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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Yprat , Baie des naufragés . Quatre mots . Quatre mots qui sonnent comme autant de menaces , un lieu où ne subsistent que quelques maisons , un lieu qui n'en comptera bientôt plus qu'une ...La jeune Suzy est retrouvée morte , son corps rejeté par les eaux noires . Terrible deuil , terrible besoin de savoir pour une mère dont la détresse va muer peu à peu au point de détourner la vindicte populaire contre elle . Allez donc laver votre linge en famille lorsque les eaux mortelles sont noires ....
Ce roman c'est une incroyable descente au plus profond des àmes ,.Le lire , c'est accepter de se laisser immerger dans un cloaque nauséabond , de se trouver là, penaud , devant un tsunami de boue ...Ils y sont tous , les personnages , et on les croit , on les comprend , on les suit , on les épie , on les observe...Mais où va - t - on ?, ça , mystère. Et pourtant , l'addiction est bel et bien là ...L'autrice maîtrise son sujet , agite devant nos yeux , sorte de muletas rouges , des personnages qui ne laissent voir d'eux- mêmes, que ce qu'il faut en savoir , juste ce qu'il faut pour nous engluer , nous faire absorber des eaux noires jusqu'à plus soif , jusqu'à la lie . C'est un roman psychologique fort bien écrit, avec des dialogues de très bonne tenue , au rythme assez rapide pour ne jamais lasser , et assez lent pour mieux nous " alpaguer " et nous faire macérer dans la mélasse d'une société en lambeaux .
Je partage tout à fait les excellentes critiques et les très belles notes attribuées par les amis et amies babeliotes et je ne peux que joindre mon avis conquis aux leurs . Un très bon roman noir qui ne pourra que vous séduire.
J'aurais voulu être rapide , ne vous en dire que deux mots , mais j'ai été une fois de plus bien bavard , il est vrai que la qualité de ce roman mérite qu'on s'y attarde ...Allez , quatre mots , considérons que je vous en ai dit quatre mots ...Il paraît qu'en quatre mots , on peut changer le cours d'une vie ... Si , si , je l'ai lu quelque part, il y a ....Tiens " Yprat . Baie des naufrages ." Ça fait bien quatre mots , ça ? Et bien voilà, vous n'avez qu'à y aller et vous me direz ...ou pas . Allez , bon courage , ça va décoiffer....C'est gluant , ça oui , mais pas glauque , non pourtant , " ça pique " . Bon vent .
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Elle court, elle court la rumeur…

Quand les eaux noires de la Baie des Naufragés recrachent sa fille, c'est la vie entière de Josefa qui bascule. Plus rien ne sera jamais comme avant.

Désespérée, elle semble prête à tout pour découvrir la vérité, quitte à s'en prendre à la population locale et aux rares voisins ne lui ayant pas déjà tourné le dos. Elle se mue en une personne vindicative qu'il va être plus facile de détester que de plaindre.

À la faveur d'un terrible corbeau qui vient encore envenimer les choses, la haine et les rancoeurs remontent à la surface faisant fi des dommages collatéraux. Secrets honteux et vieilles histoires au remugle poisseux se font jour.

L'engrenage mortel ne fait que commencer. Tic-tac, tic-tac…



Quel bonheur années après années de découvrir les romans d'Estelle Tharreau !

Une écriture qui se densifie, un style toujours plus maitrisé, un indéniable sens de la noirceur et du suspens qui rendent son univers aussi particulier. Pas besoin d'effets grandiloquents ou d'une débauche de gore, l'intérêt est ailleurs. Dans un soin particulier à raconter des histoires, à installer des atmosphères troubles, tout en se renouvelant à chaque fois.

Laissez-vous emporter par le tourbillon des Eaux Noires, vous n'allez pas le regretter !

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Depuis la mort de son mari, il y a huit ans, Joséfa élève seule sa fille. Pour subvenir à leurs besoins, elle est forcée de travailler de nuit. Cependant, son salaire ne lui a pas permis de payer une nourrice pour Suzy. Aussi, elle l'a responsabilisée, a investi dans des téléphones portables et a confié les clés de son domicile au voisinage. Suzy a maintenant dix-sept ans. Joséfa est obligée de relâcher un peu sa surveillance et de laisser l'adolescente sortir avec son amie, Léane. Mais un week-end, la jeune fille ne rentre pas. Son corps est retrouvé dans la Baie des Naufragés : il a été rejeté par les eaux noires.


L'enquête piétine et Jo se bat pour que sa fille ne soit pas oubliée. Hélas, elle se heurte à l'indifférence et à l'hostilité des habitants d'Yprat. La victime et sa mère sont jugées et condamnées par la vindicte populaire. Les visites quotidiennes de Josefa, au commissariat, exaspèrent les policiers. Peu de personnes lui offrent une écoute ou de l'empathie. Sa détresse dérange, « comme si le malheur et la tristesse pouvaient être contagieux » (p. 43). Certaines personnes sont infectes avec elle, leurs paroles et leurs attitudes sont abjectes. Seuls quelques voisins ne la fustigent pas, mais ils restent silencieux : ils ne sont pas nombreux à lui offrir du soutien. Tous veulent préserver leurs secrets.


Cependant, un corbeau dévoile les vices de chacun. Que sait-il ? Quelles sont ses intentions ? L'assassin se cache-t-il parmi ses cibles ? Ses révélations ont des répercussions tragiques, alors que le meurtrier de Suzy est toujours en liberté. Une toile terrible se tisse autour de la ville. « Tic tac, tic tac » l'engrenage s'enclenche, dès les obsèques de l'adolescente. Même en ce jour funeste, rien n'est pardonné à sa mère, sa douleur n'est pas respectée, les vampires n'acceptent pas ce qu'ils considèrent comme un affront. J'ai été choquée par l'animosité envers Jo. Malgré son deuil, elle ne bénéficie d'aucune indulgence. Alors qu'elle souffre, on ne lui passe rien. Malheureusement, le rejet qu'elle provoque s'étend à toutes les ramifications de la ville et l'enquête s'enlise. Même si la personnalité de Jo n'attire pas la sympathie, l'ostracisme dont elle est victime est révoltant. Cela m'a sidérée, pourtant, j'ai conscience que c'est une réalité. La souffrance dérange et entraîne le rejet. de plus, les racines du mal sont anciennes, comme le montre la rancoeur de certains individus. La passivité est, elle aussi, nocive. Certaines personnes se retirent par instinct de protection.


La suite sur mon blog…


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Ne pas sombrer dans les clichés en rédigeant un avis : tout sauf facile. Je pourrai vous dire qu'Estelle Tharreau sait se renouveler à chaque roman, montrant à chaque fois toute la palette de son talent. Ce serait dit, et je serai tranquille, je pourrai aussi réutiliser la formule pour Il était une fois la guerre, son nouveau roman, que je vais chroniquer prochainement. Ce serait, cependant, réducteur.
Nous sommes dans la Baie des naufragées, et une jeune fille de 17 ans vient d'être assassinée. Une de plus. Si ce n'est que l'enquête piétine. Une de plus. Les médias sentent bien, cependant, qu'ils tiennent une "bonne" affaire - la mort d'une jeune fille fait toujours vendre, il suffit de savoir s'y prendre. Seulement voilà, Joséfa, la mère de Suzy, la victime, n'est pas une "bonne cliente" pour la presse, loin de là. Elle n'est pas la figure de la mère courage, prête à se montrer dans les journaux, à la télévision, pour que l'on n'oublie pas sa fille, voire même pour qu'on la réhabilite. Oui, si l'on ne peut pas placer une victime sur un piédestal, pourquoi ne pas la mettre plus bas que terre ? C'est ce que tout ou presque vont faire, comme s'il était plus acceptable de ne pas trouver le coupable si la victime avait mérité son sort. Horrible ? Oui. A nous, lecteurs, de nous interroger sur ce que nous trouvons acceptable, ou pas, en matière de justice. Liberté, égalité, fraternité ? Cela dépend - pour qui. Et Suzy ne sera pas la seule victime jugée "indigne".
Est-ce une manière aussi pour les habitants de se protéger ? du moins, c'est un moyen de ne pas s'interroger, parce qu'il apparaît que le coupable est sans doute l'un d'entre eux. Tous ont quelque chose non pas à cacher, mais quelque chose qu'ils n'ont pas vraiment envie de révéler. Ils sont tellement centrés sur eux-mêmes qu'ils ne se disent pas qu'il suffirait qu'ils parlent, peut-être, qu'ils révèlent certaines choses, sans doute, pour que peut-être l'enquête avance. Non, tant qu'ils dorment tranquilles, chez eux, en se disant que ce n'est pas leur faute, que le responsable, c'est l'autre sans doute, tout va bien. Tout va même très bien. Jusqu'à ce qu'un corbeau se manifeste et renforce le climat nauséabond qui régnait dans la baie des naufragés.
Ce n'est pas que l'enquête prend son temps, c'est que l'enquête prend du temps, nous rappelant que la vie n'est simple, que la résolution d'une enquête ne panse pas nécessairement les plaies. Peut-être que je spoile un peu. Mais qui peut vraiment croire que l'identification d'un coupable résout tout ?
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C'est encore une fois un régal de découvrir le dernier thriller d'Estelle Tharreau.

Cette fois je me suis laissé emporter au bord de la mer où le corps de Suzy a été découvert, c'est un démarrage en lecture assez sombre et humide.

Pour Joséfa sa maman, c'est le début d'un combat contre tous les habitants de la baie des naufragés afin de connaître la vérité sur la mort tragique de sa fille.

L'auteure encore une fois nous transporte dans une enquête qui va durer deux longues années, une enquête qui mène à rien. Un nouveau policier Thomas Casano est sur l'affaire et lui ne va pas se faire berner par tous gens.

Dans cette histoire il y a beaucoup de suspects mais c'est souvent ceux à qui on devrait donner notre confiance qui sont les pires.

Ce thriller m'a beaucoup plu et jusqu'à la fin je suis resté surprise par la tournure des évènements.

Au départ, j'étais chagriné par la mort de Suzy et la souffrance de Joséfa. Décidément dans son deuil, elle ne va pas être réconfortée par les habitants aigris de la baie des naufragés. Il y a beaucoup trop de secrets cachés dans cet endroit maudit.

Je vous conseille vivement de lire ce roman car il est surprenant.

Merci beaucoup aux éditions Taurnada pour leur confiance.




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Joséfa vit seule avec sa fille Suzy, depuis le décès de son mari. Elles habitent dans une maison isolée, située dans la baie des naufragés. Là, seuls quelques voisins y résident. Lorsque le corps de Suzy est découvert, personne ne semble avoir rien vu. Dès lors, c'est un combat sans fin qui va débuter pour Joséfa et pour retrouver le coupable.

C'est un excellent roman que je viens de découvrir. La plume d'Estelle Tharreau gagne à chaque fois plus de densité au fil de ses publications. Ici, l'atmosphère de son récit gagne en densité au fur et à mesure.

Tout au fil des pages, j'ai ressenti toute la détresse de cette mère qui fera tout pour retrouver le coupable. le personnage de Joséfa est remarquablement construit. L'auteure a su en faire un personnage profond.

Estelle a su me surprendre et je n'ai pas vu venir le dénouement. Il faut dire que les personnages semblent tous avoir quelque chose à cacher et que tous peuvent paraître suspects. Les histoires personnelles de tous les personnages secondaires se dévoilent avec parcimonie, pour faire monter le suspense.

Ce récit est un véritable roman d'atmosphère. Estelle a su retranscrire une ambiance particulièrement pesante tout au fil des pages. Elle a réussi cela avec brio.

La plume de l'auteure est d'une grande fluidité. Les petits chapitres permettent de rythmer l'histoire et les pages défilent. le style est addictif.

Un roman à l'atmosphère pesante et très réussi. Chaque personnage est bien construit, et le suspense monte au fur et à mesure, jusqu'au dénouement surprenant et inattendu. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Bluffant, ce roman est bluffant.

Une disparition, un meurtre, un corbeau, des suspects, des amis et une mère folle de douleur.

Prenez ces ingrédients et Estelle Tharreau nous tient en haleine jusqu'au dénouement étonnant. J'ai suivi Jo dans sa douleur, dans sa folie, dans sa quête de vérité.

Un excellent et haletant moment de lecture
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Encore une auteure française de thrillers/polars/romans noirs talentueuse que je viens de découvrir, emballée par "Les eaux noires".
Dans la Baie des Naufragés ( nom déjà fort inquiétant...) dans la petite ville balnéaire d'Yprat, dans le Nord, quatre maisons se côtoient à l'écart de tout; dans l'une d'elle, Josefa, veuve, travaille de nuit sur une aire d'autoroute pour assurer sa subsistance et celle de sa fille, Suzy, 17 ans. Un matin, Suzy a disparu; son corps sera rejeté par les eaux noires de la baie, elle a été assassinée.
Ce qui rend ce thriller particulier et intéressant, c'est que l'auteure ne se concentre pas sur l'enquête, d'ailleurs bâclée mais sur les habitants de la Baie; chacun a quelque chose à cacher, chacun épie les autres, chacun médit sur les autres. La majeure partie de l'intrigue est narrée du point de vue de la mère dévastée, vengeresse à tout prix, prête à répandre des rumeurs, une sorte de harpie défigurée par la douleur.
Ce qui m'a frappé, c'est qu'aucun personnage n'est sympathique, même pas la victime. Ils sont tous psychologiquement fouillés, avec leurs lâchetés, leurs mensonges, leurs désirs peu avouables. L'auteure prend un malin plaisir à insister sur les traits disgracieux et sur les caractères détestables.
Estelle Tharreau installe une atmosphère pesante, malsaine, noire; tout est lugubre : les eaux, la maison de Josefa délabrée, la station-service de nuit, les racontars. Elle livre l'image d'une petite communauté où les rumeurs enflent et peuvent tuer; elle nous englue dans la petitesse poisseuse de cette petite vielle et j'avoue, que le roman terminé, j'ai eu envie de bonnes goulées d'air frais.
Malgré cette originalité, les codes du thriller sont là : fausses pistes, mensonges, indices habilement distillés, suspense.
En résumé, un excellent thriller que j'ai dévoré. Comment ai-je pu passer à côté de cette auteure? Nul doute que je vais aller voir du côté de ses précédents romans.
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Magistral "coup de coeur" pour ce sixième roman. Jo restera un personnage inoubliable. Une mère qui va résister, malgré le désespoir de ce deuil qu'elle ne pourra faire qu'une fois l'assassin de sa fille retrouvé.

Un bon thriller débute avec le choc d'une découverte macabre, poignante ou un crève-coeur comme ici. Ensuite l'ambiance a une très grande importance et l'auteure a su nous y entraîner, on navigue en eaux troubles d'un bout à l'autre du récit. Une atmosphère lourde, ombrageuse, l'impression d'être dans un brouillard épais constamment. Des protagonistes mystérieux pour lesquels la confiance et les non-dits ne sont pas d'actualité. le doute toujours présent. Chacun des personnages est décortiqué, analysé avec minutie. Et la vérité qui ne sortira qu'au bout du chemin de la Baie des Naufragés. Jo y mettra une force surhumaine pour découvrir ce qui est arrivé à sa fille avec ce sentiment de culpabilité qui la ronge.

"Coupable d'avoir laissé sa fille seule la nuit. Coupable de ne pas avoir compris qu'elle devenait femme. Coupable de s'être réfugiée dans une confiance aveugle. Coupable d'avoir laissé faire pour ne pas déplaire…"

Voilà un thriller psychologique avec enquête qui nous tient en haleine du début à la fin. Une écriture à la fois délicate et percutante. L'énigme se déroule avec modération, plusieurs pistes s'ouvrent, plusieurs dommages collatéraux, des accusations innommables autour de Jo et sa fille.

Estelle Tharreau est auteure de thrillers mais aussi de nouvelles d'anticipation que l'on peut télécharger sur le site des éditions Taurnada. Elle excelle dans ces deux genres. Je remercie vivement Joël Maïssa et les éditions Taurnada de m'avoir permis de lire ce titre.


Lien : https://passionlectureannick..
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Cela faisait quelques mois que Les eaux noires était dans ma bibliothèque et je n'avais pas encore trouvé le moment de le glisser dans mes lectures. Et puis, j'ai eu une brusque envie de changer de style, de lire quelque chose d'un peu noir. C'est ce que promettait le titre non ?

Dès les premières pages, j'ai été subjuguée par la plume d'Estelle Tharreau, sa manière de décrire les choses, avec poésie, force de figures de style et cette part un peu sombre; sa capacité à faire naître les images dans ma tête avec précision et surtout sa vision de l'homme. Les eaux noires est extrêmement bien écrit, extrêmement bien construit. Au delà de la mort d'une adolescente et de la recherche de son assassin (si vous vous attendez à une enquête de police, passez votre chemin, elle est inexistante ou presque), l'auteure décortique la nature humaine à travers les habitants de la Baie des Naufragés.

A la troisième personne du singulier, elle détaille, de manière simple et précise, les agissements des différents protagonistes. Elle nous dévoile, à la manière d'un enquêteur passant en retour le profil des suspects, les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres. Celles qu'ils ont eues. Et ce qu'elles sont devenues. Au centre, il y a Joséfa. Joséfa et sa descente aux enfers lorsqu'elle apprend la mort de sa fille, Suzy, autour de laquelle sa vie tournait. Lorsqu'elle apprend qu'elle ne connaissait peut être pas si bien son enfant. Estelle Tharreau retranscrit avec doigté les réactions des autres vis à vis d'elle; la manière dont elle passe de la femme qu'on plaint à celle qui agace. le fait que tous sont attirés par le malheur tant que ce n'est pas le leur et qu'ils retournent avec une grande facilité vers leur petite vie tranquille, oubliant Suzy aussi vite qu'ils se sont intéressés à elle, ou qu'ils lui ont inventé une vie dissolue.

C'est un roman qui parle de la noirceur des hommes. de la manière dont ils détournent le regard lorsque ça les dérangent. de la manière dont ils répandent les ragots et jugent de manière unilatérale. C'est un roman qui met à mal la confiance que l'on porte aux autres, qui côtoie la folie des non-dits, qui suggère qu'on ne sait jamais ce qu'il se passe derrière la porte close d'une maison endormie. Et surtout, c'est un roman qui illustre de la pire des manières la puissance des mots, des médisances, de l'effet de masse.

Tout est terriblement bien pensé, tout est terriblement révoltant. Mais une fois que l'engrenage est en marche, rien de peut l'arrêter, et chaque petite action va en entraîner une nouvelle. du désespoir d'une mère en deuil au sang froid d'un meurtrier, il suffira qu'un enquêteur un peu particulier, qui ne mâche pas ses mots et fait des traits d'esprit, entre en scène pour que cesse l'apocalypse.

C'est en tapant ces mots que je me rends compte à quel point j'ai aimé ce roman et sa structure parfaite, jusqu'à sa conclusion.


Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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