Après "Boule de poils" et "Boule mouillée", je continue la série des Monchou avec "Un poil de liberté". Il semblerait que notre paresseux matou ait trouvé l'occasion de se carapater dehors par une fenêtre. La liberté, enfin ! Monchou se sent l'âme d'un explorateur. Seulement voilà, Monchou a beau vouloir faire le téméraire, sa virée à l'extérieur va vite tourner au cauchemar.
Dans ce nouvel album, changement de décor pour Monchou. Elle est bien loin, la douillette panière au pied du radiateur. Le voici seul, livré à lui-même sur un territoire hostile (un paisible jardin), confronté à de terribles bestioles (sauterelles et fourmis) et menacé par une créature sanguinaire (un petit piaf). Avouez qu'il y a de quoi avoir peur, pour un chat d'intérieur !
Ce Monchou est vraiment un personnage atypique ! Les auteures ne cessent de me surprendre avec ce pacha au caractère bien trempé. Là où elles sont fortes, c'est qu'elles parviennent à nous faire aimer, et même adorer, ce chat qui est pourtant franchement antipathique !
Encore une fois, l'album est bourré d'humour. Les illustrations sont vraiment excellentes, expressives et fidèles aux postures et attitudes des chats. Le texte est savoureux lui aussi. La tournure des phrases, le style, le mode de pensée du chat... c'est tout bonnement génial !
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Une chance que je suis un matou courageux et que je garde les idées claires.
Sans bouger, je me mets à miauler.
"A l'aide quelqu'un ! Venez me sauver !"
j'entends les membres de ma famille crier :
"Monchou, Monchou !"
Comme si je pouvais revenir tout seul...
Est-ce qu'il leur arrive de réfléchir ?
Je suis perdu, venez me chercher !
Après plusieurs enjambées, je suis déjà moins enthousiaste. Ça ne ressemble pas du tout à ce que j'avais imaginé.
Le gazon n'a rien à voir avec un tapis.
Il sent mauvais, il me gratte les pattes et plein de bestioles affreuses y rampent et y grouillent.
J'y vois même une crotte de chien.
J'explore mon territoire lorsque, tout à coup, je sens un léger courant d'air.
Je presse le pas pour voir laquelle des fenêtres est restée ouverte et j'arrive nez à nez avec... la liberté.