AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782911582103
380 pages
Editions Vajra Yogini (03/09/1999)
5/5   1 notes
Résumé :
« Qui est Hérouka Vajrasattva ? Nous considérons qu'il est une manifestation de l'unité de l'énergie mâle et femelle pleinement développée, la pureté achevée de l'état d'illumination. Par leur grande compassion et leur amour infini, les bouddhas et les bodhisattvas ont manifesté la réunion de leur pureté dans l'archétype de l'image de Vajrasattva afin que nous puissions nous identifier à lui... La pratique de Vajrasattva peut nous mener au-delà de l'ego, au-delà de ... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Le pouvoir de purification du TantraVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lama* Thoubten Yéshé est, dans ce manuel de pratique de yoga tantrique, d'une brillante clarté, son étincelante intelligence précise les contours de ce qu'est l'exigence d'une vie spirituelle, à distinguer d'un amalgame avec une religiosité d'un autoritarisme suspect, et très douteuse trop souvent ; lui, en tant que représentant d'une tradition spirituelle, se positionne de façon délibérée dans une vision moderne vers l'Occident d'aujourd'hui.
L'ouvrage se présente en deux parties différentes, un « Commentaire Principal » suivi « d'Instructions de retraite » ; nous nous bornerons à donner notre sentiment sur la première partie, la seconde s'adressant à un “public” trop restreint pour avoir un quelconque intérêt dans le cadre qui nous occupe ici. Cependant , nous nous y référerons en terme de citations signifiantes et éclairantes, pour le “public” concerné à qui s'adresse ce livre spécialisé.

Un premier “message” est stipulé en introduction à destination des personnes intéressées : l'approche exclusivement l'intellectuelle ne suffit pas ! La mise en activité in-situ est nécessaire pour assimiler et intérioriser l'amorce du processus de métamorphose des modes perceptifs de fonctionnement de la Vie qui nous habite.
Lama Thoubten d'ailleurs se positionne en dehors du “dogme strict”, ce qu'il préconise c'est une implication pragmatique, quasiment un “travail manuel”, sur nos jeux émotionnels gravitationnels, ce qu'il stipule clairement (p. 56).
Pour lui, la condition préalable, avant d'aborder à proprement parler la “méditation assise” śamatha, ([chiné] ཞི་གནས་ en tibétain) ou vipaśyanā ([lhaktong] ལྷག་མཐོང en tibétain), est de développer une conscience aigue sur ce qui motive nos actes et notre manière d'être en général, plutôt que d'être obsédé par le fait de “méditer” qui se distinguerait d'un état “non-médité” dans notre vie quotidienne (pages : 43/44/45).
Il nous met en garde par ailleurs devant une approche trop “intellectualisante” : « La parole d'hommes sans expérience est comme le sifflement vide du vent dans vos oreilles (p. 48).
… je crois qu'il vaut mieux pour vous une pratique continue de plusieurs années que des accès impulsifs et émotionnels de méditation en retraite solitaire. Une pratique continuelle constitue une voie puissante de purification des actions négatives. (p. 49) »
De la page 53 à 55 il dépeint avec éloquence ce qu'il nomme lui-même de faute grave : le « gourouisme » ! Nous avons rarement eu une “peinture” aussi claire et percutante de la chose de la part d'une autorité tibétaine reconnue, en la matière ! (à bon entendeur … !)
« Parfois les gens s'imaginent que les lamas ont le pouvoir de changer leur vie. Mais c'est la sagesse du Dharma qui change l'esprit humain. Elle pénètre votre conscience, et vos attitudes mentales s'en trouvent transformées. Ceci est le pouvoir du Dharma et non la magie des lamas. Nous ne connaissons rien du tout à la magie ! (p. 75)
De nos jours, beaucoup de gourous sont attachés à leurs disciples et veulent que leurs disciples leur soient attachés. C'est une erreur monumentale. Il est absolument malsain pour des disciples d'être attachés à leur maître ou à leur chemin ! (p. 239)
… ceci signifie qu'en définitive, c'est vous (et non les bouddhas) qui êtes responsables de votre propre libération. Soyez très clairs là-dessus. » (p. 58)
Soit les trois socles de base :
— le dévouement, et le travail des “paramita” (l'altérité).
— l'abandon de la perception gravitationnelle identitaire des émotions.
— l'aléatoire de l'impermanence et l'appartenance à la totalité ou vacuité.
Il soulève par ailleurs l'ambiguïté pouvant surgir dans le cadre de “retraites” institutionnalisées, d'être “entretenu” sans avoir la nécessité de lutter au quotidien pour le vivre et le couvert (p. 96), et également, le fait que toutes les pratiques du monde oriental ne sont pas forcément à “valider” dans la culture occidentale, certaines pouvant ne pas convenir du tout ! (p. 200).
En outre, il précise sa pensée : parlant “d'innovations tibétaines” ne relevant pas de traditions dont il aurait été hérité depuis les temps anciens de l'Inde. (p. 224)
— Les substances à offrir :
« Vous pouvez offrir au tsok toutes sortes de nourriture ou de boissons. Il n'est pas indispensable que vous adoptiez le style tibétain, car les tormas en tsampa n'existaient évidemment pas du temps de Nagarjouna dans l'Inde ancienne. Vous pouvez offrir des carottes, du chocolat, des milkshakes ou même de la nourriture dite noire [...], en bref, tout ce que vous aimez qui soit propre et disponible là où vous vivez. (p. 233)
D'autre part, Lama T. Yéshé exprime sa grande confiance en la capacité de l'être humain de mettre en oeuvre la flexibilité de sa neuroplasticité et de la beauté de son esprit de résilience, pour peu que les conditions puissent être réunies … (p. 235) et donner ainsi un élan de générosité face au fatalisme défaitiste où nous n'aurions aucun moyens de progresser dans la maturité de notre propre Humanité. Dans cet ordre de point de vue il stipule que : « Je ne crois pas que la renonciation des moines et moniales soit forcément meilleure que celle des laïc, en quoi que ce soit. »
Et il précise : « Lorsque vous connaissez la nature (ou la réalité) des plaisirs sensoriels, vous avez l'espace suffisant pour lâcher prise. Les plaisirs des sens vont et viennent. C'est ainsi et vous l'acceptez. (p. 266) Faire preuve de souplesse, voilà la clé : vous êtes satisfaits si vous obtenez du plaisir, vous l'êtes aussi si vous n'en obtenez pas. de cette façon, il devient facile de vivre. » (p. 269)
Ainsi donc il relève de la responsabilité de tout un chacun de développer la “maturation” de sa propre humanité.
Notons que dans le cadre spécifique de la tradition spirituelle du Vajrayana, Lama Thoubten recommande la plus stricte et grande discrétion quand au processus engagé, à savoir que :
« Certains disent : “J'ai reçu cette initiation, pas toi.” Je n'approuve pas ce genre d'arrogance. Que ce soit parmi les Tibétains ou les Occidentaux, qui peut dire qui a reçu quelle initiation ? Seuls les individus concernés peuvent dire quelle initiation ils ont ou n'ont pas reçue. Vous ne pouvez décider cela pour les autres. C'est en ce sens que j'autorise habituellement toute personne sincère, à venir à une initiation. Je ne peux savoir si l'esprit des autres est élevé ou pas, ni si l'initiation leur viendra en aide ou pas. Soyez prudents. »
et d'ajouter : « Quoi qu'il en soit, de brèves expériences de méditation dans un centre du Dharma ne suffisent pas. Vous devez, où que vous soyez, maintenir une conscience continue de la vision juste. » (p. 265)
Il clarifie clairement également un des aspect du Vajrayana souvent lancé “à la cantonade” dans ces milieux en Occident : — « Que signifie l'expression “enfers de vajra” ? « Vajra » peut être entendu au sens relatif ou absolu. Ici, je me réfère au vajra relatif (comme le vajra et la cloche, instruments tantriques dont nous nous servons). le mot signifie “indestructible”, « pareil au diamant ». le diamant est plus dur que la plupart des autres matériaux ; il est difficile à détruire. Telle est la connotation de vajra. Serait-il possible qu'il existe un royaume indestructible de souffrance ? Disons qu'il s'agit là de licence poétique, qu'il y a légère exagération. Il n'existe rien de tel qu'un phénomène permanent, inchangeable. [...]
De toutes façons, ce n'est qu'une expression qui n'est pas à prendre à la lettre. » (p. 250)
Égratignant plaisamment dans un clin d'oeil “les super-méditants” : « ...les méditants deviennent parfois hypersensibles et remplis de colère. Ils ne veulent aucune distraction et peuvent devenir très égoïstes. Quelqu'un fait un peu de bruit et ils en sont très contrariés : “Vous détruisez ma méditation !” » (p. 276) L. Thoubten explicite la bodhicitta : Bodhi signifie “totalité”, citta, “coeur”, « coeur de totalité » (en contrepoint de la gravitation émotionnelle étriquée et douloureuse), qui développe l'intérêt** universel pour autrui en y invitant au maximum tous les êtres… l'attitude dévouée est votre méditation et votre vie ; votre pratique de vigilance consistera alors à éliminer l'attitude égoïste et vous consacrer à autrui […] Rien d'autre n'est en mesure de vous satisfaire véritablement. Vous n'avez pas besoin d'être fortuné pour ce faire. Même si vous n'avez rien, vous pouvez quand même y consacrer votre vie. (p. 275/76/77)

--------------------
* authentique ! À savoir :
— terme qui désigne le maître spirituel [tib. dorjé-lopeu ou skr. vajràcàrya], plus précisément qualifié pour transmettre dans le cadre du vajrayana les “abhisheka” d'une sādhanā (cheminement spirituel) devenant éventuellement le “lama-racine” si il y a lieu. Son rôle, tel un(e) maïeuticien(ne), est de mener le pratiquant à l'éclosion en lui-même de son propre « maître en soi ».
“abhisheka” d'une sādhanā :
lung (souffle/influx vibratoire de la “grâce”) ; wang (canal vers un récipiendaire recevant l'énergie de faire) ; tri (lecture rituelle avec instructions)
** (… bienveillant ! ... et qui devra l'être d'autant plus que nous sommes confrontés nous-même à des peines qui nous touchent dans notre personne [note du transcripteur])
---
— Il est à noter que L. Thoubten emploie souvent les termes de “superstition - pensée superstitieuse”, ceci est à entendre comme équivalent de “trompeur/trompeuse”, par un attachement excessif à la saisie du mental.
Lien : http://www.versautrechose.fr/
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
La plupart d'entre vous visualise, en cours de méditation, le Bouddha Shakyamouni ou une déité comme Avalokitèshvara. Si vous avez la moindre compréhension intellectuelle de shounyata, visualiser vous paraîtra facile. Dans le cas contraire, vos conceptions fausses projettent de façon si concrète qu'il vous est très difficile de voir la sagesse divine passer de shounyata à la forme d'une déité. Mais si vous avez conscience que la sagesse des bouddhas embrasse tout, s'étend partout, l'apparition soudaine dans l'espace, face à vous, de la forme divine du Bouddha apparaîtra aisément à votre foi éclairée. Comme je vous l'ai dit, la visualisation complète apparaît d'un coup : ne vous croyez pas obligé de commencer avec un bébé-bouddha qui aurait à croître progressivement jusqu'à l'achèvement.
Vous constatez donc que prendre refuge dans la pratique du yoga tantrique n'est pas évident. C'est beaucoup plus difficile que le refuge extérieur tel qu'il est expliqué dans les enseignements des soutras du chemin gradué vers l'éveil. Sachez toutefois, que lorsque votre esprit en est arrivé à un certain stade de développement, vous pouvez, sans hésiter, pratiquer le refuge intérieur. Vous devez aussi comprendre que ces différentes approches du refuge ne sont pas contradictoires. La méthode du yoga tantrique n'implique pas que celle du soutra soit mauvaise ou fausse. Ces différentes méthodes ont été enseignées parce que l'esprit des uns et des autres se situe à différents niveaux de développement. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'en dire plus maintenant sur le refuge intérieur.
p. 73
Commenter  J’apprécie          00
LA PRISE DE REFUGE
Je vous ai entretenu jusqu'à présent du pourquoi et du comment de la purification. J'ai insisté également sur notre incapacité à stopper ce flot continu de négativités physiques, verbales et mentales, par manque de compréhension de leur cause intérieure, la loi de karma(*).
La différence est grande entre la simple compréhension intellectuelle du karma et celle imprégnée de l'expérience vivante de son fonctionnement. Certains étudiants ont une parfaite connaissance verbale des enseignements sur le karma et une certaine adhésion superficielle : « C'est sûrement vrai puisque Lama le dit. » Mais leur compréhension manque totalement de vécu expérimental, quand celle-ci est mise à l'épreuve, ils sont perdus. Ils ne disposent d'aucune solution en cas de problème sérieux. Ils sont satisfaits de pouvoir deviser sur karma comme si la capacité d'en parler aux parents et amis suffisait ; ils sont incapables de faire quoi que ce soit de leur discours, n'ayant pas entrepris de le mettre en pratique. Toutefois, d'autres étudiants ne se satisfont pas de cette simple approche intellectuelle, préférant découvrir par la pratique ce qui leur a été enseigné. Peut-être ne sauront-ils jamais faire de grands discours sur le karma, mais la vigilance constante de leurs actes leur offrira un vrai goût du Dharma, une expérience réelle ...
p. 47
------
(*) « Karma-vipaka » ou “actions et conséquences”, notion fort complexe et subtile car lié à l’intention, la motivation profonde de ... [ note du transcripteur]
Commenter  J’apprécie          00
AVANT-PROPOS
Lama Atisha avait l'habitude de dire qu'il existait un nombre inconcevable d'occasions de chutes pour les pratiquants tantriques qui ont pris des initiations du tantra-yoga supérieur. Car le simple fait de considérer comme ordinaire, un objet tel qu'un vase constitue une transgression. De même qu'un mandala propre, laissé sur l'autel, se recouvre rapidement de poussière, votre continuum mental amasse, en un temps record, des tonnes de négativités.
N'en concluez pas pour autant que prendre des initiations du mantra secret vous rendra l'illumination impossible. Seuls pensent ainsi, disait Lama Atisha, ceux qui oublient que le mantra secret recèle des moyens d'une extrême habileté pour purifier les fautes : « Telle la pierre unique capable de disperser une centaine d'oiseaux, existe ce moyen habile très spécial appelé pratique de Vajrasattva. » Lama Atisha voulait ainsi souligner que, s'il nous est aisé de provoquer une averse torrentielle de transgressions et négativités (lors d'une vision ordinaire, par exemple), nous disposons aussi des moyens habiles du tantra, auxquels appartient la pratique de Vajrasattva. Cette seule pratique, apte à purifier les négativités innombrables dûes aux transgressions des vœux-racines et des vœux secondaires, vous permettra alors de développer votre esprit dans la voie vers l'éveil. Ainsi, que vous acceptiez ou non l'existence de la transmigration et du karma, la pratique de Vajrasattva vous sera d'un grand secours.
p. 10/11
Commenter  J’apprécie          00
Les trois façons de prendre refuge
Il existe trois façons de prendre refuge, l'extérieure, l'intérieure et la secrète, même si la plupart des gens considèrent celle du soutra (ou paramitayana) comme l'unique. Il s'agit là du refuge extérieur, méthode habituellement expliquée lorsque sont donnés les enseignements sur ce sujet. Le Bouddha est alors considéré comme extérieur à nous-même, une personne qui a atteint la bouddhéité, un être illuminé comme le Bouddha Shakyamouni. Le Dharma, dans ce système, est l'enseignement donné par cet être illuminé. La Sangha extérieure comporte les adeptes ordonnés ou réalisés des enseignements du Dharma, comme je vous l'ai précédemment expliqué. Avec cette compréhension que le Bouddha déjà existant, le Dharma et la Sangha ont la capacité de nous guider, nous prenons refuge en eux.
Les deux autres façons de prendre refuge sont des méthodes propres au yoga tantrique. Le refuge intérieur s'adresse au bouddha que vous-même deviendrez. La sagesse de votre propre futur bouddha est le Dharma intérieur. Et lorsque vous avez obtenu cet état, c'est vous-même qui devenez la Sangha. À ce stade, non seulement vous devenez la Sangha, mais vous réalisez l'unité avec les Trois Joyaux du Refuge. Vous n'avez donc plus aucun besoin d'un refuge séparé de vous même.
Lorsque vous prenez ce refuge intérieur, votre esprit devient la sagesse omnisciente transcendante ; celle-ci se transforme en l'aspect divin d'Hérouka (ou de Vajra Dhara) ...
p. 61
Commenter  J’apprécie          00
INTRODUCTION
Mise en garde :
l'intellect ne suffit pas !
Au cours d'une initiation, le "gourou"* invoque l'énergie divine universelle qui se manifeste en sagesse de béatitude divine sous la forme d'une déité particulière, ici en l'occurrence Hérouka Vajrasattva. Cette énergie réactive, dans le système nerveux du disciple, une force qui y sommeillait essentiellement mais qui désormais s'éveille et commence à vibrer. Générer l'état d'esprit altruiste approprié ainsi qu'une compréhension de la vacuité et réciter le mantra de Vajrasattva vous permettront de maintenir et d'augmenter la vibration activée par le gourou. Si ensuite, au travers d'une période de contemplation silencieuse, vous induisez calme et réflexion dans votre esprit, votre sagesse intérieure, libre de son flot habituel de pensées obscurcissantes et incontrôlées, vous sera automatiquement révélée.
Maintenant, une mise en garde aux intellectuels. Lire des enseignements tantriques, de votre propre chef, sans le pouvoir de l'initiation appropriée, n'est qu'un passe-temps intellectuel. Ce n'est qu'en pratiquant correctement sous la gouverne d'un maître pleinement qualifié et expérimenté, que vous pourrez évoluer, en dépassant l'intellect et les pensées conceptuelles pour accéder à la vraie sagesse d'un être pur et spontané.
p. 25
------
* maïeuticien(ne), qui mène le pratiquant à l'éclosion en lui-même de son propre « maître en soi »
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : tantrismeVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

Jésus qui est-il ?

Jésus était-il vraiment Juif ?

Oui
Non
Plutôt Zen
Catholique

10 questions
1837 lecteurs ont répondu
Thèmes : christianisme , religion , bibleCréer un quiz sur ce livre

{* *}