense déception, il y avait tant à dire sur ce Roi et la période qui l'entoure, tant à analyser. Mais non, ce récit est vide de toute perspective, d'instruction et de réflexion, gangrené par cette volonté de bousculer les codes.
Et que dire de toute la vulgarité qui découle de ce livre ! Les insultes sont trop nombreuses, pour n'en citer que quelques-unes : « par la chiasse de la Vierge », « putain, bagasse, chienne ! » « salope de Marguerite, je te compisse, gargouilleuse, truie pisseuse, malefille » « Puterelle, au con gros et mollet rejetant foutre blanc comme lait, qui a perdu son pucelage dès ses onze ans avec son frère Alençon ! », la liste est non exhaustive, et ça a gâché tout mon plaisir de lire. J'ai bien conscience qu'à l'époque, ils ne devaient pas lésiner sur les insultes, nul n'est exempt de défauts, après tout ils étaient des humains au même titre que nous. Et je n'ai aucun doute que la folie qui s'est emparée du Roi ait altéré ses bonnes manières, mais ça ne justifie en aucun cas la vulgarité excessive suintant de ce texte.

Mais pour moi le pire reste la légèreté avec laquelle Teulé relate les événements historiques. Cette période de notre pays a été sanglante et peu reluisante, nombreux sont ceux qui ont péri avec les guerres de religion opposant catholiques et protestants combinés aux maladies et à la famine qui ravageait le pays. Ces événements ont eu des conséquences culturelles, politiques et économiques majeures pour les siècles à venir ! Pourtant, l'auteur en parle avec désinvolture, son humour est malvenu, je ne peux pas le qualifier autrement qu'une insulte. Une insulte à l'histoire et à toutes ces personnes qui ont souffert et péri. En bref, pas de quoi en rire. Et puis entre nous, la familiarité qu'use l'auteur a appelé le Roi Charles IX « Charly » ne fais que confirmer ce mépris que j'ai pu ressentir tout au long de ma lecture. C'était tout simplement grotesque, je suis ressortie très agacée, et accablée par un profond malaise.
De plus, beaucoup de faits ont été relatés d'une manière qui soulève parfois des interrogations, j'avais l'impression qu'il y avait avant tout une recherche de provocation et de faire « sensation » auprès des lecteurs. Comme si une escalade de l'horreur était nécessaire pour donner du sens à son roman, le contexte historique se suffisait lui-même dans son horreur, il n'avait nul besoin d'en rajouter. Ça n'a fait que créer en moi un profond malaise. Alors oui, l'histoire ne peut pas être exacte, les vestiges de ce passé auquel nous n'avons pas assisté sont souvent remis en cause par de nouvelles découvertes ou théories et chacun peut finalement l'interpréter à sa façon. Mais j'ai trouvé l'interprétation de Teulé caricaturale et mauvaise, dont l'unique but m'a semblé être de « choquer » en désacralisant l'histoire.

Je ne recommande pas ce livre, libre à vous de vous faire votre propre avis bien entendu. Et au cas où que cet avis froisse ceux qui ont aimé, sachez que ce n'est que mon avis et je respecte les goûts de chacun, bien que j'avoue m'interroger sur ce qui a pu plaire ici. Je voulais aussi préciser que j'aurais aimé avoir une liste d'avertissements, le livre est violent dans son ensemble, et notamment envers les animaux, sujet auquel je suis particulièrement sensible. Parenthèse fermée, je finirais cette chronique interminable par dire que j'ai dans l'optique de lire la saga qu'a écrite Alexandre Dumas autour de cette période, certes romancée et pas tout à fait fiable historiquement pour cette raison, mais comme l'ont dit de nombreuses personnes : les oeuvres de Dumas auront au moins le mérite d'être littérairement meilleurs.
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J'ai essayé plusieurs livres de Jean Teulé, mais pour l'instant seul le magasin des suicides a réussi à me plaire. J'espérais que celui-ci arriverait à me captiver, malheureusement ce fut loin d'être le cas.

Le résumé raconte toute l'histoire, le récit ne nous apprend rien de plus, rien de moins. Charles IX nous est présenté de manière réaliste sous la plume singulière de l'auteur. Les descriptions sont toujours crues, sans fioritures, nous plongeant tête la première dans la folie de ce roi si particulier.

Son entourage n'est pas plus stable que lui et les trahisons et autres conciliabules terrifient et nous montrent à quel point certaines idées peuvent être désastreuses voire mortelles. Charles est tellement faible et « stupide » que c'en est affligeant. Sa folie est peut-être la seule chose de bien qui lui soit arrivé. le récit est aberrant et nous relate une histoire vraie qui fait extrêmement peur.

Malgré tout je n'ai pas réussi à m'intéresser à ce récit. L'histoire des rois de France ne m'a jamais attirée et ce désintérêt a été flagrant durant ma lecture. L'écriture est toujours aussi agréable et unique, mais n'a pas aidé à capter mon attention. Quant à la vie du roi et à sa folie, cela va sur 50 pages, mais sur plus de 200 non, ce n'est pas possible. Par contre, je ne peux que souligner la façon magistrale dont l'auteur retranscrit la déchéance de Charles.

Vous l'aurez compris, cette lecture a plus été un supplice qu'un plaisir, malgré quelques petits points positifs. Je n'ai pas du tout accroché à ce récit et j'hésite à tenter une autre oeuvre de l'auteur. Je verrai par la suite.
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Celui-là, j'attendais avec impatience de pouvoir le lire ! Quelle déception ! En presque deux semaines, je n'ai réussi qu'à en lire à peine plus de 80 pages, et je m'ennuie... Je jette l'éponge, mettre si longtemps à en lire si peu tellement ça me rase, c'est trop.
Alors pourquoi je n'aime pas ? Peut-être déjà parce que je connais assez bien cette période pour l'avoir étudiée (et grandement appréciée) pour préparer des cours il y a un an et demi. Peut-être que l'image qu'a Teulé de Charles IX ne cadre pas assez avec celle que j'ai (quoiqu'on n'en est pas loin), et que j'ai besoin d'apprendre en lisant (pour l'instant, ça n'est pas le cas, sauf quelques mots de vocabulaire). Ensuite parce que je trouve que Teulé teuléise beaucoup dans ce roman, se vautre dans ses petits plaisirs habituels (d'évocation de puanteur par exemple), en rajoute et surjoue (même si effectivement, les gens s'exprimaient peut-être ainsi à l'époque, de manière à la fois châtiée et très ordurière et imagée) ; si c'est distrayant à petites touches, ça devient lourd quand c'est trop fréquent et que ça remplit les pages.

Alors je le pose à regret mais je le pose. Stop page 86. Peut-être y reviendrai-je, on verra...
Lien : http://ploufetreplouf.over-b..
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Je n'ai pas compris ce que la rumeur encensait. le talent ? La vérité historique ? le sarcasme ?
Je n'ai pas aimé ce roman. Il est vulgaire et truffé d'erreurs historiques. Croire encore en 2011 que Charles IX est responsable du massacre de la St Barthélémy c'est méconnaître l'Histoire de France.
Et ce titre raccoleur est assez abject pour les amateurs de vrais romans historiques.
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Lectrice inconditionnelle de Jean Teulé, j'attendais avec impatience ce nouveau roman historique. L'auteur nous ayant régalé de la vie truculente de Mr de Montespan, je m'attendais à un roman au moins aussi bon. Las, du précédent je n'y ai retrouvé que le langage : grossier, vulgaire... contemporain.
Impossible de trouver un personnage sympathique dans ce panier de crabes qu'était la cour de France. La vie de ce roi est trop brièvement racontée, les faits historiques juste survolés et les autres personnages à peine effleurés. Ce roman n'est en fait que le récit des derniers mois de la vie de Charles IX, de ses tourments, de ses actes de folie et de sa mort. Il est vrai que c'est fort bien documenté, mais on sort frustré de la lecture de ce dernier opus, tant il y avait matière à développer : les évènements qui ont amené à ce massacre par exemple et la personnalité des différents personnages, le frère du roi et sa mère entre autres.
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Comme j'ai bien aimé l'adaptation dessin animé du Magasin des suicides du même auteur, un ami m'a prêté Charly 9.
Alors je sais que c'est un gros carton éditorial de l'an passé, que la plupart des gens que je connais ont beaucoup aimé, mais autant le dire de suite, malgré mon goût pour l'histoire et particulièrement pour la période moyen-âge et Renaissance.. Ben non je n'ai pas accroché.

Il faut dire que je ne connais pas du tout Teulé, donc je ne sais pas ce qu'il écrit d'habitude ( oui, je n'ai même pas lu le Magasin). La couverture laissait plutôt présager quelque chose de sérieux en dépit du titre, Mais voilà l'ami qui me l'a prêté a oublié de me dire qu'il s'agit en fait d'une grosse farce, d'une farce kolossale. Tout y est caricaturé à l'extrême et je ne m'attendais pas à ça: gags de situation (même si certains sont plutôt drôles) et langage mi-grossier, mi-époque. Bon oui d'accord, ça devait jurer à tour de bras à l'époque, mais quand même Ronsard qui s'exclame " ho putain, le sujet!", ça fait bizarre.

L'autre problème, et de loin le plus gênant: que de clichés! Au XXI° siècle, se complaire encore et encore dans le cliché du futur Henri III folle perdue et limite travesti qui joue les hommes de main, et qui fait du vaudou sur son frère, pour le compte de sa mère Catherine de Médicis, présenté comme une espèce de sorcière manipulatrice.. Je croyais qu'on en était sortis, de ce vieux cliché. et visiblement non. Sans compter Marguerite, la reine Margot, forcément incestueuse, forcément sinistre, présentée comme une gothique vêtue de noir qui danse avec un bocal contenant la tête coupée d'un de ses amants.

Rien de nouveau sous le soleil.. on brasse et on touille de vieux clichés.

ensuite le roi Charles, qui devient peu à peu Charly en sombrant dans la folie. Et là aussi quelque chose me gène: il semble impossible d'avoir un portrait de fou qui ne fasse pas plus ou moins clairement référence à Hamlet. En tout cas, c'est l'impression que j'ai. La scène où le roi brutalise sa soeur est un ressemble un peu, beaucoup à celle ou Hamlet rudoye Ophélie- tiens d'ailleurs c'est vrai, dans cette même scène, Marguerite se promène dans le Louvre avec un crâne sous le bras... non, vous n'arriverez pas à me convaincre que c'est juste une coincidence.
Un peu plus loin, c'est une espionne cachée derrière une tenture que le roi tue d'un carreau d'arbalète.. comme Hamlet tuant d'un coup d'épée Polonius caché derrière une tenture. Coïncidence encore?
Je suis sure qu'il y en d'autres encore, car j'ai vraiment eu l'impression que Charles est un décalque de Hamlet, tout au long de ma lecture, mais j'ai la flemme de chercher.

J'aurais voulu apprécier ce livre, mais voilà, trop de clichés, trop de scènes convenues, des références qui sautent aux yeux, un manque global de subtilité.. dommage parce que derrière tout ça, j'ai la sensation que Teulé a du talent et une maîtrise certaine de l'ellipse ( il y en a beaucoup). Mais qu'à trop vouloir faire comique, il s'est enferré quelque part ( car oui, les premières pages, à défaut d'être subtiles - le gentil roi manipulé vs les nobles manipulateurs - laissaient présager quelque chose de plus intéressant.. mais voilà, ça tourne vite en rond)

Je lui laisse donc malgré tout la possibilité de me convaincre, je ne jugerai pas sur un seul roman que j'estime raté, et je lirais le Magasin à l'occasion.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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