Black Butler, tome 8

Arrivée aux dernières pages du 7, je n'avais qu'une envie : découvrir la suite et surtout ce que les domestiques de la famille Phantomhive cachaient. Je n'ai vraiment pas été déçue, ça explique la raison pour laquelle ils sont tellement mauvais dans leur rôle de cuisinier, jardinier et femme de chambre. J'avoue qu'ils manquent toujours autant de subtilité autant que de discrétion et leurs actes prennent des proportions plus qu'exagérées mais c'est dans la continuité de la série.
A mes yeux, ce volume marque un tournant plus clair dans la série – l'avenir me dira si j'ai vu juste : jusqu'à présent, on a le plus souvent vu le côté diabolique de Sébastian, tout en devinant une part d'ombre chez son maître ; dans ce tome, Ciel prend une décision monstrueuse qui aura, on le devine aisément, des conséquences dans les prochains volumes.
Les dessins sont toujours aussi beaux mais cette fois, certaines illustrations font choc, amplifiées par le contraste de certaines scènes plus calmes (le réveil de mademoiselle Elizabeth, les souvenirs de Joker, etc.) : elles m'ont totalement bouleversée.

Par contre, je dois bien avouer que le dernier chapitre m'a un peu saoulée, ça part de nouveau dans un grand n'importe quoi avec la couturière attitrée de Ciel, exubérante au possible, qui entre en jeu… Elle est tout aussi timbrée que les domestiques de la maison Phantomhive.
C'est probablement ce dernier détail qui baisse ce 8ème volume dans mon estime. du coup, je reste sur une note mitigée et c'est dommage, ça m'a un peu gâchée le plaisir.
J'ai bien aimé mais ça aurait pu être mieux.
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J'ai toujours un rythme qui ressemble un peu à rien avec cette saga mais, pour autant, c'est toujours un grand plaisir d'y revenir, notamment avec ce tome qui boucle enfin l'arc du Noah's Circus.

La tentative de prise d'assaut du manoir Phantomhive est un massacre, les domestiques étant absolument redoutables et cachant pour certains un certain mystère.
Et pour se charger de celui qui a manipulé tout de monde, une intervention de Sebastian suffit à mettre fin à ce sordide trafic qui a tant bouleversé et profondément marqué la jeunesse de Ciel, même si pour l'instant on nous laisse beaucoup dans le flou.

Reste que, malgré tout, j'ai eu beaucoup de peine pour tous les membres du cirque. Ils ont été manipulés et sacrifiés sans aucun remords mais ont toujours été solidaires et Ciel est assez cruel envers eux.
Beaucoup de morts pour rien dans cet arc finalement et ça me rend un peu triste parce qu'ils croyaient en un idéal et n'étaient au fond que des enfants.
Ils ont été un interlude, mais aucun d'entre eux ne marquera sans doute bien longtemps ce manga et c'est un peu dommage parce que Joker avait un certain caractère qui me plaisait beaucoup.

L'enchainement se fait plutôt facilement avec Spears, le Shinigami à lunettes qui traine toujours dans le coin et qui est secondé dans sa tache par Ronald Rox.
Visiblement tous les deux sont un peu inquiets du retour d'un autre personnage mais pour l'instant nous n'en apprendrons pas trop.
Le dernier chapitre est très léger, avec un genre de personnage que je n'apprécie pas du tout mais je suppose qu'il fallait un peu relâcher la pression après tout le drama traversé et la violence de ce tome qui ne devrait pas rester sans conséquence sur Ciel.
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Manga fantastique un peu noir.
On y suit les aventures de Ciel Phantomhive, héritier d'une usine de fabrication de jouet, mais aussi agent secret au service de la reine d'Angleterre.
Tout au long du récit, on suit les enquêtes de Ciel accompagné de son majordome Sébastian, un démon avec lequel il a passé un pacte.
Cette histoire est intiguante et mystérieuse, on ne sait pas encore bien l'étendu du lien qui unit Ciel et Sébastian, puisque seulement 9 volumes ont été édité.
J'attends la suite de cette histoire avec une certaine impatience, me demandant si l'histoire va suivre le fil conducteur de l'animé déjà sorti en deux saisons chez nous.