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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Premier livre de Walter Trevis que je lis et c'est un vrai plaisir. Pour le résumé, je vous laisse le lire sur Babelio.
Ce bouquin nous parle d'antimilitarisme, d'une solution qu'on les humains de se sauver de la très probable extinction mais détruite par eux à cause de leurs certitudes et de leurs suffisance. Il raconte la solitude d'un être supérieur au milieu de singe sans cervelles, qui tente de les sauver et qui perd sa volonté au fur et à mesure du temps.
Un livre beau, mélancolique et fort qui me donne envie de continuer la bibliographie de l'auteur.
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Peut-être connaissez-vous cette histoire grâce à son adaptation de 1976 avec David Bowie dans le rôle principal. 👩‍🎤Pour ma part, cette lecture a été une totale découverte. J'ai dû laisser passer un certain temps entre ma lecture et cette chronique, incertaine de mon verdict. Une chose est certaine; je ne suis pas restée indifférente. L'histoire qui se raconte ici est sensible, forte, voire pesante. J'ai lu la dernière ligne avec un sentiment de consternation, de profonde tristesse existentielle, lancinante. Autant le dire franchement, pas une lecture “bien-être”. Pour autant, je suis heureuse de cette découverte. L' écriture nous plonge en totale empathie avec les personnages, et c'est précisément cela qui ancre en soi une profonde impression de drame et de gâchis. Pourtant, je ne peux pas parler de coup de coeur. Je pense qu'il me manque une ouverture, une perspective, une conclusion autre que le constat dépressif et déprimant que nous propose Walter Tevis.
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Alors que les personnages rivalisent de pessimisme et sont tous en proie à leurs vices, le roman de Walter Tevis fait la part belle à la dimension psychologique. Et c'est de loin son aspect le plus remarquable. Par ailleurs, il propose également un état des lieux de la société de l'époque et se lance dans une réflexion intéressante sur l'évolution de la grande industrie ainsi que sur la manière dont les anciens prolétaires en sont maintenant les nantis, grâce à l'aide des organismes gouvernementaux et par la dérive d'un certain contrat social. Il soulève ensuite quelques problématiques environnementales et s'inquiète d'une éventuelle guerre, deux sujets paradoxalement très actuels et un peu datés. Ces différents points sont malheureusement disséminés le long d'une trame plutôt faible. En effet, le fil narratif est assez pauvre, de même que certains ressorts. Heureusement, ces défauts sont largement comblés par la réflexion sur le désespoir. Dans ce domaine, Walter Tevis est bon. Vraiment, vraiment bon. Et rien que pour ça, il faut lire ce roman, un jubilatoire concentré de pessimisme qui vous rappelle que si vous êtes dépressif, c'est que vous êtes vivant.
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Walter Tevis (1928-1984) est un écrivain américain de science-fiction et de roman noir. Il n'a écrit qu'une petite poignée de romans mais plusieurs ont été adaptés au cinéma comme L'Arnaqueur par Robert Rossen (1961) avec Paul Newman, La Couleur de l'argent par Martin Scorsese (1986) avec Paul Newman et Tom Cruise ou bien ce roman qui vient d'être réédité, L'Homme tombé du ciel (1963) adapté en 1976 sous le titre L'homme qui venait d'ailleurs par Nicolas Roeg avec David Bowie.
Oui, il s'agit d'un roman de S.F. puisqu'un extraterrestre en est le principal personnage, mais si ce genre ne vous intéresse pas a priori, lisez la suite de ce billet car en fait il s'agit surtout d'un roman psychologique.
Kentucky dans les années 80. Un extraterrestre débarque sur notre Terre. Sous une apparence humaine Thomas Jerome Newton est en mission, s'enrichir fabuleusement en moins de cinq ans en profitant de ses connaissances avancées pour déposer de multiples brevets et utiliser cet argent pour faire construire une navette spatiale.
Certes ce Newton est un peu bizarre, « Grand, maigre, d'immenses yeux d'oiseaux », une constitution affaiblie par la gravité, ce qui l'oblige à vivre en solitaire. Très vite il devient riche et légendaire, menant pas à pas son projet initial. Seuls deux personnes trouveront grâce à ses yeux, Betty Jo, une femme éprouvée par la vie, une solitude elle aussi, réfugiée dans l'alcool, dont il fait sa gouvernante ; et plus tard quand le chantier de construction du vaisseau se constitue, Nathan Bryce, un ingénieur chimiste entièrement voué à son travail mais qui commence à s'interroger sur la personnalité réelle de son patron, cet étrange Newton…
Donc ici pas de monstres ou de mutants, pas de robots fous ou d'actions incompréhensibles se déroulant dans des mondes futurs. Juste trois acteurs, Newton, Betty Jo et Bryce, tous trois liés par ce qui va lentement devenir une amitié complexe, basée au début sur la mystérieuse personnalité du nabab. Cet Alien qui peu à peu devient à l'insu de son plein gré un humain car s'il avait une bonne connaissance de nos moeurs grâce à la longue préparation de son voyage faite de l'étude approfondie de nos programmes télé captés sur sa planète, côtoyer de vrais humains lui ouvre de nouvelles perspectives voire des travers qu'il ne soupçonnait pas (il va se mettre à picoler sec comme Betty Jo)…
Le but initial je l'ai dit était de construire une navette pour que les quelques rescapés de sa planète dévastée par les guerre, viennent sur Terre profiter des ressources de notre monde ; un but corrélé par un autre le précédant, occuper les postes stratégiques sur Terre pour empêcher la guerre nucléaire qui se profile à l'horizon, la paix universelle assurant le confort de vie qu'ils désirent pour sauver leur race.
Et là nous touchons l'un des thèmes du roman, « l'humanité n'a-t-elle pas le droit de choisir la forme de sa propre destruction ? » Sujet d'une discussion qu'auront Newton et Bryce quand plus tard dans le roman, le premier aura abattu cartes sur table et se dévoilera au second. Voilà ce que ce roman qualifié de S.F. contient. Les rapports psychologiques se nouant entre les acteurs, l'affection voire une sorte d'amour entre Newton et Betty Jo, l'amitié certaine entre eux tous et le lecteur qui lui aussi se prend d'affection pour ce malheureux Newton qui finira mêlé contre sa volonté à la lutte de pouvoir entre Républicains et Démocrates car en toile de fond, les problématiques du monde d'alors ne sont pas esquivées.
Un excellent roman qu'il serait très dommage de ne pas lire.
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Alors, avec L'homme tombé du ciel, nous sommes dans les années 60 aux États-Unis. C'est une période pesante, la seconde guerre mondiale est toujours dans les esprits et nous sommes en pleine guerre froide. Une chose qui est bien transcrite dans ce roman, c'est la peur de la guerre qu'ont les humains. Nous avons donc Newton, qui débarque sur terre dans le but de construire une navette pour pouvoir faire venir sur notre planète les quelques survivants de la sienne.

J'ai bien aimé cette lecture, surtout de par les thèmes et messages qui y sont abordés. Newton de par son histoire sur sa planète, amène à se poser des questions… En effet, sa planète est au bord de la destruction de part les guerres et de part l'épuisement des ressources naturelles. Il y a donc pour l'époque où a été écrit ce roman une critique de la société. Malheureusement, j'ai tendance à dire que plus de 50 ans après, nous pouvons faire le même constat sur notre société.

Après dans le roman, j'ai trouvé qu'il ne se passait pas énormément de chose, même si sur la fin cela s'accélère un peu. Par contre, il y a, un peu en fil rouge de ce roman, le thème de la solitude, un thème que j'apprécie particulièrement. Les trois personnages principaux, Newton, Betty Jo et Nathan Brice véhiculent cette solitude, triste et angoissante parfois. C'est toujours un sujet qui fait mouche chez moi.

Voilà donc un nouveau classique de la science-fiction que Gallmeister nous propose cette année et c'est une très bonne idée.
Lien : https://readlookhear.wordpre..
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J'ai découvert une plume qui m'a plu. Elle est immersive, fluide et concise. le travail de traduction rend vraiment bien. La(e) lectrice (eur) est comme une petite souris. Elle (il) s'infiltre dans les différentes scènes. Elle (il) est spectatrice (eur) indiscret(e) et témoin de toutes les étrangetés. Sans doute, est-ce grâce à cela que j'ai été aussi rapidement plongé dedans. Au bout de 10 chapitres, nous nous sommes dit que lire un seul chapitre tous les jours serait compliqué. le chapitre nous avait à peine happés que l'on devait arrêter notre lecture et attendre le lendemain. Nous nous sommes concertés, nous avons décidé de passer à deux chapitres par jour. Ce rythme était clairement plus adapté. Les chapitres sont plutôt courts dans la première partie et beaucoup plus longs dans la deuxième partie. Je dirais que c'est dommage qu'il ait abandonné les chapitres courts, car ils auraient été appropriés pour nous laisser digérer cette fin et renforcer l'attente.

Dès les premières pages, nous sommes au côté de Newton. Il est étrange. Un épisode impliquant une saucisse m'a déstabilisée et fait pouffer de rire. J'ai cru que j'avais mal lu. Je ne dirais qu'une chose : « quelle considération pour une saucisse ! » Puis les pages défilent. La lecture est fluide. Newton intrigue, son étrangeté fait sourire et déstabilise. Parfois, je me disais, mais les humains qui interagissent avec lui sont soit aveugle, soit idiot ou les deux !
La suite de ma chronique :

Lien : https://lesparaversdemillina..
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J'ai découvert l'auteur grâce à son roman le jeu de la dame qui a été adapté en série qui cartonne sur Netflix. Ici, je le découvre dans un autre style, de la science-fiction pure. En effet, nous faisons la connaissance d'un certain Newton, et aucun suspense sur d'où il vient car dès le départ nous sommes informés que c'est un extraterrestre venu seul de sa planète détruite par les guerres et dont la civilisation va disparaître. Et il vient chercher de l'aide sur Terre, mais qui pourrait l'aider sans le prendre pour un envahisseur? Et surtout comment les être humain vont réagir face à la présence de quelqu'un qui leur ressemble mais qui n'est pas comme eux comme le souligne ce passage : " Il ne pouvait pas avoir des verrues; mais un ulcère à l'estomac, la rougeole, des caries dentaires pouvaient l'affecter. Il était humain. Sans être, à proprement parler, un homme. Et, à l'image de l'homme, il pouvait éprouver amour, peur, douleur physique intense, apitoiement sur lui-même."
Une histoire fort intéressante et assez passionnante avec un message très fort concernant la survie de l'espèce et le futur qui nous attend.
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Autant déjà vous dire que je n'ai pas du tout aimé le film avec David Bowie. Donc, j'y suis allé avec des pincettes pour l'origine : le roman qui nous raconte les fortunes & infortunes de Thomas J. Newton, un extra-terrestre à l'allure très terrien, jeté sur terre, en provenance d'une planète lointaine, qui abrite, les Anthéens. Il étudie les humains grâce à l'ingurgitation intensifs des programmes de télévision de sa nouvelle terre d'accueil : il a entrepris un long voyage dans l'espace pour rejoindre la terre dans une tentative désespérée de sauver cette race si similaire au Anthéens. Il a une apparence très proche de celle d'un humain, et parvient en conséquence à se fondre facilement dans la foule et à atteindre son objectif pour créer une différence : amasser une immense fortune, en exploitant les brevets de la technologie High Tech de sa planète, au service de la terre.
Au fur et à mesure que l'histoire se développe, on ressent la grande la solitude existentielle qui étreint cet émissaire stellaire d'une civilisation bien plus avancée que la nôtre. Mais tout aussi autodestructeur et qui a fini par périr dans des guerres nucléaires interminables.
de plus, son physique assez délicat semble inadapté à notre monde, ce qui lui procure de la souffrance. Newton prend progressivement une conscience de la difficulté de sa mission, qui implique d'éloigner l'humanité du sort que se sont infligés les Anthéens.

Une rencontre fortuite, celle de Betty Jo, qui va devenir son soutien, transmettra son goût prononcé pour la boisson alcoolisé. Puis celle de M. Brice, un chercheur désabusé qui cache sa véritable nature. Ils vont redonner à l'extra-terrestre en mission secrète un second souffle, et lui permettre d'échapper à une solitude insurmontable. Newton va même pouvoir commencer la deuxième étape de son impossible projet, la construction d'un vaisseau spatial qui parait destiné à ramener sur terre les derniers extra-terrestres pour aider l'humanité. le roman se laisse bien lire, et l'histoire écrite en 1962 est étonnante d'actualité.
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Je ne peux pas dire que je suis un fan de science-fiction, mais le résumé m'a directement intrigué et j'avais lu du même auteur « L'oiseau moqueur » qui m'avait bien plu.
Dans ce récit, un extra-terrestre appelé Newton débarque sur Terre après un long voyage pour tenter de la sauver. Je pensais qu'il y aurait une partie satirique sur la façon dont les humains ont de s'habiller, leurs coutumes et modes de vie. Mais Newton a préparé sa venue en nous étudiant donc il n'y a pas son avis spontané en arrivant.
Newton fait face à de nombreux problèmes : la gravité, la chaleur, mais surtout la bêtise des Hommes. Ce roman est une critique déguisée de la société, de l'absurdité administrative et politique ainsi que des vices humains.
« L'homme tombé du ciel »… un si beau titre pour ce roman plein de charme. Il se trouve qu'on se lit d'affection pour ce personnage et il nous fait réfléchir. C'est finalement une mise en garde : voilà ce qui nous pend au nez si on continue ainsi. Surtout que ce roman date de 1963 !
Un roman fort, triste, mais instructif et marquant.
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Un extraterrestre atterri seul sur la terre. Il a l'air humain à quelques détails près. Il fait rapidement fortune en exploitant des brevets sur des technologies extraterrestres et utilise sa fortune pour construire une fusée dans le but de faire venir les habitants de sa planète qui se meurt, suite à des guerres sans fin. Mais le FBI et la CIA s'en mêlent. Une histoire originale et très agréable à lire, dans un climat assez sombre où la guerre n'est pas loin et où les citoyens sont très surveillés. Écrit dans les années 50, ça sent la guerre froide et le McCarthisme.
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