Le Seigneur des Anneaux, tome 2 : Les deux tours

Je poursuis l'écoute de cette très bonne version audio de la saga du Seigneur des anneaux et je suis toujours aussi conquise par l'histoire, les personnages et l'ambiance créée par Tolkien.
Deux parties composent ce tome. Dans la première, on suit Aragorn, Legolas, Gimli, Merry et Pippin qui vont combattre aux côtés du Rohan contre l'armée de Saroumane. On découvre alors les Ents, précurseurs de notre conscience écologique actuelle. Dans la deuxième partie, c'est le périple de Frodo et Sam pour rejoindre le Mordor qui nous est racontée. J'ai préféré la première partie du récit à la seconde, fidèle à mon attrait pour les grands récits de batailles et de combats. Mais le personnage de Sam apporte un grand attrait aux aventures de Frodo. Je serai même tentée de le considérer comme le véritable héros de ce voyage car c'est bien lui qui se transcende et va au-delà de lui-même et de ce qu'il se croit capable de réaliser pour mener à bien l'objectif qu'il s'est fixé.
Je réitère mon éloge pour cette nouvelle traduction tellement plus fluide et plus agréable à lire que l'ancienne. Quant au lecteur de cette version audio, il sait très bien jouer les différents personnages et faire passer leurs émotions. Je poursuis sans tarder l'écoute avec le troisième tome, déjà impatiente de retrouver les personnages et de redécouvrir la suite et fin de cette saga incomparable.

Où les relations entre les personnages se font bien plus intéressantes. Les gros bras se révèlent plus complexes et plus sensibles, les hobbits moins légers qu'on le pensait de prime abord...
S'il y a bien des batailles, des morts et de l'orque en charpie, c'est surtout par les rencontres et les interactions entre les personnages que ce tome se révèle très intéressant et important. C'est quelque chose que je n'avais pas du tout senti lors de ma première lecture, il y a fort longtemps, obnubilée que j'étais par les batailles avec cors et cris et épées s'entrechoquant.
Or la politique se construit aussi par les relations. Et pas juste en poutrant du méchant ensemble.

Ce roman est un poil plus sombre que le précédent (et je ne vous parle pas de l'adaptation cinématographique...on a l'impression qu'il ne fait jamais jour).

Mais en même temps, c'est voulu. La Communauté est dissoute, deux membres sont morts, deux autres enlevés, deux autres sont partis faire un groupe de deux...on le sait pourtant qu'il ne faut pas faire des groupes de deux!
Ben oui, comment fait-on après pour retrouver tout le monde? Regardez Legolas, Gimli et Aragorn...ils sont un peu perdus au début. On va chercher quel groupe de Hobbit?
Après mûre réflexion (mais moi je suis sûre qu'ils ont joué à pile ou face), le trio choisit de suivre les Orques qui ont capturé Merry et Pippin...
Ce qui fait que Frodon, qui a la base avait une communauté de huit personnes pour le soutenir dans sa quête, se retrouve avec Sam. Eh bien, c'est pas gagné.

Les deux tours font bien entendu référence à Orthanc, résidence de Saroumane le Blanc (nom de code : le ver est dans la pomme) et Minas Morghul, résidence de Sauron (nom de code : l'oeil qui voit tout).
Fini les longueurs descriptives des fêtes hobbitiennes et des délices de Fondcombe. Après les Elfes, place aux Hommes.

Bon, j'arrête là mon bla bla. de nouveaux personnages sont introduits, une nouvelle forêt flippante fait son apparition, des retournements de situation inattendus sont présents...et surtout, la Star du roman : Gollum!

Ce deuxième volet s'inscrit parfaitement dans la continuité du précédent.

Ce deuxième tome est divisé en deux parties. Nous suivons d'abord Aragorn, Legolas et Gimli, eux-mêmes sur les traces de Meryl et Pipin. Cette première partie mêle avec adresse les passages purement guerriers qui ne sont pas les plus plaisants ; la rencontre avec les Ents qui auraient tellement de leçons à donner aujourd'hui et les Rohirim, ce peuple de combattants, quu excellent dans l'art de dresser les chevaux. Ces decouvertes constituent à elles seules l'une des grandes richesses de ce tome. Dans la deuxième partie, nous retrouvons le porteur de l'anneau, Frodon et son fidèle compagnon Sam, en route pour le Mordor. Évidemment, ce chemin sera semé d'embûches. Tolkien a l'art de mettre en scène toutes les richesses de la fantasy : une quête physique et personnelle, une reconquête collective, des peuples nouveaux bons ou mauvais, une nature qui se pose au premier plan et chose extraordinaire, grâce à tout ça, il parvient à dresser un portrait de la nature humaine pas si manichéenne qu'on ne le pense au premier abord...

La Quête se poursuit , la Communauté est scindée ,le lecteur ébloui découvre de nouveaux lieux, de nouveaux personnages , de nouvelles légendes . L'enchantement se poursuit , et il est agréable de frissonner quant apparaît Arachne mais même les méchants sont plaisants à retrouver tant nous sommes certains que dans cet univers ils seront vaincus .

Nous avons assisté dans le premier volume du « Seigneur des anneaux » à la constitution de la Communauté de l'Anneau, c'est à dire: Frodon Sacquet, Sam Gamegie, Peregrin Touque (Pippin) et Mériadoc Brandebouc (Merry) les Hobbits, auxquels se sont joints Grands-Pas dit Aragorn, Boromir du Gondor, Gimli le nain et Legolas l'elfe. Une communauté emmenée par le Magicien Gandalf au coeur du Mordor, pays de Sauron, afin de détruire le fabuleux anneau et en le jetant dans la lave des Crevasses du Destin, là où il fut forgé. Une mission périlleuse mais néanmoins devenue indispensable tant le risque est grand de voir Sauron reprendre possession de l'Anneau Unique qui lui conférerait une puissance invincible.

A la fin du livre II, la situation n'est guère brillante : Gandalf a disparu à la suite d'un combat gigantesque sur le pont de Khazad-dûm dans la Moria, terrassé par un un Balrog. La Communauté est attaqués par des orques. Dans la confusion générale, Frodon et Sam décident de partir seuls en direction du Mordor.

En ce début de livre III, il y a pire : Boromir meurt en tentant de défendre Merry et Pippin, qui sont enlevés par des Uruk-hai à la solde de Saroumane le traître.
La Communaté de l'Anneau, dissoute par la force des choses est maintenant divisée en deux groupes : Frodon et Sam, d'un coté et le reste de la communauté de l'autre, qui vient de recevoir un renfort non négligeable en la personne de Gandalf le Magicien , revenu du royaume des morts et devenu Gandalf le blanc.
On participe à la guerre du Rohan, on libère le roi Théoden d'un maléfice pour le groupe d'Aragorn tandis que Frodon et Sam assistent à la destruction d'Orthanc, la forteresse de Saroumane, par les Ents de la forêt de Fangorn…
C'est là qu'apparaît clairement Sméagol dit Gollum, le premier propriétaire de l'anneau qui n'aura de cesse que de le reprendre à Frodon au prix de multiples traîtrises…

« Les deux Tours », deuxième volume de la trilogie, aussi inclassable que le premier tome ; et « incommentable »… On est pris dans un maelström. L'imagination de Tolkien est à ce point débridée que des arbres marchent ici… et parlent (les Ents ), qui dévastent une forteresse...un roi est délivré d'un maléfice…
Une bataille qu'on sent décisive se prépare… Mais ça, c'est pour le dernier tome : « le retour du Roi ».

Et voici la suite des aventures de Frodon et de la communauté de l'anneau. Presque en tout cas. Parceque leur avancée n'est pas simple... (Attention, cette article contient des spoils, forcément...)

On avait laissé notre petite équipe dans une situation assez désespérante. En effet, ils se sont retrouvés séparés en 3 groupes. Merry et Pipin ont été enlevés, de l'autre Aragorn, Gimli et Legolas les recherchent. Sans oublier les pertes de Gandalf et Boromir, ni Frodon et Sam qui sont partis seuls. le roman se divise ainsi en 2 parties distinctes. la premiére moitié se concentre sur la quête d'Aragorn, Legolas, Gimli, Mery et Pipin, et l'autre sur le parcours de Frodon et Sam.

Un choix qui peut surprendre dans un premier temps mais qui permet d'offrir deux récits lisibles et agréable plutôt qu'un seul qui passerait constamment de l'un à l'autre. Des deux côtés, on a le droit à de l'aventure, à des batailles épiques parfaitement racontés se déroulant dans un univers foisonnant de ses propres noms, de ses lieux et de ses légendes. Certaines s'avéreront être réalités. On y suivra donc beaucoup de personnages mais en sachant toujours, à leur façon de s'exprimer et à ce qu'ils disent, les identifier sans problémes. Ce qui prouve le travail qui leur a été apporté. de plus, le roman regorge de véritables moments de bravoures devant lesquelles on ne peut que s'incliner. La lecture se déroule donc trés vite bien que le style trés littéraire et théâtrale des dialogues pourra en déranger certains. Personellement, je trouve que cela colle parfaitement au côté épique de cette quête !

Ce second tome est mon préféré de la trilogie car il nous plonge très rapidement dans le vif du sujet. La communauté se renforce, les personnalités se révèlent et si rien n'est évidemment simple dans cette quête aux milles dangers, des étapes sont franchies - et ça fait du bien.

Les deux tours, ce sont aussi des rencontres. Avec des humains, avec des elfes, avec des paysages. On poursuit un petit bout de chemin dans cet univers dont chaque détail est cohérent, créatif et soigné.

En bref, un récit plus rythmé et captivant qui prolonge merveilleusement l'aventure.

Et moi, j'ai bien envie d'aller faire un petit tour au Mordor.

Un de mes cinq romans préférés depuis mes seize ans ! Cela doit faire la quatrième fois que je relis la trilogie du Seigneur des Anneaux et j'y trouve chaque fois du nouveau. Cette nouvelle traduction de Daniel Lauzun est vraiment réussie : au delà du sentiment mitigé qu'on peut éprouver sur les changements de patronymes ou de toponymes, les poèmes et chansons, notamment, trouvent enfin un ton moins obscur et beaucoup plus fluide. Elfique ?

Pas du tout adepte à ce genre de littérature (la fantasy), je ne me voyais pas en tant que grande lectrice, faire passer des centaines de livres entre mes mains sans lire ce chef d'oeuvre de la littérature que tout le monde ou presque connaît. Par contre, impossible pour moi de lire la trilogie à la suite, donc après la lecture du premier tome que j'avais apprécié, je me suis lancée dans la lecture de ce deuxième tome quelques mois plus tard, après avoir regardé le film (du premier tome seulement) pour me réimprégner de l'histoire et surtout pour resituer tous les personnages et leur mettre un visage, ce qui me permet de moins d'embrouiller dans toutes ces créatures, tous ces noms, tous ces endroits. Au début de ma lecture, je me suis posé la question de l'intérêt de savoir ce qui va se passer puisque nous avons affaire principalement à des créatures imaginaires (elfes, nains, hobbits...) et que je n'ai absolument aucune compassion pour eux, mais très vite ma curiosité a été aiguisée et me voilà avec l'envie de savoir ce qui va se passer et surtout est-ce que tout le monde va s'en sortir ?
Vous l'aurez compris, j'ai aimé ce livre et j'ai eu le sentiment que la lecture de ce deuxième tome a été plus facile pour moi que pour le premier tome, est ce dû au fait que j'avais vu le film entre deux ou le fait qu'il y est moins de personnages, de territoires découverts, de combats, je ne sais pas mais toujours est-il que je pense laisser moins de temps entre la lecture du deuxième et du troisième tome et que comme pour ce second tome, je regarderais l'adaptation cinématographique du deux avant de me lancer dans la lecture du trois.