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Au retour du printemps, les gens du continent viennent sur l'île d'Oland. C'est le cas de Peter Mörner, divorcé père de deux enfants, qui vient s'installer sur l'île pour fuir un père et un présent difficile. Il a pour voisine Vendela Larson qui vient s'installer dans l'île où elle a passer une enfance compliquée et assez pauvre. Mais on a beau fuir son passé, souvent il se rappelle a nous de façon tragique, peter va s'en rendre compte et devoir enquêter sur son père.

Troisième roman de cet auteur, troisième thriller se passant sur l'ile d'Oland, le personnage principal de ce "triptyque après le très bon "l'heure trouble" et l'excellent "l'écho des morts".

Pour ceux qui ne connaissent pas cet auteur et son oeuvre ne vous laissez pas induire en erreur par la mention thriller inscrite sur la couverture car si vous rechercher un policier au rythme haletant ne vous laissant pas le temps de respirer, ce livre n'est vraiment pas fait pour vous. Après une entrée en matière assez efficace et rentre dedans, le premier chapitre nous remet dans le bon rythme c'est a dire une mise en place des différents personnages assez lentes. Il est certain qu' un certain nombre de lecteurs de polar risque de s'ennuyer a la lecture de ce livre mais il est certain aussi que pour un certain nombre(dont je fais partie) d'autres va trouver ce roman très intéressant. Car ce livre regorge de qualités dont une écriture pleine de poésie et qui arrive a une créer une atmosphère féerique mais aussi étouffante. Johan Theorin est un des rares écrivains capable de capter l'attention de son lecteur avec des petits riens et de créer un monde flirtant avec le surnaturel. Il nous gratifie de personnages d'une grande complexité dépourvus de tout manichéisme, qui permettent de donner a l'intrigue policière toute sa mesure et de donner un dénouement qui, a défaut d'être révolutionnaire, est d'une grande précision et d'une logique implacable.

Un policier mélangeant avec bonheur poésie, surnaturel et réalisme. ma note 7.5/10. Mais un polar a éviter pour ceux qu'un rythme lent rebutent.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Livre où se mélangent enquête policière, poésie et légendes. Ce mélange surprend et déçoit un peu car tout est traité de manière assez superficielle. Mais à découvrir pour ce rythme lent et il faut l'avouer un peu hypnotisant.
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Ce thriller a toutes les qualités pour me plaire, pour faire oublier les autres livres en cours, me tenir suffisamment longtemps en place, et par conséquent me tenir éveillée, et choses rare…. me réveiller avant l'heure et me faire prendre mon bouquin avant ma tartine !!!

Un paysage, un pays, une atmosphère….Sur l'ile d'Öland en Suède, à l'est du pays, peu étroite mais haute .Elle se repeuple pour les fins de semaines, et l'été. L'auteur, restitue bien le cadre bucolique et sauvage des lieux. Un dépaysement fort agréable.
Un peu de surnaturel, et de légende….Nous sommes au pays des Trolls et des Elfes. Ils sont là, mais pas trop là ; juste ce qu'il faut pour donner « sa griffe » à ce roman.
Des personnages, en nombre, mais pas en grand nombre. le lecteur s'y retrouve facilement .Ils ont leur part de mystère qui se lève petit à petit. Il y a les sympathiques, ceux qui le sont un peu moins…
Un style, que je retrouve dans le policier nordique. Malgré le rythme assez lent, l'action, cependant est marquée, et renforcée par des chapitres courts, voir très courts. J'ai aimé l'insertion de passages « flahback » qui ont pour mérite d'évité une certaine monotonie, et une linéarité trop rigoureuse, et, des passages d'un journal qui distillera ici ou là les indices…
Ce thriller a l'originalité d'être bien écrit, avec classe et réserve. L'auteur ne fait ni dans le voyeurisme, ni dans le glauque, ni dans le pervers.
N'espérez pas trouver d'inspecteur survolté, additif, ou tonitruant .Non, tout se fait calmement, en accord avec la nature, les légendes, et ses habitants. le suspense y est bien présent, sans ostentation, mais redoutablement efficace, parce qu'une fois dans mes mains, ce livre ne m'a plus quittée.
Avec infiniment de plaisir je retrouverai l'auteur, découvert grâce à Livraddict, et les éditions Albin Michel, que je remercie chaleureusement


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Sur l'île d'Öland, à l'est de la Suède, quand le brouillard se lève sur la lande, on perd vite ses repères et les sons étouffés ne procurent aucune aide.
Deux décennies auparavant, un petit garçon de 5 ans, Jens Davidson, a disparu dans une brume épaisse, sans laisser de traces. Julia, sa mère, s'est repliée sur sa souffrance, accumulant les congés de maladie, rompant tout lien véritable avec le monde.
Gerlof, le père de Julia, reçoit un colis troublant : on lui a fait parvenir une petite sandale en cuir marron, recousue de fil blanc. La gorge serrée, Julia accepte de revenir sur Öland.
Johan Theorin construit son récit avec habileté, jouant intelligemment sur les alternances d'époques et de voix, perdant son lecteur dans le brouillard des possibles. Il y développe avec subtilité et poésie une intrigue tout en nuances, dans laquelle la nature tient une place considérable.
Le vieux Gerlof réapparaîtra dans le Sang des pierres, non en tant que réel protagoniste, mais plutôt comme une présence légère, en contrepoint. Theorin y confirme les qualités découvertes dans L'heure trouble.
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Après "L'écho des morts" et "L'heure trouble", voici ma troisième lecture de Johan Theorin et le retour à l'île d'Öland, cette fois-ci à la sortie de l'hiver, lorsque l'île commence à se réveiller et voit ses habitants revenir.

L'introduction montre l'un des personnages, Peter Mörner en bien mauvaise posture. Tabassé, arrosé d'essence, une silhouette au-dessus de lui tenant une allumette .. il faudra lire tout le roman pour connaître le dénouement de cette scène.

Peter Mörner a hérité d'une maison sur l'île et décide d'y emménager après son divorce. Il a deux enfants, des jumeaux de quinze ans. Une fille gravement malade et hospitalisée, et un fils scotché à son écran de game boy.

Un autre personnage nous est familier, Gerlof, rencontré dans les deux précédents épisodes. Il a maintenant quatre vingt cinq ans et ne veut plus rester en maison de retraite, il préfère mourir chez lui. Son corps le trahit souvent, mais l'esprit est toujours vif et observateur.

Ajoutons Vandela qui vient d'emménager elle aussi dans la maison d'à côté et qui a un lourd passé sur l'île. Son mari est un auteur célèbre dans son domaine, le développement personnel. Disons qu'il est moins brillant dans la vie que dans ses écrits ! Vandela est passionnée par les elfes et les trolls et dans le contexte de l'île ça ne paraît même pas bizarre.

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L'hiver se termine et Gerlof ne supporte plus de vivre en maison de retraite. Il décide donc, malgré ses 83 ans, de revenir s'installer dans sa petite maison sur l'île d'Öland, essentiellement fréquentée l'été. Il découvre le journal intime que sa femme avait écrit dans les années cinquante, alors qu'il naviguait très souvent et était donc absent. Cette lecture occupe ses journées mais il fait aussi la connaissance de ses nouveaux voisins. Il y a les nouveaux arrivants qui ont construit de grandes et belles maisons, comme Vendela, ayant vécu son enfance sur l'île et passionnée par les Elfes et son mari Max, auteur de livres à succès. Mais il y a aussi Peter, divorcé et père de jumeaux adolescents, qui a hérité de la maison d'un ancien sculpteur ami de Gerlof, située au bord de la vieille carrière de pierres, qui va se mettre à enquêter sur la vie de son père Jerry, ancien fondateur d'une société de films et revues pornographiques car des évènements récents laissent à penser qu'une personne en veut à Jerry …
J'avais déjà lu et apprécié les romans précédents de l'auteur, se déroulant tous sur l'île d'Öland et ayant quelques personnages récurrents comme Gerlof par exemple. Cette fois encore, on se retrouve sur l'île mais avec des incursions sur le continent pour les besoins de l'histoire et j'ai été contente de retrouver Gerlof, que j'aime beaucoup : il a du caractère et ne se laisse pas abattre … on aimerait tous vieillir aussi bien que lui, je pense ! Et, comme pour les fois précédentes, l'auteur donne des petites touches de fantastique à l'ensemble (en restant ancré dans la réalité tout de même !), en faisant intervenir, cette fois, une histoire d'Elfes de la lande et de Trolls des carrières. Il utilise le folklore suédois pour insérer ces détails mais malgré cet aspect ancré dans l'imaginaire, le roman reste un policier très classique. L'enquête se concentre sur Peter et son père et cela permet de découvrir un côté différent du pays, celui des films pornographiques qui ont, un temps, rendu la Suède célèbre dans ce milieu très particulier. L'histoire alterne néanmoins entre Peter et Vendela, nous faisant découvrir son enfance dans les années 1950 et comportant pratiquement autant de suspense que dans la partie axée sur Peter. J'ai trouvé intéressant de découvrir la façon de vivre suédoise de l'époque, en plus de la façon de vivre des années 1990 (l'histoire se déroule à ce moment-là) et avec un peu de folklore comme cerise sur le gâteau. L'histoire est simple mais il n'est pourtant pas facile de deviner la fin et j'ai donc été tenue en haleine jusqu'aux dernières pages. Voilà encore un livre de Johan Theorin qui a tenu toutes ses promesses et qui me poussera à lire ses prochaines parutions !
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Encore une fois, Johan Theorin prend la cadre de l'île d'Öland, et encore une fois, il imagine de toutes pièces le village où se déroule l'action. Action ? Euh pardon. Johan Theorin n'est pas spécialement connu pour faire des romans d'action. Et d'ailleurs l'intérêt n'est pas là. Dans ce roman, qui est situé au printemps, il ne peut pas déployer son talent à faire vivre des paysages mystérieux.

Qu'à cela ne tienne ! il parsème l'histoire des légendes entre les Elfes et les Trolls, les gentils et les méchants. Il parait qu'ils se partageaient l'île, et qu'ils se sont combattus à un endroit situé près de la carrière de pierres, ce qui a donné à la pierre une couleur rouge sang. Vendella, l'un des personnages de cette histoire a vécu son enfance sur cette île, et elle a toujours vécu en compagnie des Elfes, faisant de ces histoires une part de son passé.

Les personnages sont d'ailleurs ceux qui font avancer l'intrigue. On retrouve avec énormément de plaisir Gerloff, ce qui me manquait dans la précédente enquête, mais aussi Peter, un beau portrait de père dépassé par les événements, obligé de se confronter au passé de son père et d'assumer l'héritage bien peu glorieux que celui-ci lui laisse.

Alors, oui le rythme est lent. Mais les scènes, décrites dans des chapitres courts, s'enchaînent avec une logique implacable, pour faire avancer une intrigue qui peu à peu s'enfonce dans des abîmes qui font une telle opposition avec la beauté du printemps. Et l'on est d'autant plus surpris quand Johan Theorin nous jette à la figure une scène choc : on est tellement bien installé dans notre confort que cela nous frappe d'autant plus fort.

Ce troisième tome m'a semblé à la fois très différent des deux autres, et avec tant de ressemblances aussi. Car il y a tant de maîtrise dans les descriptions de la vie de tous les jours, tant de facilité à passer d'un personnage à l'autre, tant de fluidité dans l'écriture, que c'est un vrai plaisir à lire. Mais rappelez vous bien, que si vous cherchez un roman avec de l'action, ce roman n'est définitivement pas pour vous.
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C'est le premier ouvrage de Theorin que j'ai lu et je reste très mitigé encore.
Les personnages sont riches en couleurs, le style d'écriture est très épuré, les détails nous aident à nous projeter dans chaque scène.
Cependant, il reste que l'énigme, l'intrigue, manque de rythme et de rebondissements, j'ai peiné à sentir du suspense et je n'ai pas eu à ronger mes ongles comme d'habitude. Il n'y a pas vraiment d'enquête qui use notre imagination. Les 100 premières pages ont été avalées rapidement, puis cela a trépigné... Jusqu'au 40 dernières pages !
Peut-être m'attendais-je à quelque chose de trop élevé venant d'un auteur scandinave.
Il reste que le style vaut la peine de l'acheter.
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Theorin Johan, - "Le sang des pierres" - Albin Michel, 2011 (ISBN 978-2253173649) cop. de l'original suédois 2010

Le compte-rendu racoleur figurant en quatrième de couverture oublie quelques autres aspects qui auraient pu et dû être au coeur de plusieurs autres récits, mais dont l'auteur n'a pas su tirer parti puisqu'il les noie en les juxtaposant en trop grand nombre.
Ainsi du personnage central, ce Peter Möllner, dans la cinquantaine, qui se voit obligé d'affronter le passé de son père, qui fut l'un de ces réalisateurs de films pornographiques de masse qui inondèrent littéralement les pays européens dans les années 1970-1980, en sacrifiant toutes les jeunes oies blanches qui se laissaient prendre au piège, y compris lorsque le Sida commença à faire des ravages mortels dans ces milieux-là.
Il y avait là un thème très fort à traiter, mais l'auteur passe à côté, en insérant trop d'autres thèmes : pour ne prendre qu'un exemple, ce personnage central Peter Möllner est d'autre part le père d'une gamine gravement atteinte et qui risque de mourir sur la table d'opération.
Le personnage central féminin aurait lui aussi mérité d'être approfondi : l'auteur nous dresse le portrait attachant d'une gamine de la campagne suédoise très pauvre de l'après-seconde-guerre mondiale.

L'un des principaux défauts des auteurs de second rang consiste à accumuler trop de thèmes dramatiques dans un seul récit, surtout lorsqu'en plus ces thèmes sont concentrés sur un seul personnage.
Dommage.
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ce 2ème livre que j'ai lu de Johan Theorin c'est le contraire : l'histoire démarre avec brio et puis s'étiole au fil des pages; on reste sur sa faim avec un goût d'inachevé
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