La haine qu'on donne

Les éditions Nathan, ainsi qu'une majorité des blogueurs littéraires parlaient de ce roman comme un livre coup de poing, fort et intense, qui dénonce la réalité de la ségrégation en Amérique. Vous vous doutez bien qu'avec des retours aussi positifs que ceux-là, je n'allais pas passer à côté de ce récit !

Starr est une jeune fille noire de 16 ans, qui vit dans un quartier difficile, mais qui se rend dans un lycée blanc chic, à l'autre bout de la ville. Là-bas, loin des guerres de clans, de la drogue et de la violence de son quartier noir, Starr tente de se figurer une vie d'adolescente normale. Mais son quotidien est chamboulé lorsque Khalil, son ami d'enfance, est assassiné sous ses yeux par un policier blanc. Choquée et très en colère par l'injustice que représente cette mort, Starr va tenter de rendre justice à son ami en combattant le racisme et la ségrégation.

Ce roman nous dépeint une actualité malheureusement encore trop présente dans certaines pays du monde : le racisme. Dans certaines villes des États-Unis (et d'ailleurs), des quartiers se distinguent les uns des autres : les quartiers des noirs, souvent drogués, violents, voleurs, dans lequel se côtoient de nombreux gangs qui se battent et s'entretuent, et les autres, les blancs, chic et respectueux, qui exècrent cette population noire et portent des jugements pré-fabriqués sur eux. le policier qui a abattu Khalil s'est fié à sa vision stéréotypée des personnes noires, et a injustement pensé que Khalil, parce que noir, était aussi violent, armé, drogué, méchant. C'est justement ces stéréotypes que Starr combat dans ce livre.

Starr est une jeune femme très courageuse, qui n'a pas peur de parler et de s'exposer pour défendre ses droits et rendre justice à son ami défunt. de nombreux obstacles viendront se mettre en travers de son chemin, mais Starr est une battante et de ne détournera pas les yeux de ses objectifs. Starr, c'est un peu comme Martin Luther King, Malcolm X ou encore Rosa Park : des personnes courageuses qui ont sacrifiés leur vie aux autres, en prenant à coeur de défendre leurs droits, ceux des personnes noirs aux États-Unis… Des héros du XXème siècle, dont les noms figurent encore dans toutes les mémoires. Je ne doute pas un seul instant que des personnes comme ces gens-là, ou des livres comme The Hate U Give, contribuent à faire changer les mentalités.

Néanmoins, malgré tout le respect que j'éprouve pour cette auteure et sa poignante histoire, je n'ai pas été aussi conquise que je l'aurais espéré. En effet, j'ai ressenti des moments de flottements entre certains passages, qui manquaient selon moi de dynamisme et d'énergie. Plus d'actions n'aurait pas été de refus ! Bien évidemment, cela n'enlève en rien le fait que j'ai apprécié découvrir de quelle manière l'auteure a réussie à s'approprier cette thématique et comment elle l'a développée.

Je le reconnais : The Hate U Give est un roman coup de poing, qui ne peut laisser personne indifférent. Néanmoins, l'histoire manquait de dynamisme à mon goût et certains passages m'ont ennuyés.
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Angie Thomas livre un premier roman très fort, dont le sujet ne peut laisser indifférent.
Starr est une jeune fille afro-américaine de 16 ans. Elle vit avec sa famille dans le "ghetto" de Garden Heights, régit par les gangs et le trafic de drogue. Ses parents, et plus particulièrement son père, sorti de ce milieu des années plus tôt, on fait le choix de l'envoyer ainsi que ses frères dans un lycée privé d'un quartier huppé, à majorité blanche. Starr se sent par conséquent partagée entre deux identités : celle de sa vie à Garden Heights et celle au lycée Williamson.
Un soir, alors que son ami d'enfance Khalil, afro-américain comme elle, la raccompagne d'une soirée, ils sont arrêtés pour un contrôle de police, qui se termine tragiquement par la mort de Khalil. le policier lui tire trois balles dans le dos, sous les yeux choqués de Starr. A partir de ce moment, rien ne sera plus pareil pour elle. Comment continuer face à une telle injustice ? Comment surmonter ce drame et faire preuve de courage pour rendre justice à son ami ?
Un roman percutant donc, que j'ai apprécié pour ses thèmes forts. Angie Thomas nous décrit également l'évolution de Starr, ses prises de conscience, de positions, ses choix, pas toujours justes : une jeune fille qui quitte un entre-deux pour s'affirmer et se construire.
Un petit bémol tout de même : j'ai eu un peu de mal au départ avec la traduction française de l'argot américain, qui a toute son importance dans ce roman. Cela n'enlève toutefois rien à la qualité d'ensemble de ce roman.

Voilà un moment que j'attendais une occasion de lire ce livre et elle s'est enfin présentée lorsque je me suis retrouvée face à la version en VO à la médiathèque.

C'est l'histoire de Starr, 17 ans (il me semble), qui assiste impuissante au meurtre de son meilleur ami par un policier lors de ce qui devait n'être qu'un banal contrôle. Mais Khalil était noir et il a été abattu sans raison par le policier blanc. Starr a tout vu, c'est la seule témoin.

C'est une histoire touchante, révoltante, bouleversante. Ce n'est pourtant pas une histoire hors du commun. Et c'est ça qui est révoltant. Comment, aujourd'hui encore, peut on s'imaginer qu'une vie ait moins de valeur qu'une autre juste parce qu'elle est d'une autre couleur ? Comment un policier peut-il tirer sur ceux qu'il est censé protéger juste parce qu'ils sont noirs ? Comment peut- on minimiser le meurtre de quelqu'un sous prétexte que c'est certainement un voyou alors qu'on n'en sait rien ?

Avec Starr, nous voyons les rouages du racisme, des violences policières, des préjugés. Khalil était considéré comme un délinquant d'office juste parce qu'il était noir. Impossible de ne pas être révolté en lisant cette histoire, à l'image du quartier de Starr, où des émeutes éclatent parce que les gens en ont marre des injustices. Nous voyons la jeune fille se débattre face aux personnes qui justifient la mort de Khalil, qui trouvent des excuses au policier. Nous voyons aussi à quel point le racisme peut être insidieux, juste sous notre nez. Il peut se déguiser en petite remarque, petite blague un peu limite qu'on ne relève pas. Pourtant il est bien là.

J'ai trouvé ce livre fort. Et pourtant, j'ai eu du mal à vraiment être dedans. Je me suis trouvée face à un anglais familier, un anglais de la rue, écrit comme on parle, avec des constructions grammaticales pas toujours correctes, des expressions que je ne connaissais pas. du coup, j'ai trouvé cette lecture plus ardue.

Mais ça reste un roman coup de poing que je suis contente d'avoir découvert.

Un livre important, qui nous ouvre les yeux, nous fait prendre conscience des réalités du monde qui nous entoure. Je pense avoir trouvé un livre qui coche ces cases. The hate u give de Angie Thomas m'a fait prendre conscience de certaines choses et forcément beaucoup sur le racisme et les violences policières.

On retrouve Starr, une adolescente noire mais qui s'en sort très bien dans la vie, elle arrive à s'intégrer dans la communauté noire comme dans la communauté blanche malgré le quartier dans lequel elle vit. Pourtant elle a toujours cette impression de ne pas être à sa place. Elle a un petit copain blanc dont elle n'ose pas parlé à son père, une famille adorable et des amies qui n'en sont pas vraiment. Un jour, alors qu'elle est dans la voiture avec son meilleur ami, Khalil, un policier va les arrêter et tirer sur Khalil sans raison valable. En plein deuil, Starr va apprendre à se reconstruire et à sortir du silence pour défendre Khalil ainsi que tout les noirs.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture. J'ai peut-être été un peu déçue car j'en avais entendu énormément de bien et mes attentes étaient sûrement trop grandes. Malgré tout, comme je l'ai dit, il m'a ouvert les yeux et j'ai appris pleins de choses.
Une autre qualité: la famille de Starr est très soudée ce qui fait en partie sa force dans son combat. Son père, sa mère et même son frère la soutienne. J'ai adoré le fait que ses parents se disputent régulièrement mais s'aime plus que tout.
On se rend vraiment compte que noir et blanc sont bien plus que des couleurs. Si vous êtes sensibles à ce genres de sujets ou vous pensez qu'il pourrait vous plaire. Foncez et n'attendez pas.

Le récit nous plonge dans l'univers de Starr, une jeune Afro-Américaine qui vit dans un quartier difficile aux Etats-Unis et qui va assister, impuissante, au meurtre injustifié de son ami d'enfance par un policier un peu trop nerveux. Une bavure qui va bouleverser le monde de Starr. Elle qui préfère être discrète va devoir sortir de l'ombre pour réclamer la justice. La justice pour son ami Khalil. Un roman engagé pour lequel j'ai eu un beau coup de coeur!

résumé: Starr est une jeune fille de 16 ans noir. Elle vit dans un quartier pas très "serein", mais étudie dans de grandes écoles. Tout les jours elle passe d'un "monde" à l'autre. Lors d'une fête Starr retrouve son ami d'enfance. Quand ils décident de partir en voiture tout les deux ils se font arrêter par un policier blanc. le policier tire sur le jeune homme. Quelques jours plus tard la police essaye de classer cette affaire mais Starr n'est pas d'accord. Que va t'elle faire?

Critique; J'ai adoré lire ce livre. Il est assez gros mais très facile à lire comme même . le personage principal est très touchant.

Ségolène D.

Starr, 16 ans, vit dans un quartier noir réputé difficile mais étudie au lycée dans le quartier blanc. Sa couleur ne choque pas dans son lycée mais son attitude et ses amis sont différents selon qu'elle se trouve dans son quartier où les gangs font loi ou dans son lycée chic. Depuis 1 an, elle a un petit ami blanc au lycée mais personne ne le sait. Lors d'une soirée dans son quartier avec son ami d'enfance Khalil, elle échappe à des tirs de gang et part avec son ami, en voiture. Peu après, un policier les arrête sans raison et finit par tuer de 3 balles dans le dos Khalil. Starr est le seul témoin et sa vie va basculer...

L’histoire est touchante et encore tellement d'actualité aux USA. Le sujet est intéressant et la vie des deux côtés de la ville est très différente. J'ai toutefois eu du mal à aller au bout du livre car bien trop long (presque 500 pages) et beaucoup de choses répétées plusieurs fois. Il aurait été plus agréable avec 250 pages même si je comprends ce livre sur l'injustice.

Sébastien DB

Un roman poignant qui amène le lecteur à réfléchir sur des thématiques qui malheureusement sont encore d'actualité : le racisme, l'inégalité, la désinformation, l'injustice.

Je ne le qualifierai pas de Page-Turner, j'ai pris beaucoup de temps à lire la première partie du roman. Ce n'est qu'à partir de la deuxième que j'ai vu apprécié ma lecture et entrer pleinement dans le roman. Suivre l'héroïne Star et son combat entre sa conscience, sa raison et son coeur, voir son évolution et ses réflexions et questionnements sont ce qui a attiré le plus mon attention.
Ce roman paraît comme un cri du coeur contre les injustices trop souvent tues face au monde, un manifeste contre les inégalités et le manque de compassion du monde. La beauté de Star, héroïne du roman, se construit aussi avec le changement qui s'opère en elle et l'effet boule de neige que cela a sur les personnages qui l'entourent et qui trouvent le courage de parler, de se lever et de sa battre pour la justice.
Car la question principale est là : que faire face à une injustice ? Parler ou se taire ? Se battre ou baisser les bars et laisser couler ? Se rebeller ou se cacher ? Et où se situe la limite de la rébellion ?

Pour ceux qui veulent comprendre le sentiment d'injustice, pour ceux et celles qui l'ont vécus, pour ceux et celles qui veulent partager le combat pour la justice, la paix et l'égalité entre noir et blanc, ce livre est fait pour vous.

J'avais hâte de lire ce roman. J'en avais beaucoup entendu parlé, et je trouve que le sujet est très actuel, sans l'avoir jamais rencontré dans un autre roman. J'en ai peut-être attendu trop. Pour moi, ce n'est pas une mauvaise lecture, mais pas extraordinaire non plus.

L'histoire suit Starr, jeune adolescente noire, qui vit dans un quartier majoritairement noir, de banlieue. Un vieil ami lui propose un soir de la ramener chez elle après une soirée qui a mal tourné. Celui-ci se fait tirer dessus par un policier, et décède, devant Starr. S'en suit alors un combat pour rendre justice à ce jeune homme, Khalil.

J'ai eu du mal avec les personnages. Je n'ai pas pu m'attacher à eux. Je n'ai pas eu la sensation que chacun avait vraiment sa propre personnalité, je ne la ressentais pas. Starr est complexe, elle a l'impression qu'elle ne peut pas être la même personne selon les personnes et le lieu l'entourant. Je peux comprendre dans un sens, mais en même temps, je trouve cela un peu hypocrite, et j'étais parfois perdue, tout comme elle, par rapport à son identité.

Au travers du comportement des personnages, j'ai quand même pu comprendre les difficultés que l'on peut connaître à cause d'une couleur de peau. J'ai pu avoir un meilleur aperçu dans ce milieu qui m'est inconnu. Mais, l'usage constant de langage familier m'a bloqué. J'ai trouvé que cela faisait vraiment trop, et rendait la compréhension parfois un peu compliquée.

Ce que j'ai apprécié au niveau des personnages, est le fait que l'on suit les choses du point de vue de Starr, mais tout ne tourne pas qu'autour d'elle. Les autres personnages sont tout aussi importants pour le déroulement de l'intrigue et pour Starr.

On suit la vie de tous les jours de Starr après l'événement, et aussi son rôle dans le procès contre le policier. Il y a certains points plus intéressants que d'autres. J'ai ressenti une évolution dans le comportement de Starr, alors qu'elle prend conscience de certaines choses et apprend à mieux se connaître elle-même. Mais j'ai trouvé cette évolution lente au début, puis trop rapide à la fin. Beaucoup de choses arrivent d'un coup, ce qui donne un peu plus de punch. Mais c'était peut-être un peu trop pour moi, même si il y a du sens au niveau du temps passé.

Je trouve le sujet assez bien traité tout de même, en donnant différentes visions dessus, et en montrant l'évolution autour d'un tel événement. J'ai trouvé que cela faisait réaliste, surtout en le mettant en parallèle avec des événements similaires réels et récents. Cela permet de comprendre ces faits en se mettant à la place de personnes plus concernées par cela, ou se battant contre ce genre d'injustices.

J'ai aimé la fin, car elle fait vraiment réelle. Pas de sensation de "c'est trop simple".

En bref, The Hate U Give traite d'un sujet sérieux actuel d'une façon intéressante, mais présente des faiblesses au niveau des différentes actions et des personnages.

Après avoir énormément entendu parlé de ce roman, j'étais plus que curieuse de le lire. D'autant plus qu'Angie Thomas aborde un sujet important, celui de la perception des Noirs Américains par les Blancs, de leur rapport tendu avec la police qui s'apparente au mouvement Black Lives Matter.

Le roman en lui-même n'est pas extraordinaire. L'écriture est fluide, l'autrice a reproduit le langage des ghettos, l'atmosphère sous pression avec les gangs, etc. Les personnages sont simples, le contexte des écoles classique. Non, rien de nouveau de ce côté là.

Ce qui fait sortir ce roman du lot, c'est plutôt ce qu'il représente dans la littérature jeunesse et YA. On n'avait encore jamais eu de roman qui abordait de manière aussi directe les problèmes d'actualité concernant les jeunes Noirs Américains tués par la police. L'autrice le fait avec réalisme, nous plongeant directement dans le quotidien de Starr, cette ado de 16 ans sans cesse confrontée aux stéréotypes liés à sa couleur de peau.

L'héroïne est déchirée entre deux mondes qu'elle fréquente : celui rempli de violence et d'injustices du ghetto, avec des personnages entiers au langage fleuri qui se côtoient dans la pauvreté, la délinquance mais aussi la solidarité et l'amour ; celui de son école fréquentée par des Blancs riches, loin de tous soucis. Elle-même le dit, elle adapte son langage et son comportement selon ces deux mondes, que rien ne semble pouvoir rapprocher.

Tout cela, Angie Thomas le dépeint avec beaucoup de justesse et de sensibilité. Bien que ce roman apporte énormément de choses en termes de réflexion, je lui ai trouvé quelques longueurs et facilités. Peut-être que j'en attendais trop après avoir lu autant d'avis positifs..

Lien : http://mybooksntea.wordpress..

Bon, pour être tout à fait honnête, les 150 premières pages ne m'ont pas vraiment emballée. Je ne saurai même pas dire pourquoi... Mais vu le sujet, j'avais le sentiment d'avoir le devoir de le lire. Donc je l'ai lu entièrement. Il est en effet question de violence policière aux États-Unis. Pour revenir à cette histoire de page, j'étais davantage dedans après les 150/200 premières. Ce livre est vraiment lourd de messages donc je trouve que l'approche par un roman young-adulte/adolescent est super intéressante. Pour ce qui est des personnages, je n'ai pas accroché avec Starr, le personnage principal. J'ai vraiment préféré son père (qui m'a fait pensé au père d'une amie que j'apprécie beaucoup donc...😂) et son petit-ami. Et je ne sais, encore une fois, pas expliquer pourquoi ! Mais en tout cas si vous voulez lire un livre sur ce sujet sans qu'il soit trop lourd, je pense que c'est une bonne option. J'ai d'ailleurs vu qu'il avait été adapté en film. Je le regarderai peut-être !