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Citations sur La Sonate à Kreutzer - Le bonheur conjugal - Le Diable. (29)

L'esclavage de la femme réside uniquement dans le fait que les hommes désirent et jugent bon d'user d'elle comme d'un instrument de jouissance.
Aujourd'hui on l'émancipe, on lui accorde tous les droits de l'homme, mais on continue à la considérer comme un instrument de jouissance, on l'éduque dans ce sens dès l'enfance et par l'opinion publique.
Aussi reste-t-elle une esclave, humiliée, pervertie, et l'homme reste un possesseur d'esclaves corrompu.
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Oui, je croyais que je romprais quand je voudrais, se disait-il. Je croyais que je prenais une femme saine et propre pour ma santé ! Et il se trouve que je ne pouvais jouer ainsi avec elle. Je croyais que je l'avais prise ; mais c'était elle qui m'avais pris. Elle m'a pris et ne me lâche plus. Je croyais que j'étais libre, et je n'étais plus libre, je me mentais à moi-même quand je me suis marié. Tout était illusion, mensonge. À partir du moment où elle devint ma maîtresse, j'éprouvais un nouveau sentiment, le vrai sentiment d'un mari. Oui, j'aurais dû vivre avec elle.

LE DIABLE, XIX.
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J'ai vécu tant de choses et je crois avoir trouvé à l'heure qu'il est le secret de mon bonheur. Une vie tranquille et retirée du monde à la campagne, avec la possibilité de me rendre utile pour les gens auxquels il est si facile de venir en aide et qui n’ont jamais étaient habitués à recevoir. Et le travail qui espérons-le peut avoir sont utilité; puis le repos, la nature, les livres, la musique, l’amour de son prochain, telle est ma conception du bonheur. Et enfin plus que tout le reste, toi pour compagne, et des enfants peut-être, que peut désirer de plus le cœur d’un homme ?
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Je sentais en moi une énergie surabondante qui ne trouvait aucun exutoire dans notre vie tranquille.
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Dire que vous pouvez aimer une personne toute votre vie, c'est comme si vous prétendiez qu'une bougie continuera à brûler aussi longtemps que vous vivrez.
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LES COSAQUES

Il se mit a parler de lui,sans remarquer que c'etait moins interessant pour les autres que pour lui.L'homme n'est jamais aussi egoiste que dans ses instants d'enthousiasme.Il lui semble alors qu'il n'y a rien au monde de plus beau,de plus interessant que lui-même.
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LES RECITS DE SEBASTOPOL
Les médecins sont absorbes par une tache horrible mais bienfaisante:une amputation.Vous verrez un couteau tranchant et recourbe entrer dans une chaire blanche et saine,vous verrez lz blesse revenir soudain a lui avec un cri affreux,dechirant et des imprécations;vous verrez l'assistant du chirurgien jeter dans un coin la jambe coupee,vous verrez dans la meme piece,couche sur une civiere,un autre blesse qui,en regardant l'operation de son camarade,se tord et gemit moins sous l'effet de la douleur physique,que sous les souffrances morales de l'attente;vous verrez des spectacles terribles qui ebranlent l(ame;vous verrez la guerre non plus sous des dehors brillants,justes,seduisants,avec musique et roulements de tambour,drapeaux deployes et généraux caracolant,vous verrez la guerre avec son vrai visage:dans le sang,les souffrances,la mort...
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La poule ne redoute pas ce qui peut arriver à ses poussins, elle ignore toutes les maladies qui peuvent les frapper, ignore les moyens grâce auxquels les hommes s'imaginent qu'ils peuvent se préserver de la maladie et de la mort. Et les petits, pour elle, pour la poule, ne sont pas un tourment. Elle fait pour ses poussins ce qu'il lui est agréable de faire, pour elle c'est une joie. Si un poussin tombe malade, ses soins sont très déterminés : elle le réchauffe, le nourrit. En faisant cela, elle sait qu'elle fait tout le nécessaire. Si un poussin succombe, elle ne se demande pas pourquoi il est mort, où il est allé, elle pousse quelques gloussements, puis elle s'arrête et reprend sa vie. (p.163)
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Le pire pour moi était de sentir tous les jours les habitudes quotidiennes emprisonner notre vie dans une forme déterminée, de voir que notre sentiment, au lieu de se libérer, se soumettait au cours du temps, égal et sans passion.

LE BONHEUR CONJUGAL
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Vous venez de faire allusion aux enfants. Là encore, un effroyable mensonge est répandu à ce sujet. Les enfants sont la bénédiction divine, les enfants sont une joie. Tout cela est mensonge. Tout cela était vrai jadis, mais maintenant il n’existe rien de semblable. Les enfants sont un tourment et rien de plus. La plupart des mères sentent cela directement et parfois, par hasard, le disent sans détour. Demandez à la plupart des mères dans notre milieu de gens aisés, elles vous diront que, par peur de voir leurs enfants tomber malades ou mourir, elles ne veulent pas en avoir, ne veulent pas les nourrir si elles en ont déjà, pour ne pas s’attacher et ne pas souffrir.
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