AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 96 notes
5
6 avis
4
2 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ma boucle cosmique est bouclé, l’expansion gracieuse de l’univers a livré sa nouvelle vulgarisation passionnante, en son sein j’ai appris à jouer un peu de sa mélodie, les yeux bouche bée… Moi qui suis née le 10 février 1982 à 17H10 sans cheveux, moche d’après ma mère, je ne connais pas l’avis de mon père qui bien avant que je puisse comprendre le monde qui m’entourait me berça dans la nudité des femmes pleine de grâce, et aussi loin que ma mémoire s’en souvienne, à quatre ans je commençais déjà à éprouver une certaine innocence infantile devant la beauté télévisuelle d’une femme nue… puis les trois suisses et canal+ viendront parfaire mon éducation romantique avec l’idée que la fellation est aussi divine qu’une levrette au clair de lune le soleil levant… mais avant j’y mettrai bien une main dans le froc pour chatouiller ce qui s’y désire…

Vous m’imaginez obsédé, dépourvu de sensibilité poétique, perdu dans la vulgarité d’un langage cru, sans note romantique et pourtant, si je remonte le cours de mon passé en défiant le temps qui ne fuit que dans un sens, je peux enfin glisser un doigt sur cette furieuse excitation dans le « des seins » d’obtenir des réponses aux questions existentielles qui m’obsèdent… J’aurais très bien pu comme un bon fils moutonné m’en tenir à cette éducation religieuse qui m’a illusionné toutes ces années, passer mon temps à vénérer ce vieil homme planqué quelques part dans l’immensité de l’univers ignorant l’affligeante bêtise qui orchestre la vie sur terre et cette triste fatalité qui succombe à tout homme et qui finira par décimer l’humanité si on continue à ignorer le chaos qui régit notre déchéance…

Ainsi soit-il et pour les siècles des siècles…


Pourtant j’ai fait le choix inverse de croire que tout cela était beaucoup plus compliqué que deux êtres un peu timides résistant à leur instinct lubrique, punis pour avoir succombés au plaisir démoniaque d’un bon mélange de fluide universelle… donc tu fais comme tu peux, avec ta naïveté, et le peu de moyen intellectuel dont tu disposes, et tu avances à ton rythme, de connaissance en connaissance, et au fur et à mesure, tu apprends à écouter, à regarder, puis tu te passionnes et des questions remplacent d’autres questions…

Mais pourquoi la femme est-elle si mélodieuse ?

Commençons par le commencement, un Big bang, c’est tout minus et chaud bouillant, puis l’univers prépare son ascension magique en prenant son temps à l’échelle humaine et il se passe des tas de choses incroyables de la matière à l’antimatière, l’apparition des quatre forces : nucléaires forte, nucléaire fiable l’électromagnétisme, la force gravitationnelle… c’est l’ordre des choses qui engendre le désordre cosmique, du noir à la lumière, de galaxie en galaxie, d’étoiles en étoiles, de supernova en trous noirs, l’univers connait-il une limite ? lui qui construit son histoire dans le passé nous envoyant depuis la nuit des temps les lumières du commencement…

Et puis la physique quantique couplée avec la relativité complète l’ensemble de la partition, l’infiniment petit avec les quarks, neutrons, protons, neutrino, puis le mélange des genres, ça prend du temps, le hasard se prend pour Dieu : l’horloger de la complexité dit le grand architecte... et l’expansion se poursuit lentement, le refroidissement est continue, la matière invisible se planque…et les chiffres me font tournés la tête, les milliards deviennent d’une banalité sans compréhension, la purée du commencement dans ses détails m’échappe et me passionne dans les grandes lignes, mon fanatisme pour l’astrophysique s’arrête à la vulgarisation de masse et les détails m’ennuient…

Rappelez-vous Je suis le cul dans le canapé, Les yeux bouche bée devant l’incroyable, des ailes de curiosité me poussent dans le dos, le soleil du savoir qui éclaire l’immensité de mon ignorance m’attire, alors je prends mon envol et je me dirige vers l’infini de l’univers, mais il y a cette fenêtre dans mon salon, juste entrouverte laissant un léger courant de savoir qui m’excite, mais je me cogne sur le vitrage encore et encore, j’aspire à comprendre la mélodie entrainante, alors que je reste emprisonné dans les frontières de mon abyssale ignorance, bien sur que je pourrais tuer la mouche qui vit en moi, et ouvrir cette fenêtre en grand, mais ma patience n’est pas éternelle, donc je succombe à la facilité d’une ébauche vulgaire, que je nomme sans prétention, et il me faudrait pour persévérer dans les détails, si tenté que j’en sois capable, pour jouir d’une compréhension absolue, une bonne âme faite de féminité et de lubricité empoignant la luxure avec gourmandise et curiosité, me dessinant l’univers dans ces détails, enrichissant les visuels qu’il me manque pour cerner tout le potentiel qui m’échappe pas l’écrit, j’aime regarder, alors si à chaque explication cette âme charitable faisait glisser un bout d’envie lubrique laissant entrevoir sa chair à mon gout, je suis sur que ma motivation intellectuelle s’en trouverait transcendée et ma langue deviendrait pendante de perversité…

A plus les copains…
Commenter  J’apprécie          5314
Un traité de cosmogonie ( création de l'univers) virevoltant et joyeux qui donne le regret de ne pas avoir les bases scientifiques pour se plonger plus loin dans ce chaos créateur.
mais Trinh Xuan Thuan est un grand vulgarisateur qui sait rendre intéressantes les danses des particules.
Commenter  J’apprécie          50


Lecteurs (349) Voir plus



Quiz Voir plus

Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)

Présent - 1ère personne du pluriel :

Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).

10 questions
411 lecteurs ont répondu
Thèmes : science , savoir , conjugaison , humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}