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Citations sur Fractures (99)

Graham reste d'abord figé, incapable de bouger, et trouve enfin la force de disparaître dans l'obscurité de la forêt.
Les ténèbres viennent de l'envahir.
Et elles ne le quitteront plus jamais.
Tout comme cette phrase incompréhensible que la meurtrière de sa famille a prononcée : " Ca fait quel bruit, une voile blanche qui claque dans le vent ? "
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Alexandre cherche à apprécier la taille du corridor, alors il lance plusieurs ''oh!'', le front collé aux barreaux. Sa voix résonne de loin en loin en écho. Un dédale sous terre. On le laisse crier, tout doit être isolé phoniquement. Il ne se trouve pas face à un débutant, mais à quelqu'un de bien plus expérimenté.
Qu'est-ce qu'on attend de lui ?
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Un jardin. Une belle petite maison familiale. De gros arbres, derrière un carré de pelouse, donnent sur un champ de maïs.
Entre les hauts épis, quelqu'un observe, avec ses jumelles, un enfant qui joue au ballon. Un ballon rouge.
Le gamin court vers son père, qui vient d'arriver.
- On fait une partie de foot, papa ?
Alexandre verrouille la porte de sa voiture et embrasse tendrement son fils.
- Demain. Papa a beaucoup travaillé aujourd'hui.
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Dans les années 30, on administrait de l'insuline pour susciter l'appêtit de patients psychopathes qui refusaient de se nourrir. Avec ce que je t''ai injecté, tu vas avoir encore plus faim. La faim ne va pas t'anéantir, elle va te pilonner de l'intérieur, faire de toi un fauve avant de te transformer en loque. Elle deviendra ton pire ennemi. Signe cette lettre, prends tes responsabilités. Pour une fois dans ta vie, assume l'horreur de ton crime. Et tout s'arrêtera...
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Il y a une phrase intéressante sur la liberté : on ne sait pas ce qu'elle représente, tant qu'on ne l'a pas perdue.
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On est tous addict à quelque chose. L'addiction, c'est un peu un moyen d'évacuer nos propres fantômes.
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S'il n'y avait pas de demain, nous ne le saurions pas.
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— Mais bon Dieu, Alice ! Tu ne te rends pas compte ? Cent trente bornes pour aller voir un psychiatre dans un cabinet paumé, alors qu'on en trouve à tous les coins de rue !
Alice regarde attentivement la carte, troublée.
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— Est-ce qu 'il vous croyait en bonne santé ?
— Il voulait s'en convaincre, je pense. Il n'arrêtait pas de me faire apprendre des détails scientifiques, par exemple. A quelle vitesse court un lapin, la position et le nom des étoiles dans le ciel, la vitesse d'une balle de fusil, le cycle des saisons, le brassage génétique, l'informatique. Il s'abonnait à un tas de revues, me forçait à les lire. Des choses que les autres enfants n'apprenaient pas. Il s'acharnait, et était fier de moi quand je récitais. Il disait à maman : « Regarde comme notre fille est intelligente. » Mais maman, bien sûr, elle ne répondait jamais... Il me poussait à dessiner aussi, en permanence, parce que j'étais vraiment douée.
—Et Dorothée ? Était-elle obligée d'apprendre, elle aussi ?
— Non, il la laissait tranquille, il l'ignorait la plupart du temps... Elle ne savait pas dessiner, de toute façon. Par contre, elle ramenait des bonnes notes en maths et dans un tas de matières. Moi, je suis nulle en maths.
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— Agent d'entretien. Tu sais, les mecs qui nettoient les bureaux et la merde des gens quand tout le monde dort... Comme partout, il y a ceux qui tondent le gazon et ceux qui jouent au golf dessus. Devine de quel côté je me trouve.
Pensif, Fred se roule une cigarette.
— C'est quoi ton problème exactement ? Enfin, je veux dire, ces pertes de mémoire ?
— Je n'en sais rien.
— Tu peux te confier à moi. J'ai l'habitude d'en entendre des vertes et des pas mûres, je suis un peu l'oreille de la dernière chance, si tu veux. Et ça ne date pas d'aujourd'hui.
Les lèvres d'Alice ne se desserrent pas. Fred la pousse dans ses retranchements.
— J'ai lu des romans psychologiques, des témoignages. Chaque fois qu'on évoque un psy, on rattache ça aux problèmes liés à l'enfance. Moi, mon père, il me collait des tartes comme tu ne peux même pas imaginer.
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