La haine qu'on donne

Ecouté .Au début, j'ai été décontenancée par la langue de ces jeunes mais je suis très vite entrée dans l'histoire de ce quartier chaud où la couleur de peau compte beaucoup. Starr sort peu dans ce quartier où elle est connue comme la fille de l'épicier car elle aide souvent son père. Ce soir là, elle a accepté de se rendre à une fête, avec sa demi-soeur. Elle y retrouve son ami d'enfance Khalil. Une rixe éclate, des coups de feu claquent. Khalil entraîne son amie dans sa voiture pour la protéger: un flic demande ses papiers au jeune homme qui se doute que c'est un délit de faciès mais il obtempère. le flic est nerveux et tire sans raison: il tue le jeune homme sous les yeux de Starr. Elle est le seul témoin et montre un grand courage (c'est la deuxième fois qu'un ami meurt sous ses yeux.)Heureusement qu'elle a une famille aimante pour la soutenir car on veut l'empêcher de parler, de mettre en cause le policier.
Le quartier est en émoi, la violence est partout; on veut la condamnation du policier (qui bien sûr sera blanchi)
On partage très vite les sentiments de la jeune fille, son deuil, sa peur, sa haine. Son combat est partagé par tous ceux qui refusent la discrimination, la violence, le racisme. de plus elle est partagée entre deux mondes: celui du collège privé où ses parents l'ont inscrite pour avoir une bonne éducation et celui de son ghetto. Son petit copain est blanc, ce qui est plutôt mal vu!
J'ai aimé me sentir au coeur de ces événements, plongée dans un monde que je ne connais pas.

The Hate U Give Little Infants Fucks Everybody. THUG LIFE.

Le titre, inspiré d'une citation de Tupac, est bien trouvé. Je n'en dirais pas plus pour ne pas trop en raconter, mais le roman m'en a paru une bonne illustration.

J'étais dubitative au début de ma lecture. La mise en place de l'histoire est un peu clichée, surtout pour son côté ado superficiel (les petites histoires de lycée, la fille qui "ghoste" son copain... Ranafout', quoi !). J'ai eu le plaisir d'être détrompée au fil des pages alors que le thème du roman était davantage creusé.

La fiction permet de ressentir les sentiments d'autres gens, de personnages, de vivre des expériences qu'on ne vivra peut-être jamais nous-même réellement, de voir leur monde à travers leurs yeux... En d'autres mots, ça crée de l'empathie. Et je trouve que l'auteure a réussi son coup ici.

Elle a une façon sincère et personnelle de parler du racisme ordinaire, du sentiment de révolte, de peur, de résilience, d'injustice, de peine de son héroïne, de toute une communauté face au meurtre absurde d'un jeune, d'un fils, d'un ami, simplement parce qu'il était noir.

Starr est un personnage qui s'est elle-même coupée en deux. La Starr du ghetto, avec ses jordan's et son argot (un peu dépaysant à lire en VO), qui se demande si avoir un copain blanc n'est pas une trahison aux valeurs pour lesquelles se bat son père. La Starr du lycée de bourges, qui se marre avec ses copines et fait attention à ne pas laisser entrevoir la Starr du ghetto. On la voit évoluer, apprendre à ne pas avoir peur de parler, à être entièrement elle-même.

La fin en demi-teinte est à la fois frustrante parce qu'on l'aurait espérée autrement, à la fois satisfaisante parce que plus réaliste qu'un gros happy end ou un final plein de pathos dégoulinant.

Après une longue hésitation à me plonger dans ce roman dont tout le monde parle, je me suis enfin lancée... Et je n'ai pas du tout accroché !

Le personnage de Star est bien menée et forte sympathique mais l'écriture trop sommaire à mon goût n'a pas fonctionné avec moi malgré une fin intéressante.

Je lis énormément de livre jeunesse mais celui ci ne m'aura pas conquise.

Un livre que j'avais hâte de lire !
Starr est une adolescente de seize ans, elle vit dans un quartier difficile où les guerres de gants, les drogues et les descentes de police sont fréquentes. Avec sa peau noire, elle se sent toujours en décalage dans son lycée blanc situé dans une banlieue chic. Elle invite peu de personnes chez elle, de peur de les effrayer par sa maison située dans le « ghetto ». Deux mondes qui s'oppose, jusqu'au jour où tout vole en éclat.
A une soirée, elle croise Khalil, son meilleur ami d'enfance. Il lui propose de la ramener chez elle mais se font contrôler par un policier sur la route. Celui-ci, trop nerveux, va tuer Khalil de plusieurs balles dans le dos. Et tout ça sous les yeux de Starr... Comme si ce n'était pas assez de voir son ami se faire tuer sous ses yeux, la jeune fille va devoir endurer la pression médiatique, de voir la police enterrer l'affaire, entendre Khalil être décrit comme un simple dealer de drogue, la pression des gangs pour qu'elle se taise... Tout cela fait bouillir Starr, qui va trouver sur son chemin énormément de choses.
J'ai beaucoup entendu parler de The hate U give : déjà il a fait un énorme boum sur la blogosphère, puis avec le film qui va sortir en salles en début 2019. Comme le résumé m'attirait énormément, il m'en fallait pas plus pour me plonger avec curiosité dans ce livre !
The hate U give touche à des sujets très sensibles : la violence policière, le racisme et les violences et discriminations subies par la communauté Afro-Américaine. Bref, des thèmes très actuels, et malheureusement encore beaucoup trop présents ! Même si l'action se situe aux États-Unis, cela n'empêche pas The hate U give de résonner très fortement dans notre pays aussi. le racisme est un mal généralisé, hélas...

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : https://chezlechatducheshire..

Il y a des lectures plus marquantes que d'autres. Et puis soudain, il y a LA lecture qui remet tout en question. LA lecture qui vous poignarde, qui vous fait réfléchir, qui vous fait passer par toutes les émotions.

The Hate U Give fait parti de ces livres qui devraient obligatoirement être lus par tout le monde. Retenez bien le nom de cette auteure, parce qu'elle risque de marquer l'histoire de la littérature Young Adult: Angie Thomas. Elle nous plonge dans une histoire au sujet tellement actuel, qu'il rappel de douloureux souvenirs. The Hate U Give parle du passé, du présent et surtout d'un futur pour lequel il va falloir se battre. L'auteure aborde le thème principal du racisme.

Tout commence avec Starr, une jeune adolescente afro-américaine qui mène une vie plutôt banale. Depuis toujours elle vit dans un quartier rempli de gang, de violence et de trafics en tout genre. Elle ne fréquente pas le lycée du coin. Elle a des amis de toutes les couleurs. Et elle adore ça. Un soir, alors qu'elle se rend à une soirée de son quartier, elle croise la route de son ami d'enfance, Khalil. En rentrant chez eux, ils ne se doutaient pas une seule seconde de ce qui se passerait. Khalil et Starr sont arrêtés par un policier blanc. Un peu trop nerveux. Un peu trop irrespectueux. Un peu trop…trop ! Il y a alors ce moment de battement. Ce moment de violence intense. Khalil est tué. Sous les yeux de Starr. Plusieurs coups de feu et puis plus rien. le silence total. C'est alors que commencent les hurlements, les cauchemars et un long, très long combat pour Starr.

C'est une adolescente plutôt discrète. Sans histoire, elle n'a jamais cherché les ennuis et ses parents lui ont toujours inculqué le respect envers autrui. Ce qui m'a le plus marqué d'ailleurs, c'est lorsqu'elle raconte que ces parents lui ont toujours expliqué comment il fallait qu'elle se comporte face à un policier lorsqu'elle est contrôlée. Et c'est très certainement ce qui m'a mise le plus en colère. Devoir apprendre à ses enfants comment se comporter devant des personnes qui sont censées vous protéger ne devrait pas exister. Forcément, en lisant The Hate U Give, on pense dès le début au mouvement Black Lives Matter qui est né en 2013. Et Angie Thomas aborde avec brio ce mouvement là d'ailleurs. On passe littéralement par toutes les émotions. le personnage de Starr deviendra, je l'espère, une référence pour tout le monde. Parce qu'elle a le mérite de devenir une icône, de devenir la figure de toute une génération.

Sans vraiment le cacher, The Hate U Give est un coup de coeur total. du début à la fin, j'ai été prise dans cette spirale infernale que nous présente Angie Thomas. C'est parfois violent, parfois doux, mais toujours réaliste. Une fois commencé, on n'en décolle plus. L'histoire de Starr résonne dans tout un chacun. Et son personnage est surtout la porte parole de toute une génération, de tout un tas de personnes se battant pour leurs droits. Parce que ce qu'il se passe aux Etats-Unis, commence à se passer en France. Il n'y a qu'à regarder les informations dernièrement et vous hallucinerez de voir le nombre de cas similaires…En bref, The Hate U Give est un roman coup de poing et qui fait du bien. Un roman qui donne la parole à une nouvelle génération. Un roman qui donne envie de crier et de se battre pour que, plus jamais, tout cela ne se passe.
Lien : https://leslecturesdhatchi.w..

*Lecture recommandée par le Picabo River Book Club*

The Hate U Give a été le grand succès 2017 aux États-Unis, ce phénomène littéraire arrive enfin en France avec les éditions Nathan et la traduction de Nathalie Bru !

Lorsque la dernière page est tournée on comprend immédiatement pourquoi ce livre a eu un tel succès, on comprend pourquoi ce livre est aussi important, on comprend pourquoi la littérature est essentielle pour comprendre notre société, on comprend que ce livre restera dans notre mémoire, on comprend que la fiction rejoint la réalité, on comprend qu'il faut lire et faire lire ce roman.

THUG c'est l'histoire des États-Unis, c'est l'histoire dans l'histoire, c'est le témoignage du quotidien, c'est le récit de l'injustice, c'est la mise en lumière d'une cause déterminante, d'un combat à mener encore et toujours. THUG met en exergue la complexité de la société américaine, la difficulté de trouver sa place dans un pays qui n'a pas réglé tous ses comptes avec son passé mais aussi avec son présent.

THUG c'est Starr. Une adolescente qui est témoin d'un effroyable drame et qui ne sait comment réagir lorsque la peur, la colère, la tristesse se mêlent, lorsque la pression sociale s'instaure, lorsque deux camps semblent s'opposer alors qu'en réalité il y en a tellement plus, tellement de choix à faire, tellement de possibilités, tellement de voies envisageables : se battre, renoncer, rassembler, détruire...

J'ai été touchée par cette lecture car elle est à la fois très réaliste mais aussi remplie d'espoir. Parce qu'elle est percutante, parce qu'elle frappe en plein coeur. Parce quelle est vraie.

En définitive, The Hate U Give fait indéniablement partie des grands romans 2018 et je le recommande!


Lien : http://leatouchbook.blogspot..

C'est probablement le roman dont j'ai entendu le plus parler depuis sa sortie.
The Hate U Give est un livre inspiré du mouvement afro-américain, Black Lives Matter, qui se mobilise contre la violence et le racisme envers les Noirs.
J'ai vraiment été touché par cette histoire, et je lis de plus en plus de roman qui parle d'histoire touchante et injuste.
De nombreux sujets sont abordés, tous plus importants que les autres : un système judiciaire biaisé, des forces de l'ordre corrompues et violentes, des gangs dangereux, des médias peu fiables, et bien sûr, un racisme omniprésent envers les personnes de couleur.
Starr est vraiment quelqu'un de courageux, elle veut se battre car elle n'a pas pu rendre justice à son ami Natasha lorsqu'elle était plus jeune et maintenant elle peut le faire pour son autre ami.
Elle va donne sa voix pour la cause et grâce à cela, ça va peut être changer quelque chose.
Et puis cette famille, unie malgré les ennuis, qui encourage ses enfants alors que d'autres les feraient taire, qui leur apprend la vie des leurs plus jeunes âges afin d'affronter tous ce qu'il se passe dehors.
Un roman à lire pour ses thèmes, son histoire mais aussi pour ses références à des films et séries mais également de la musique.
Lien : https://livresemeline76photo..

J'ai beaucoup apprécié ce rapan! C'est un réel coup de coeur! C'est une histoire touchante qui traite du racisme. Il a ensuite été adapté en film

Le mouvement #BlackLivesMatter en roman : Angie Thomas crée un quartier qui pourrait se trouver n'importe où aux Etats-Unis et des personnages qui symbolisent la discrimination raciale subie par les noirs.
Tout débute par un simple contrôle de police, mais le cousin de Starr, 16 ans, a fait le mouvement de trop (il s'est penché pour lui demander si elle allait bien). Khalil est donc abattu par le policier ...
On dirait un des nombreux faits divers que le mouvement BLM rapporte et c'est exactement ce que l'autrice voulait dénoncer.
Je me suis sentie vraiment touchée par le quotidien de cette famille qui a des réflexes hors normes : se réfugier dans une pièce sans fenêtres lorsqu'il y a une fusillade dans la rue, se barricader chez soi, aller chez l'oncle (qui vit dans une banlieue hautement sécurisée avec contrôle à l'entrée du quartier) en cas d'émeutes ... Les armes, la drogue, les gangs, la violence sont partout; la peur domine toutes les personnes qui fréquentent ce ghetto, habitants et policiers.
C'est révoltant de voir que la solution choisie par les parents de Starr est de l'extraire de ce quartier pour faire ses études dans un meilleur lycée, majoritairement blanc.
C'est vraiment l'échec d'une société que l'on voit dans ce roman: le rêve américain, cette société sans barrière et pleine d'espoir et d'opportunités, ces mythes que les Etats-Unis ont véhiculé sont bien mis à mal ...

J'ai beaucoup appréciée ce livre qui a failli être un coup de coeur pour moi.

Le résumé : Starr a 16 ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres de gangs, la drogue et les descentes de police.
Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic; tous les jours , elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes.
Mais tout vole en éclats le soir où son ami d'enfance Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux...

L'autrice aborde avec une facilité déconcertante des sujets difficiles comme le racisme et les violences policières aux Etats-unis. Elle réussit, avec finesse, à dénoncer le "racisme ordianire" et les préjugés raciaux que subisse les noirs et plus globalement les minorités ethniques.

The hate u give n'a beau être qu'une oeuvre de fiction, basé sur des faits réels, le récit est tellement poignant et emprunt d'authenticité qu'on croirait presque qu'il s'agit d'une histoire vraie.

Et ci ce n'était pas suffisant, ce livre est aussi très engagé pour l'égalité de traitement des êtres humains et notamment avec le mouvement #BlackLivesMatter. (Black Lives Matter “Les vies noires comptent”, est un mouvement qui dénonce les violences policières dont sont victimes les Noirs aux États-Unis)

J'ai adorée le personnage de Starr qui est un personnage complexe et à la fois très réaliste. J'ai bien aimée tout les personnages qui sont riches et pas stéréotypés, ce qui malheureusement est rare dasn les romans jeunesse/young adulte.

J'ai trouvée la plume de l'autrice fluide, travaillée, adaptée à ce genre littéraire et surtout accessible aux adolescents.

Angie thomas réussit, avec brio, à travers ce réussit à faire ressentir à ses lecteurs les sentiments que ressent Starr au fur et à mesure que ce déroule l'histoire.

Petit bémol sur l'accélération de l'action dans les 100 dernières pages et de la "happy end" forcée qui démolie la fin.

En bref, ce roman est bien plus "qu'une leçon de vie", c'est un témoignage engagé qui force le lecteur à prendre conscience des inégalités qui persistent encore aujourd'hui entre les hommes.

Vous l'aurait compris, malgré un petit bémol je recommande ce livre à 1000% ... A découvrir d'urgence !