Si l'amant de sa fiancée avait été un personnage quelconque, il l'aurait tué, mais c'était le tsar divinisé.
Le lendemain il demanda une permission et sa retraite, et déclara, pour ne voir personne, qu'il était souffrant, et alla s'installer dans un village.
Kassotski appartenait à cette génération de 1840, aujourd'hui disparue, à cette sorte d'hommes qui, admettant pour eux-mêmes le désordre sexuel que leur esprit ne condamne pas, exigeaient de leur femme une pureté idéale, une pureté céleste.
Ils attribuaient cette même pureté à toutes les jeunes filles de leur milieu er adoptaient à leur égard une attitude conforme à cette opinion.