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Philipok a un grand frère ; un grand frère qui va à l'école. Philipok aimerait tellement être assez grand pour aller à l'école lui aussi. Mais il n'est encore qu'un trop petit enfant et sa mère sourit lorsque Philipok émet le souhait d'aller en classe avec son frère. Non, il va rester bien sagement avec la grand-mère, l'école, ce sera pour plus tard…

Les journées avec la Mère-grand sont si ennuyeuses, il aimerait tellement lire les lettres comme les grands. Mais l'avantage d'être avec une vieille grand-mère, c'est que sa vigilance peut parfois fléchir, c'est qu'elle peut s'assoupir, même ! La belle aubaine…

On sait que Léon Tolstoï était un bon pédagogue et qu'il s'est particulièrement investi dans la création d'écoles auprès de ses paysans. Il a aussi écrit, et c'est moins connu, sur la didactique et la pédagogie.

Ce petit conte sans prétention souligne ce souci d'être attentif au « désir d'école » des enfants. Il y dépeint un maître qui manie habilement (pour l'époque) carotte et bâton pour motiver sans décourager ni laisser la suffisance prendre le pas sur l'effort.

Coup de chapeau également à l'illustrateur russe Gennady Spirin qui arrive à parfaitement rendre cette ambiance froide d'hiver russe, d'intérieurs sombres de salles de classe tranchant avec les sols blanchis à perte de vue par l'épais manteau neigeux.

Pour conclure, pas mon conte ni mon album préféré, mais idéal pour les enfants allant bientôt entrer au CP, du moins c'est mon avis, bien peu en somme.
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Une toute petite histoire, simple et joliment illustrée.
Un village sous la neige en Russie.
Un petit garçon nommé Philipok , échappe à la surveillance de sa grand-mère pour se rendre à l'école. Il est très fier de savoir déjà un peu lire et a hâte d'en apprendre davantage. le maitre l'accepte dans sa classe bien qu'il soit encore petit.
J'ai vraiment adoré les illustrations, qui nous transportent dans un autre temps, dans un autre lieu.
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Il était une fois un très beau conte russe… Il était une fois un petit garçon qui avait très, très envie d'aller à l'école. Voyant son grand frère partir, il décide de braver l'interdiction de ses parents et se lance seul, vers l'école qui exerce sur lui une si forte attraction. Notre courageux petit bonhomme, en toute indépendance, affronte l'inconnu,
Pour faire comme les grands : apprendre à lire.
Ce conte est touchant, les illustration de Gennady Spirin apporte beaucoup de douceur, elles fourmillent de détails qui attirent l'oeil et permettent de situer le conte en Russie, paysages enneigés, chapka sur la tête, et traineaux... le graphisme est un peu désuet, mais d'excellente qualité, tout est là pour attirer l'attention et l'intérêt de nos petits, charme, douceur, goût de l'interdit et peurs…
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Philipok aimerait suivre son grand-frère Pierre à l'école du village. Mais il est encore trop petit. Un jour pourtant, il échappe à la surveillance de sa grand-mère et part à l'aventure...
Le conte est charmant, à hauteur d'enfant. Philipok est attendrissant, encore timide et craintif mais déterminé à apprendre. Il est dommage que la traduction soit trop francisée. Les petits francophones sont privés de la magie des mots russes que nous connaissons tous ( babouchka, isba, chapka...).

Le conte est disponible en audio ( you tube).
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Je découvre ici grâce à Babélio un magnifique conte écrit par Tolstoï!
L'histoire est celle de Philipok, un petit garçon dont le désir le plus cher est d'aller apprendre à l'école.
On retrouve ici un aspect de la personnalité de Léon Tolstoï qui fonda une école pour les enfants de paysans en 1850.
Une (toute) petite histoire, mais qui nous plonge l'espace d'un court instant dans une Russie du XIXème siècle, un univers où il fait bon se retrouver au coin de l'âtre enveloppées dans de magnifiques châles.
Cet album doit également sa beauté aux magnifiques illustrations de Gennady Spirin.

Un conte à lire, à faire lire ou à raconter!
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L'histoire débute comme tous les contes par "Il était une fois…"

Philipok, un petit garçon qui n'est pas encore en âge d'aller en classe, veut suivre son frère tous les matins. Prestement, il enfile son manteau, met son bonnet, et engage ses pas dans ceux de son aîné… Sa maman attendrit le retient par son paletot et lui dit d'un air navré que son temps est aux jouets et pas encore à l'étude.
Près de sa grand-mère, Philipok joue, regarde avec intérêt le livre sur les lettres et rêve. Lorsque sa babouchka ferme les yeux, son imagination le pousse vers la porte. Chaudement couvert, l'abécédaire sous le bras, Philipok prend le chemin de l'école.

Sur la route, il subit quelques mésaventures… mais que ne ferait-il pas pour aller voir l'instituteur ?!

Ce conte ne s'étend pas en palabres, il est bref. Dès les premières phrases, le conteur nous parle du rêve de Philipok qui veut aller étudier. Garçon sage, il parvient tout de même à désobéir et à poursuivre son idée. Si l'enfant paraît têtu et indiscipliné, il est heureux de le voir impatient d'apprendre ; le "savoir" est ainsi élevé au rang de la plus merveilleuse des aventures. Les périples qu'il rencontre lors de sa courte quête sont ses premières embuches.
Une propagande pour l'instruction…
L'histoire de Tolstoï est admirablement mise en valeur par les dessins à l'aquarelle de Gennady Spirin, un illustrateur Russe que j'ai récemment rencontré entre les pages de "La princesse Grenouille".
C'est une magnifique poésie qu'il nous livre, si douce, si lointaine. Les couleurs sont des velours et des satins, de la fourrure et des fils de soie, une campagne enneigée et des isbas en bois.
Je conseille donc ce superbe petit livre, optimiste et heureux, pour les enfants et… nous les grands !
Lien : http://sylectures.wordpress...
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Philipok est un petit garçon qui aimerait comme son grand frère Pierre aller à l'école, mais étant trop jeune il doit rester auprès de sa grand-mère à la maison. Pendant que celle-ci s'endort, Philipok décide de braver le froid, la neige et les chiens afin de se rendre en classe. Intimidé, il n'ose répondre au début à l'instituteur, le maître le met en confiance et le voilà qui épèle son prénom, il est admis à l'école et peut désormais venir tous les matins avec les autres enfants.

Très bon conte pour les enfants et les grands enfants, c'est aussi et surtout par ses illustrations que ce livre est remarquable.
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L'album est simple d'intrigue mais absolument adorable.

C'est une tranche de vie d'enfant.

Nous connaissons tous des petits dans notre entourage, non encore scolarisés, qui veulent faire comme les grands frères ou soeurs qui s's'absentent pour la journée et qui vont à l'école.

On les revoie bien là, le matin, à l'entrée, attendant un contre-ordre sur un malentendu, portant leur futur cartable sur le dos, acheté pour l'an prochain, impatients et frustrés.

Notre petit héros Philipok sera un têtu.



Bien qu'on lui est expliqué que le temps n'était pas venu, le petit va échapper à la vigilance de la "Baba" (Grand-mère) et filer à la suite de son grand frère. On s'étonne. Quelle audace!

Un vrai petit prince des bêtises.



L'auteur de l'histoire reprise, c'est Léon Tolstoï, un auteur russe du XIXème siècle et les illustrations de Gennady Spirin ne démentiront pas le lieu, l'époque passée et la culture. D'ailleurs, l'illustrateur lui-même est russe.

Dans cette histoire, il y a de la neige jusqu'au mollets ( soit jusqu'aux cuisses pour notre petit garnement).

Nous nous replacerons dans la situation de la vraie vie, le chemin rural vers l'école est moins dangereux pour un enfant de son âge qu'à la ville, certe, l'école n'est pas loin pour ses petites pattes bottées mais il peut se passer n'importe quoi, évidemment.

D'ailleurs, Philipok pourra remercier l'intervention d'un vieux monsieur venu à sa rescousse, vous comprendrez de quoi nous parlons.

La scène finale de la classe est si vraie, émouvante, Philipok confronté à son audace face au maître et à la classe.

Quel caractère!



C'est tendre dans l'image, on aime beaucoup, ça l'est aussi au travers de cette adaptation spécialement à hauteur de jeunes publics d'aujourd'hui.

C'est juste espiègle et adorable.
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