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3,46

sur 266 notes
Une très jolie surprise de lecture pour un genre qui ne m'attire plus, mais je souhaitais lire L'âge des miracles pour l'approche de l'autrice que je trouvais intéressante sur le devenir de l'Homme.

D'une écriture fluide et très belle, Julia, personnage central du roman, raconte son passé depuis le fameux jour du ralentissement terrestre.

Mêlant ainsi anticipation et quotidien, Karen T. Walker aborde de plus de nombreux thèmes et réflexions sur l'avenir de l'humanité, la solastalgie et l éco anxiété.

Dans une ambiance aride de fin du monde, les heures s'égrainent et la vie de Julia bascule. Mais est ce une conséquence du ralentissement ou une coïncidence ?

Seule face à ce nouveau monde, puis avec les yeux de Seth, ils verront leur vie inexorablement condamnée et les Hommes contraints de garder l'espoir.

C'est donc une lecture qui renvoie à nos propres peurs, nos joies, nos peines quand tout autour de nous le monde vacille.

Une très belle histoire et une très belle plume !

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Ca faisait un moment que ce livre était dans ma PAL et qu'il me faisait envie. Bien des fois je l'avais dans les mains pour le lire puis je le reposais pour en prendre un autre. Ce moment est enfin venu !



Le résumé et la belle couverte me tentait beaucoup. Mais après lecture, le charme n'est pas à 100%.



La rotation de la Terre a ralenti. Les journées durent plus de 50 heures et c'est forcément la population mondiale qui subit en pleine poire les effets. Humains et animaux, j'entends. Comment vivre, comment être organisé au niveau des heures de travail dans un tel basculement ?? C'est un changement qui mettrait en péril bien des choses de notre civilisation. Alors moi je suis quelqu'un qui trouve que les journées passent -trop- vite et que les années défilent à une vitesse vertigineuse. Je suis donc plus sensibilisé sur ce sujet. Et entre nous, on aimerait tous avoir plus de temps pour encore plus lire, j'ai raison ?? J'adore aussi l'astronomie et les phénomènes naturels, les conséquences des hommes sur la planète. Et pourtant j'ai pas trouvé l'histoire surprenante et si passionnante que ça. Je ne savais pas trop où voulait en venir Karen Thompson Walker avec son récit.

La narratrice est Julia, des années après lorsque le basculement à sonné, quand elle avait 11 ans vivant à Los Angeles. Elle va nous raconter son histoire avec sa famille, ses voisins, ses entourages, ses compagnons de classe et ses petits amours de jeunesses.



Qui dit changement de rotation dit phénomènes curieux pour nous avec la gravité comme les objets qui tombent plus vite que la normal, les fonctions des signes astrologiques ne sont plus les mêmes comme les chanceux deviennent malchanceux, le changement de comportement des gens qui peut être encore plus grave et dangereux, les marées différentes... Ce sont des éléments intéressants mais ils ne sont pas importants dans l'histoire et n'ont aucune incidences. du moins dans la vie de Julia. Nous assistons à un changement majeur pour la communauté mais on sort pas souvent de la petite vie de cette jeune fille où il lui arrive pas des choses si incroyables.

Pendant tout le livre, on ne sait pas ce qu'il va se passer. C'est ce que j'ai aimé. A de nombreuses reprises, on peut lire des phrases comme "ce fut l'un de nos derniers vrais après-midi" ou que les scientifiques et les ingénieurs des laboratoires du gouvernement vont instaurés un plan top secret pour ce qui se passe. Alors avec des accroches comme celles-ci, on ne peut que vouloir lire la suite.


Là où j'ai trouvé ça pas mal c'est que deux communautés vont se créer. La loi indiquera que l'heure restera comme avant : celle des 24h et pas une de plus. Mais d'autres gens vont vouloir vivre en harmonie avec la nature et suivre ce qu'elle décide de faire, en l'occurrence de vivre les jours de plus de 50 heures. Mais un scénario comme celui-ci est impossible. Comment faire vivre une partie des humains et une autre partie avec des horaires complétement décalés ? Ces personnes seront rejetés par la communauté et pourront avoir de gros ennuis. Cette idée est bonne.

J'ai beaucoup aimé la toute fin. Ce qui est étrange car elle se termine avec toujours cette impression de ne pas savoir où l'écriture nous à emmener, dans quel but du pourquoi du comment. Nous sommes dans le vide total. C'est une fin ouverte. Je m'attendais à une fin brute mais pas du tout. Je vous le conseil tout de même à le lire. C'est une petite lecture à se faire durant l'été sans pour autant être inoubliable.
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L'âge des miracles est définitivement l'un des livres les plus bouleversants que j'ai jamais lus. Malgré le fait qu'on revienne sur le passé de Julia, lorsqu'elle n'avait que 11 ans, la narration est mature, limpide, délicate, pleine de métaphores d'une naïveté touchante. La nostalgie se ressent tout au long du récit, et on comprend qu'il est raconté par une jeune femme qui a conservé du monde, tel qu'elle l'a connu, enfant, un souvenir des plus précis. Assurément douloureux mais précieux.

En nous offrant cette parcelle de sa vie, à l'heure des changements progressifs conduisant inéluctablement la race humaine vers sa fin, elle nous fait cadeau d'un regard émerveillé sur ce qui rythme notre quotidien, pointant du doigt ce besoin vital de régler nos vies au son des horloges. Jusqu'à la dernière ligne, la fatalité plane au-dessus des pages de ce roman, et l'on ne peut s'empêcher de guetter à chaque fin de paragraphe la fin de tout, l'événement qui précipitera le monde dans une obscurité éternelle.

Ce livre est un roman unique, porteur d'un message habilement délivré. L'humain s'adapte, mais il n'est pas tout puissant. Sur la Terre de Karen Thompson Walker, tandis que certains renoncent à s'adapter, d'autres persévèrent. Ainsi nous suivons Julia et sa famille dans ces actes du quotidien auxquels les hommes s'accrochent, conscients que cet allongement des journées n'est pas normal, qu'il augure d'un danger bien plus grand. Les catastrophes se succèdent, les médias et scientifiques tentent de minimiser la situation jusqu'au moment où la planète ne peut plus se voiler la face. S'organise alors un plan de survie face à une terre devenue l'ennemie : infertile, sombre quand les rayons du soleil ne brûlent pas, et même parfois meurtrière.

À côté de ce contexte dramatique, on voit Julia se débattre avec les démons de l'adolescence, notamment ce sentiment d'être incomprise, avant de découvrir son premier amour. Julia et Seth sont touchants, vraiment. Leur relation apporte de la légèreté et un message d'espoir, celui qui laisse à penser que la vie peut continuer. Il est impossible de deviner comment ce roman va se terminer tant les événements se précipitent sans permettre au lecteur de voir plus loin que les souvenirs révélés à chaque page.

Certains pourront reprocher au récit sa lenteur, moi, je trouve au contraire que c'est ce qui en fait sa force. Car grâce à cela, ce n'est pas tant l'épée de Damoclès au-dessus de la tête de l'humanité qu'on perçoit, mais plus sa lente et inévitable descente. On en vient même à percevoir les à-coups a posteriori, mais seulement lorsqu'on a terminé la lecture.

Voici donc un roman jeunesse, qui s'adresse à un large public, et qui marquera les esprits, comme rarement, tant il dépeint une réalité qui pourrait être.
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Il m'arrive parfois de ne pas accrocher à tel ou tel livre. Bien que généralement, je n'aime pas m'arrêter en cours de lecture, je décide pourtant de jeter l'éponge après une centaine de pages de L'âge des miracles. le titre me semblait prometteur, et les critiques glanées sur internet plutôt positives. Pourtant, chez moi, la magie n'opère pas. L'histoire ne décolle pas. C'est écrit comme une chronique, la vie personnelle et relationnelle d'une jeune fille, en proie aux difficultés de l'adolescence et devant faire face aux conséquences d'une catastrophe majeure, le ralentissement de la rotation de la Terre.
Assez paradoxalement, j'ai l'impression qu'il ne se passe rien, que l'histoire évolue à un rythme lent, comme l'est ce ralentissement qui s'installe un peu plus chaque jour.
Dans le même genre, j'ai nettement plus apprécié L'effet domino d'Alex Scarrow, où l'auteur nous parle d'une autre catastrophe planétaire, l'épuisement des réserves pétrolifères.
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[...] Pour conclure, "L'âge des miracles" de Karen Thompson Walker est un récit bouleversant qui m'a laissée le coeur gros ; tout est décrit avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse, il est agréable à lire. Un titre à découvrir mais, de préférence, sur la plage en plein soleil pour éviter la déprime.
Lien : http://les-lectures-de-mina...
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Voilà un roman qui ne pouvait sortir qu'en 2012 avec tout ce qui nous attend en décembre (la fin du monde) (ou pas)

C'est Julia qui nous raconte son histoire, à partir du tout premier bouleversement, un jour d'octobre : le ralentissement de la rotation de la Terre, qui a (notamment) pour conséquence l'allongement de la durée des journées. Elle nous conte cette histoire a posteriori, ce qui est un choix de narration très intelligent. En effet, au début de ces changements, Julia a 12 ans mais le fait que ce soit une Julia plus âgée qui nous raconte les faits lui donne une maturité et un regard sur les événements bien plus intéressant.

On suit plusieurs personnages dans le roman, à commencer par ses parents : son père, médecin qui semble faire face aux événements avec sérénité, et sa mère, bien plus fragile. Puis il y a les (rares) amies de Julia, mais aussi Sylvia, son professeur de piano, et enfin et surtout, Seth, le garçon qui fait battre son coeur et lui donne des papillons dans le ventre. Je dois dire que j'ai apprécié tous ces personnages, mais ils souffrent tous, selon moi, du même défaut : le manque de développement. J'aurais voulu en savoir plus sur Sylvia, sur son amie Hanna, et surtout sur Seth.

Pourtant, j'ai vraiment apprécié suivre Julia, ses questionnements, ses peurs, ses doutes puis ses quêtes, de l'amitié et de l'amour. Une petite héroïne de 11-12 ans mais, comme je vous le disais, puisqu'elle nous conte les événements des années plus tard, cela nous offre un mélange intelligent de naïveté et de maturité. Bref, j'ai beaucoup aimé Julia, tant la narratrice que la jeune fille en devenir, au coeur de ces bouleversements.

Cependant, si j'ai ressenti de l'empathie pour cette Julia esseulée, j'ai trouvé le récit des événements parfois un peu trop chirurgical, manquant un brin de passion et d'intensité, que l'on aurait pu espérer davantage avec un cadre aussi dramatique et inquiétant.

Mais inquiétant, ça, on ne peut le lui enlever : le roman l'est bel et bien ! Et le tout est encore rendu plus stressant par le fait que les personnages fassent allusion à des dérèglements précurseurs de ce ralentissement : le trou dans la couche d'ozone, les virus pandémiques, des chutes d'oiseaux par centaines sans raison, ou encore la disparition en masse des abeilles… de quoi flipper un bon coup et regarder le ciel d'un autre oeil durant la lecture !

De plus, l'atmosphère s'alourdit au fur et à mesure (oui, un crépuscule à midi ou le soleil au zénith à minuit, il y a de quoi se sentir un peu effrayé !), pour devenir presque suffocante à la fin du livre, car la paranoïa qui gagne les personnages, finit par contaminer le lecteur.

Quant à la fin, elle m'a serré la gorge, et même si elle est tout à fait ouverte, j'étais assez étonnée que l'auteure ait décidé de terminer de cette façon. Je dois dire que ça m'a vraiment mis les larmes aux yeux et qu'il fut presque douloureux de me sentir aussi démunie face aux événements. Sans aucun doute la même impuissance qu'ont dû ressentir les protagonistes de cette histoire face à la toute-puissance de la Nature.

Donc, de manière générale, si je dois résumer mon ressenti (il parait que ce mot n'existe pas, je l'ai lu hier dans un billet sur un autre blog, tant pis, je l'aime bien moi) : voilà une lecture qui m'a plu et qui m'a fait pas mal réfléchir, avec de nombreux « Et moi qu'aurais-je fait ? Aurais-je été de ceux qui suivent le « rythme solaire » ? Aurais-je préféré conserver les sacro-saintes 24h pour rythmer les journées ? Une histoire que j'ai trouvée originale même si je déplore un peu le manque d'intensité et de développement des relations entre les personnages.

Un roman qui plaira donc à un large public, autant adulte qu'ado ; et si l'absence d'avenir de notre planète Terre est un sujet qui vous intéresse, ne passez pas à côté de cette lecture. Quant à moi, je ne raterai le film sous aucun prétexte.
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[...]
Julia raconte son histoire. On sait dès le départ que beaucoup de temps s'est écoulé. La jeune fille a un regard distant sur les événements qui ont bouleversé sa vie et celle de la planète. Les modifications engendrées par le ralentissement, conduisent l'Homme à changer ses façons de faire, à s'adapter, tout en suivant les règles qui lui sont édictées. Cela ne va pas sans heurts.
[...]
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Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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Il y a certains livres, qui ne sont d'ailleurs pas souvent nombreux, qui sortent des sentiers battus. Celui-ci en est un, à mon gout. Malgré une appréhension qui m'a pris au début, la suite a pu montré la capacité de l'auteur et du récit qu'elle a crée. le « plus » de cette histoire est sans doute son originalité par rapport à la tonne de livre sur la fin du monde.

Quand j'utilise le terme « original » pour ce livre, c'est pour un amas de bonnes idées qui, regroupés, font un résultat juste incroyable. Pour commencer, j'ai noté le mélange des genres du roman d'apprentissage et du roman d'anticipation dans un récit. Certes, ça peut ne pas être la meilleure idée du monde, mais l'auteur l'exploite à son avantage. En effet, elle les mélange d'une telle sorte qu'on a la vision apocalyptique de la planète et la vision d'une fille qui commence à découvrir la vie sans que cela soit mélangé à fond. Un procédé original qui réussit à trouver une harmonie sans ressembler aux autres.

Autre chose, Karen Thompson Walker ne se contente pas d'utiliser le filon comme tout le monde parce qu'elle a, ça se voit très facilement, une vision très personnelle de la fin du monde donc elle e fait pas tout rapidement pour terminer le plus rapidement possible… au contraire, elle a l'air de prendre son temps, et ça fait plaisir de voir qu'elle prends les choses différemment. Malgré tout, attention, on peut être déstabiliser au début par cette tournure original mais au fil des pages, vous devrez vous y habituer.

En prenant son temps, l'auteur laisse aussi place à des moments de réflexions pseudo-philosophiques sur la fin du monde mais aussi sur les hommes qui m'ont intéressé par leur justesse et leur profondeur.

Trop parler de fin du monde, j'aimerais aussi discuter du coté apprentissage de ce récit. En effet, le roman mélange tellement bien les deux parts qu'on ne peut dire que l'un domine l'autre. Malgré le fait que la narratrice soit un peu jeune (ce qui m'a un peu surpris, faut le dire…), l'auteur a réussi le pari de lui faire découvrir la vie dans un monde qui, malgré le fait qu'il décline, continue à rouler. Cette partie est assez émouvante par bien des aspects… aussi bien réussi que l'autre part !

Pour parler de la fin de ce récit, j'utiliserai le mot « beau » parce que c'est exactement ce que j'ai pensé en lisant cet épilogue. L'idée que l'auteur nous présente est grandiose ! On ne peut le qualifier autrement, cette idée est le résultat de ce livre, un résultat original et beau puisqu'il montre le coté vraiment philosophique de ce livre. Il me faudra suivre le travail de cette auteur surtout si elle travaille son coté philosophique…

Un livre qu'on pourrait qualifier de livre pour jeunes-adultes ou bien pour adultes puisqu'il comporte les deux aspects de ces deux types de livre. Tout le monde peut le lire en y trouvant ce que chacun pourrait vouloir. Un récit sur la capacité d'adaptation face à des choses qui nous dépassent tant au niveau planétaire qu'au niveau de notre vie sociale…
Lien : http://letteraturaa.wordpres..
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Excellent roman, pleins de questions en tête après l'avoir lu. L'adolescence et la conscience de la finitude, quelque chose de philosophique et de poétique dans ce bouquin
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J'ai toujours aimé les romans qui nous raconte un futur imaginaire mais possible. Qui nous donne une vision de notre monde qui pourrait évoluer vers une issue improbable.
C'est un livre facile d'accès avec l'histoire de la jeune Julia, qui apprend à évoluer dans un monde qui se délite et qui apprend à mieux se connaître.
Mais ce livre manque de force. Avec un sujet tel que celui-ci, le récit aurait pu être beaucoup plus fort, plus marquant, plus sombre. Il est trop tendre.
Cela reste bien mais pas assez marquant.
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