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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A vrai dire, je me suis un peu perdue dans cette grande fresque familiale et pour le moins foisonnante qui multiplie les personnages tels des confettis jetés au vent, traverse les époques sur plusieurs générations et dont le sujet est l'amour ou les relations amoureuses (sous toutes leurs formes), les trahisons, les jalousies, les séparations, la sexualité, les tabous, bref toutes les conséquences parfois paradoxales qu'entraîne le sentiment amoureux.
L'auteur remet en cause tous les clichés que l'on peut avoir sur l'amour et montre la façon dont les individus se débattent, pris dans des normes sociales étouffantes qui les empêchent de vivre pleinement leurs sentiments, chacun s'efforçant à sa façon d'être libre.
Si au début du roman la curiosité l'emporte facilement  - on s'interroge en effet sur la structure du récit et l'on se demande ce qui, au fond, relie tous les personnages et puis, le rythme de la narration et l'écriture fluide retiennent notre intérêt - très vite, il m'a semblé que l'ensemble manquait un peu d'approfondissement. Les thèmes abordés, tous très intéressants, sont vraiment très (trop?) nombreux et parfois juste esquissés. J'aurais préféré que les personnages soient peut-être moins nombreux mais plus approfondis, plus étudiés et donc plus attachants. Si, fort heureusement, quelques protagonistes émergent du lot (trois frères notamment), on frôle parfois la caricature… Même chose pour les thèmes : un recentrage eût été nécessaire à mon goût.
L'ennui m'a vite gagnée (surtout dans les dernières pages) et j'ai eu beaucoup de mal à finir ce roman.
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Bon.
Quand je commence comme ça, c'est mauvais signe.
Comme s'il fallait que je rassemble mes idées.
Alcool. Sexe. Relations multiples. Conjugales. Extra-conjugales. de la philosophie de petite semaine.
Alcool.Sexe. Relations multiples. Conjugales. Extra-conjugales.De la philosophie de petite semaine.
Et ça recommence.
BOFFFFFFFFFFFF.....
Dommage, parce que dès les premières pages, je sentais qu'il y avait un rythme qui s'installait, quelque chose de nouveau... mais non...
Les thèmes répétitifs deviennent ennuyants, redondants... du sexe pour du sexe. Des liaisons pour des liaisons. Est-ce vraiment le portrait d'une certaine génération ? Peut-être que oui...mais j'aime mieux garder mes illusions sur l'amour et la vie en générale.
Le titre était beau... Beaucoup de personnages le sont aussi... Par contre, toutes le relations reviennent au même «patern», tout ce qui était excitant, dans certains passages, devient banal à force d'être répété...
Trop de confettis, c'est comme pas assez...
Mille directions ne m'ont pas permis de faire ce voyage littéraire.
Souvent, pendant ma lecture, je pensais à Jackson Pollock... à toutes ces effusions de peinture qui giclent dans tous les sens sur la toile... Cependant, chez Pollock, il y a un mouvement, une couleur qui rassemble la vision.
Ici, je n'y ai vu que du dispersement.
Pourtant, je ne bouderai pas un deuxième roman de cette jeune auteur, j'ai même hâte de découvrir le chemin qu'elle me proposera.


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Je suis désorientée en refermant ce roman.
Les 200 premières pages m'ont accrochée et j'ai été attirée par cette fresque familiale.
J'ai aimé découvrir qui était le père, le frère, la soeur, la mère, le beau-père, le neveu, la tante, le fils,... de qui.
Il est question d'amour, de tabou, de liberté, de savoir s'extraire des préjugés, de traumatismes, de filiation, de vie et de mort.
Et puis, cela se disperse, cela s'enlise. Il y a du sexe pour du sexe. On s'éloigne des personnages sauf de Xavier pour qui je garde une affection.
Le style est agréable mais le rythme est lent, trop lent.
C'est inégal, je suis mitigée mais c'est un premier roman (et finalement quel roman dans son originalité et sa densité) et l'auteur a indéniablement un talent d'écriture et sait raconter des histoires.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrice de Elle

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Si les confettis lancés lors d'un mariage symbolisent le bonheur et la fertilité, cette saga familiale n'est pas un éloge du bonheur et la fertilité semble n'y être qu'un fardeau.
Une peinture de moeurs des couples trentenaires qui traite de toutes les formes d'alliances maritales et de tous les styles de sexualité, en s'appuyant sur les origines des comportements des personnages, venues du vécu de chacun.
Avec cette famille québécoise de quatre frères, de leurs parents, de leurs enfants et de leurs partenaires nombreuses et variées, l'auteure nous entraîne dans un tourbillon de vies complexes, sur fond de mouvements indépendantistes et extinctionnistes.
Cette chronique à la construction originale jonglant avec le temps et les couples, m'a fait quelques fois sourire en reconnaissant des personnages ou des situations vécues. Pourtant, malgré l'érotisme omniprésent et quelques scènes de chirurgie assez sanglantes, rien n'est parvenu à m'ôter une sensation de lourdeur et d'inertie qui m'a empêchée d'apprécier réellement cette lecture.
Ce roman assez long et souvent répétitif, révèle néanmoins la finesse d'observation de Marie-Eve THUOT pour ses semblables et, en levant de nombreux tabous, reste une réflexion intéressante sur le couple et la parentalité dans notre société.
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« La trajectoire des confettis » est une fresque familiale sur plus d'un siècle. le livre entremêle les récits des différents personnages et leurs rapports avec l'amour et la sexualité. L'un va trouver son équilibre dans une relation ouverte, l'autre n'a pas connu de relations depuis 15 ans suite à un traumatisme psychologique, le troisième va tomber amoureux de sa tante quand une autre sera attirée par les très jeunes hommes. Entre normes sociales et limites de la décence, c'est tout le rapport entre sexe, amour et procréation qui est remis en question.


Voici un livre qui s'annonçait assez prometteur avec cette chronique québécoise sur plusieurs générations. Elle met bien en évidence les évolutions des comportements en matière de sexe, d'abord vu au prisme unique de la procréation (et de la résistance de la population francophone) pour évoluer vers la recherche du plaisir et des comportements qui évoluent tout en remettant en question un certain nombre de principes moraux. Sa composition façon puzzle croisant les personnages et les temporalités est assez intéressante et permet d'aborder les différents personnages et les situations sous des angles différents. Ce qui permet de retracer les parcours et de comprendre les réactions des différents acteurs du livre. Mais le roman est long, très long. le lecteur se demande de plus en plus au fur et à mesure que les pages défilent où l'autrice veut l'emmener. le livre manque d'un réel fil conducteur et a du mal à s'attacher aux différents personnages. Ses dernières pages laissent le lecteur su sa fin, comme si tout n'était qu'une vaste digression, sortant du cadre du roman pour tendre vers l'étude sociologique.

Une déception au final.
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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« La trajectoire des confettis » M-E Thuot
Comme quoi, ce n'est pas parce qu'un livre est bien écrit qu'il accroche le lecteur et c'est toujours une expérience déstabilisante. L'écriture est indéniablement habile car dans ce fix-up le lecteur ne se perd jamais malgré le nombre de personnages, les allers-retours temporels et surtout, l'absence totale de fond. Car si le roman commence et s'achève par l'évocation du cerveau le centre de gravité de l'ensemble se situe bien plus bas dans l'anatomie et la pensée humaines.
Ces confettis, on l'apprend vite, ce sont les manières hétéroclites et multiples de concevoir le sexe. Ce sexe qui occupe ici tout l'espace tant pas son absence que par sa pléthore, comme si toutes le relations humaines ne tournaient qu'autour de lui. Ce qui se confirme puisque, hormis Raphaëlle, personnage coloré et digne d'intérêt, personne ici ne s'intéresse à rien, n'a de préoccupation, de motivation que cet organe qui régente leurs existences vaines, sans consistance et sans buts.
Mais ne vous y trompez pas, ici, pas d'érotisme ni de porno, chic ou pas, juste des constats factuels, cliniques, intellectualisés sans émotions, étalés sans proposition. le sexe, pas le sexe, la reproduction, pas la reproduction, la fidélité, pas la fidélité… Ca pourrait durer ainsi à l'infini, heureusement, cela cesse, ai bout de 600p.
On n'en retient que le vide, la vacuité, la vanité et un sentiment tenace de pessimisme nietzschéen sous des dehors faussement légers.
Bref, ce roman concentre à peu près tout ce que je n'aime pas dans une certaine littérature contemporaine égotiste et contemplative : la prétention d'écrire un roman sur rien sans le talent de Flaubert, celle de distiller la dépression ambiante sans le fiel d'un Céline ou d'un Houellebecq, et de se fourvoyer dans le cul sans le panache et la philosophie subversive d'un Sade ou d'un Miller.
Bref, je suis certainement passée à côté de la substantifique moelle de l'oeuvre, perméable que je suis aux recommandations de l'intelligentsia teleramesque. Je laisse aux amateurs le plaisir de s'en délecter, pour ma part, il n'en restera que l'ennui et des confettis.
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J'ai vraiment accroché au début du roman, j'aimais beaucoup l'atmosphère créée et cet espèce de mystère autour des personnages qui donnaient très envie de continuer à se plonger dans une fresque humaine pour le moins intéressante et inédite.

Mais j'ai commencé à m'ennuyer suite à la multiplication des personnages....
Autant j'ai trouvé vraiment superbe toutes ces histoires de sexe, d'amour, de relations humaines vu à travers différents prismes de ce siècle et des siècles passés (et merci à toutes ces références sur Schopenhauer ou Freud !!), autant j'ai fini par être lassée par trop de personnages !
Et de "sous personnages" aussi tantôt décortiqués tantôt vite décrit et oublié notamment la fille adoptive du couple incestueux ou la femme transgenre qui méritaient sans doute plus de reliefs....

J'ai eu la sensation que la romancière voulait faire une espèce de pot pourri de tous les personnages possibles et imaginables à décrire mais ça a eu, pour ma part, un effet de gonflement narratif assez creux dès le milieu de l'ouvrage.

Cette lecture reste cependant originale et lire des histoires simples sans artifices, au plus près de l'âme humaine dans ce qu'elle a de contradictoire, d'obscène mais aussi de lumineux reste un vrai plaisir !

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Jamais un roman n'aura aussi bien porté son titre!
A l'image des confettis qui s'éparpillent, s'accrochent et résistent à tous les coups de balai ou d'aspirateur dans un fouillis festif, le récit abonde de personnages, de réflexions et d'idées sur les multiples manières de concevoir les relations humaines ou plutôt sexuelles.
Car c'est bien de cela dont il s'agit et presque exclusivement!

Dans une plume au demeurant très fluide et très agréable à lire, le roman s'attache, autour d'une galerie de personnages assez creux et sans profondeur, à explorer les possibilités de satisfaction physique égratignant les modèles établis en matière de couples, d'amour et de reproduction. Bousculer les clichés, c'est bien mais proposer des réflexions autour, c'est mieux, dommage...

A noter, la construction très fluide d'un récit choral qui n'hésite pas à gommer toute suite chronologique au texte et les citations qui, somme toute, donnent matière à réfléchir
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La trajectoire des Confettis nous emmène au Québec à la rencontre de trois frères, Xavier, Zack et Louis, à travers leurs relations et aventures sentimentales, sexuelles, toutes plus ou moins liées à leur histoire familiale. Les diverses générations (on passe de 1988 à 2027 en passant par 2015) de cette étrange famille composée-décomposée-recomposée servent de prétexte à un questionnement à la fois existentiel et sexuel, peut-être même universel : qui couche, qui ne couche pas, avec qui, avec combien, etc. Il faut un talent d'écriture évident pour arriver à ne pas perdre le lecteur tout au long de ces 600 pages, grâce à une habile construction nous baladant d'un personnage et d'une époque à l'autre.
Mais une fois terminée ma lecture (sur une fin étrangement apocalyptique à laquelle on n'est pas tout à fait préparés), je m'interroge : où sont cachés les sentiments ? Cela m'a furieusement manqué tout au long du livre, que ce soit lorsque chaque personnage dresse la comptabilité de ses innombrables conquêtes, sans parler de cette ouverture d'esprit suffisamment large pour laisser sa femme batifoler avec ses frères, des pères qui partent aussi après avoir procréé, les mères idem. le plus attachant finalement reste Xavier, un beau barman qui semble ne plus avoir connu aucune relation depuis des années suite à un certain voyage en "Suède" et le seul à tomber amoureux d'une jeune femme inaccessible.
C'est vraiment un très étrange bouquin qui sort tout à fait de l'ordinaire, une fresque traitant de l'évolution (rapide) des moeurs, des normes et des tabous. Mais trop de thèmes, trop de pistes, trop de longueurs ont fini par me lasser.
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La trajectoire des confettis est une fresque familiale qui aborde de nombreux sujets actuels (ne l'ont-ils pas toujours été ?!) autour des relations amoureuses et sexuelles. C'est un livre qui clame la tolérance et l'ouverture d'esprit, en évoquant certains thèmes encore tabous dans notre société. le message est donc très important.

Néanmoins, c'est une lecture en dents de scie. Si je reconnais la richesse du récit par la multitude de thèmes qui s'entremêlent (relations familiales, amoureuses, sexuelles, l'indépendantisme québécois, l'activisme,…), je n'ai pas aimé tous les personnages et toutes les histoires ne m'ont pas intéressé avec la même intensité. J ai préféré l histoire de Xavier et Raphaëlle ainsi que celles des membres de la famille proche, qui gravitent autour d'eux, tels que Zack et Charlie. J'ai eu du mal au départ à assimiler le nom des personnages, leur lien de parenté, à les situer aussi dans une époque. Certains passages m'ont semblé sans intérêt ou trop longs.

La fin, passez-moi l'expression, part en cacahuète et c'est vraiment dommage. Je trouve que le livre aurait pu se terminer après 500, voire même 400 pages. Je me suis lassée.
Pour un premier roman, c'est malgré tout un bon ouvrage car il parvient à aborder des thèmes compliqués et prône une société où chacun est libre de vivre selon ses envies, ses attirances, sa différence. Je guetterai donc la prochaine parution de l'auteure.
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