AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 177 notes
5
61 avis
4
40 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore une super histoire, poignante et pleine de rebondissements que je n ai pu lâcher qu une fois arrivée à la dernière page

Cette mère qui ne vit que pour sa fille, ne peut se satisfaire de cette pseudo enquête.

L autrice nous fait ressentir le dénuement de cette mère et son déni devant cette enfant grandi trop vite.

On est plongé dans cette ambiance de non dits, de secrets qui semblent inavouables avec des personnages forts et d autres qui nous font de la peine.

On est dans une sorte de huis clos où la tension est palpable, où les esprits s échauffent bien trop vite et au détriment de la vérité.

Et quelle vérité...

Et un épilogue qui m a royalement étonnée, je ne m attendais pas à ce geste de la part de cette personne

Que de vies plongées dans les eaux noires

Un super moment de lecture pour ma part

Belles lectures à tous
Commenter  J’apprécie          10
Un superbe roman, noir à souhait comme le laisse entendre son titre. L'auteur l'art de nous plonger dans cette petite communauté, ou les secrets de chacun vont empoisonner l'enquête pour le meurtre de Suzy. Et très franchement, c'est un plaisir de lecture du début à la fin, avec en toile de fond toute la misère humaine, tous les mensonges, et toutes les lâchetés dont peuvent être capables les hommes. N'hésitez à pas à plonger dans ces « Eaux noires », c'est un très bon moment de lecture garantie.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai beaucoup aimé le personnage de Joséfa. L'auteure a complètement réussi à rendre sa solitude et son désespoir très réels. Finalement, elle a également montré que, dans notre monde, il faut se méfier de ceux qui nous entourent. La part humaine est parfaitement bien retranscrite, on voit le côté sombre comme le bon côté des êtres humains que nous sommes. Comment chacun réagirait si c'était son voisin, son ami, son collègue de travail qui vivait cette situation, ce drame ?
On se trouve sur une ile, l'atmosphère est sombre et effrayante, les personnages nous paraissent tous antipathiques, bref, ce huit clos nous plonge dans l'horreur de l'âme humaine... Des secrets, des non-dits, des menaces et des doutes, voilà ce que l'auteure propose à ses lecteurs... Alors si vous aimez ces atmosphères noires, n'hésitez pas !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          10
Un autre roman réussi pour cette auteure formidable de thrillers noirs !

Après avoir eu un gros coup de coeur pour LE DERNIER FESTIN DES VAINCUS, je me suis plongée dans ce nouveau thriller psychologique sombre et j'ai retrouvé la plume particulière et ô combien efficace dans ce genre d'Estelle Tharreau.

Le roman débute avec la disparition et la mort de la jeune Suzy. Dans ce huis clos, nous assistons à la descente aux enfers de sa mère, Josépha.

On est bien sûr bouleversé pour cette pauvre femme, mais la plume de l'auteure nous emmène encore plus loin dans cette atmosphère sombre. On ne peut pas sortir indemne de cette lecture tant les personnages sont tourmentés, et l'aspect psychologique humain est développé à l'extrême. C'est probablement ce qui rend cette auteure si incroyable et ses histoires intrigantes et quelque peu épouvantables à la fois.

J'ai également beaucoup aimé la fin de l'histoire qui est dévoilée de façon inattendue. Souvent, les dernières pages d'un thriller révèlent l'intrigue de manière un peu abrupte, mais ici ce n'est pas du tout le cas. Cette auteure fait preuve de beaucoup de ressources et d'imagination dans son écriture !

Je ne suis pas une inconditionnelle des romans noirs, mais la plume de l'auteure est tellement addictive et ses histoires tellement bien racontées que j'ai beaucoup aimé ce roman, et que le prochain est déjà dans ma liseuse !
Lien : https://www.catherinejeanaut..
Commenter  J’apprécie          40
Estelle nous plonge directement dans son roman machiavélique.
L'histoire débute avec la disparition , et la découverte du corps de Suzy , jeune ado de 17 ans .
une jeune fille découverte avec des dessous allégeant, attirant le regard et les pulsions masculines.
Une enquête qui s'avère difficile.
Le désespoir d'une mère, Flo qui sombre dans les méandres de la folie.
Jusqu'où peut elle aller pour venger et retrouver l'assassin de sa fille.
La mémoire de Suzie , est salie, elle est décrite comme une fille facile, frivole.
Une petite ville où tout le monde suspect tout le monde.
Un univers de délation.
Des secrets cachés , des non dits.
Un corbeau qui révèle des éléments mettant en cause des personnes susceptibles d'être coupables.
Une mère que la vie n'a pas épargnée , une vie précaire , un travail de survie dans uns station service, et le décès de sa seule raison de vivre sa fille.
Elle devient la bête noire d'Ypart.
Estelle nous manipule tout le long de ce roman, elle nous ballade , même en tant que lecteur elle arrive à nous faire douter de l'innocence des personnages
Un vrai casse tête.
Une vraie empathie pour Flo.
Une femme qui se remet en question, et se sent coupable, du décès de sa fille.
Une femme qui doit faire face ,aux dires des gens de son village , la décrivant comme une mère irresponsable, et que se fille était une prostituée.
Comment réagir à ces propos ignobles
Comment pourra t'elle se reconstruire.
Un vrai thriller psychologique qui nous tient en haleine du début à la fin.
Une lecture addictive,, un livre que ne l'on peux pas lâcher.
Une histoire prenante.
Une écriture fluide et visuelle.
Une atmosphère suffocante, oppressante.
Un thriller noir psychologique, on ne sort pas indemne de cette histoire
Une vraie pépite.
Commenter  J’apprécie          30
Bluffant, ce roman est bluffant.

Une disparition, un meurtre, un corbeau, des suspects, des amis et une mère folle de douleur.

Prenez ces ingrédients et Estelle Tharreau nous tient en haleine jusqu'au dénouement étonnant. J'ai suivi Jo dans sa douleur, dans sa folie, dans sa quête de vérité.

Un excellent et haletant moment de lecture
Commenter  J’apprécie          130
Avec ce roman de @estelletharreauauteure , je me suis retrouvée engluée dans une ambiance malsaine, pesante. J'ai été prise dans un engrenage sordide.
🎆
L'auteure casse les codes :
Avec la victime, que faisait la fille de Joséfa seule la nuit avec des dessous affriolants ?

Avec la mère, loin de l'image d'une mère courage admirée, Joséfa est condamnée, cupabilisée par l'opinion publique. La détresse de cette mère vengeresse dérange.

Avec les suspects : on sait que le coupable se trouve dans le voisinage mais les parts d'ombre de chaque personnage sont analysées, décortiquées. Haine, rancoeur, secrets honteux...
Tous les personnages détiennent une part de vérité et le Corbeau ne fait qu'attiser la défiance entre eux...
🎆
Bref un roman psychologique brillant.
Commenter  J’apprécie          10
Bonjour mes amis!
Aujourd'hui je vous parle d'un excellent thriller, Les eaux noires d'Estelle Tharreau, de la maison d'éditions Taurnada, que je remercie de leur confiance!
J'avais déjà lu et chroniqué, un autre roman de cet auteur, d'une guerre à l'autre, que j'ai adoré, et apprécié l'écriture fluide de l'auteur, et surtout la psychologie de ses personnages dépeints avec précision!
Pourquoi les eaux noires, c'est parce qu'en hiver la mer se teinte d'anthracite et de marron, la mer qui borde trois demeures figées dans la baie des naufragés, et au bout loin de tout un quatrième où deux femmes y vivent Josépha et Suzy, 15ans!
Suzy que les eaux noires ont recrachés, personne ne s'imagine l'horreur qui va s'abattre sur la baie des naufragés!
Qui a tué cette jeune fille, retrouvée sans papiers, en lingerie sexy?
La descente aux enfers de cette mère, qui doit travailler la nuit, en laissant sa fille seule, pour subvenir à ses besoins! Qui a offert cette lingerie inadaptée à une jeune fille? Pour Joséfa tout le monde est coupable, il lui faut un assassin, mais rien, alors commence l'engrenage des rumeurs, de la haine, les gens n'aiment pas la tristesse, et que de non dits!
La pauvre Joséfa ne sait vers qui se tournait, Cédric son ami, Alex le policier,
personne pour la comprendre!
Quand la descente aux enfers commence, rien ne peut l'arrêter!

J'ai adoré ce thriller qui montre les facettes cachées de notre entourage!
L'auteur manie très bien sa plume, qui est percutante, et même si c'est noir,
je suis fan!
Je mets 5 étoiles
Votre Martine
Lien : https://www.facebook.com/gro..
Commenter  J’apprécie          50
« Alain je viens de découvrir une romancière de thriller qui devrait te plaire. Lis ce livre ! », m'a dit ma soeur.

J'ai donc ouvert « Les eaux noires », pour ne plus le lâcher et pour l'engloutir en une journée, dans un climat de tension. J'avais hâte de savoir qui avait assassiné la jeune Suzy.
*

L'auteure Estelle Tharreau, que je découvre aussi, n'a pas ménagé sa peine pour écrire un polar bien noir et bien ficelé. Pour décrire avec un style très fluide, l'âme sombre et laide de certains habitants de ce lieu maudit, appelé « la Baie des naufragés. »

Dès le départ, j'ai été plongé en eaux troubles et sales avec cette jeune fille, apparemment sans histoire, qui disparait un soir et qu'on retrouvera morte étranglée. Son corps sera repêché dans les eaux noires de cette baie.

Un terrible chemin de croix commence alors pour Joséfa, la mère de la jeune victime, ravagée par le chagrin. Il s'arrêtera seulement lorsque le tueur de sa fille chérie sera démasqué et arrêté.
Un enfer qui va la propulser violemment par une « mise au ban » décidée par tous habitants de la baie, et qui la mettra plusieurs fois en danger pour sa vie, mais aussi pour sa santé mentale.

Joséfa qui va très vite se retrouver seule, seule face à elle-même, seule face à son deuil, à sa colère, à son dégout lorsque ses voisins et d'autres gens de la communauté commenceront à salir sa réputation et surtout celle de sa défunte et unique fille.
Une Joséfa qui va devoir faire face à la brutale et injuste hostilité des gens, à leur médisance, à leur méchanceté, à leur lâcheté, à leur cupidité.
Une mère en plein chagrin qui découvrira que sa fille de dix-sept ans, trop belle et trop mature, était la convoitise de certains hommes mûrs et maris volages et hypocrites.

Une Joséfa qui, à un certain moment, perdra pied pour défendre son honneur et rétablir la vraie et belle image de sa fille.
*

Une enquête sera timidement menée par une équipe de bras-cassés, qui vont causer de gros dégâts collatéraux. S'ajoutera un « corbeau » qui propagera des rumeurs épouvantables. Celles qui conduisent au suicide des innocents, à des déchirements dans les familles et des règlements de comptes entre amis.
*

Les masques tomberont, des petits secrets seront révélés, de vieilles histoires poisseuses réapparaitront en plein jour. Les roues de l'engrenage vont se mettre à tourner inexorablement, de semaines en semaines, de mois en mois, jusqu'à la dernière page.




Commenter  J’apprécie          81
Ne pas sombrer dans les clichés en rédigeant un avis : tout sauf facile. Je pourrai vous dire qu'Estelle Tharreau sait se renouveler à chaque roman, montrant à chaque fois toute la palette de son talent. Ce serait dit, et je serai tranquille, je pourrai aussi réutiliser la formule pour Il était une fois la guerre, son nouveau roman, que je vais chroniquer prochainement. Ce serait, cependant, réducteur.
Nous sommes dans la Baie des naufragées, et une jeune fille de 17 ans vient d'être assassinée. Une de plus. Si ce n'est que l'enquête piétine. Une de plus. Les médias sentent bien, cependant, qu'ils tiennent une "bonne" affaire - la mort d'une jeune fille fait toujours vendre, il suffit de savoir s'y prendre. Seulement voilà, Joséfa, la mère de Suzy, la victime, n'est pas une "bonne cliente" pour la presse, loin de là. Elle n'est pas la figure de la mère courage, prête à se montrer dans les journaux, à la télévision, pour que l'on n'oublie pas sa fille, voire même pour qu'on la réhabilite. Oui, si l'on ne peut pas placer une victime sur un piédestal, pourquoi ne pas la mettre plus bas que terre ? C'est ce que tout ou presque vont faire, comme s'il était plus acceptable de ne pas trouver le coupable si la victime avait mérité son sort. Horrible ? Oui. A nous, lecteurs, de nous interroger sur ce que nous trouvons acceptable, ou pas, en matière de justice. Liberté, égalité, fraternité ? Cela dépend - pour qui. Et Suzy ne sera pas la seule victime jugée "indigne".
Est-ce une manière aussi pour les habitants de se protéger ? du moins, c'est un moyen de ne pas s'interroger, parce qu'il apparaît que le coupable est sans doute l'un d'entre eux. Tous ont quelque chose non pas à cacher, mais quelque chose qu'ils n'ont pas vraiment envie de révéler. Ils sont tellement centrés sur eux-mêmes qu'ils ne se disent pas qu'il suffirait qu'ils parlent, peut-être, qu'ils révèlent certaines choses, sans doute, pour que peut-être l'enquête avance. Non, tant qu'ils dorment tranquilles, chez eux, en se disant que ce n'est pas leur faute, que le responsable, c'est l'autre sans doute, tout va bien. Tout va même très bien. Jusqu'à ce qu'un corbeau se manifeste et renforce le climat nauséabond qui régnait dans la baie des naufragés.
Ce n'est pas que l'enquête prend son temps, c'est que l'enquête prend du temps, nous rappelant que la vie n'est simple, que la résolution d'une enquête ne panse pas nécessairement les plaies. Peut-être que je spoile un peu. Mais qui peut vraiment croire que l'identification d'un coupable résout tout ?
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          150




Lecteurs (399) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}