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Voilà un excellent livre sur les origines - nos origines les plus éloignées qui soient : origine de l'univers, des 4 forces fondamentales, des particules, de la lumière, de la matière, des étoiles, des galaxies, de notre système solaire, de la vie, de l'Homme, du langage, et pour finir, du sens des symboles développés par les premiers Homo Sapiens.
Il est présenté en 7 "jours" comme la Genèse.
Si l'aspect micro - l'infiniment petit avec la physique quantique - est un peu ardu, on peut s'y perdre quelque peu, l'aspect macro, formation des grandes structures est très abordable et très compréhensible.
Le Big Bang, l'inflation cosmique, la matière noire/sombre, l'énergie du même nom, les exoplanètes, tout est détaillé sans être long.
Ce livre peut être lu par des néophytes, ils y trouveront leur compte, car Guido Tonelli exprime tout cela avec une grande clarté, avec de la poésie, et avec de nombreuses références mythologiques très appréciables.
Et bien sûr nous sommes tous des poussières d'étoiles.
Il termine par "ce qui fait de nous des humains", c'est à dire :
" C'est pourquoi l'art, la science et la philosophie sont aujourd'hui des disciplines fondamentales, celles qui donnent corps à notre humanité."
J'ai lu par ailleurs que c'est le début d'une trilogie.
Tant mieux ! Il a un talent fou.




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Lecteur passionné de la plupart des ouvrages de vulgarisation consacrés à l'astrophysique depuis de longues années, je n'étais pas certain, en lisant "Genèse", de vivre une révélation. Si les sept journées résumant l'histoire de l'univers n'ont fait que confirmer ce que je savais déjà, les 50 premières pages du livre m'ont amené à réviser des contenus que je croyais bien établis, oubliant sans doute que la science est en perpétuelle évolution.
Ce qui m'a en effet à la fois le plus intéressé et le plus troublé dans "Genèse", sans que j'aie la moindre certitude d'avoir vraiment compris de ce dont il s'agit, c'est tout ce que ces 50 premières pages énoncent à propos du « vide qui n'est pas vide ».

1- Avant de lire "Genèse", j'avais été convaincu par la thèse défendue par Martin Bojowald dans "L'univers en rebond" (Albin Michel, 2011), une série infinie de Big Bang et de Big Crunch se succédant éternellement, peut-être parce que le philosophe nietzschéen que je suis y trouvais une analogie avec le Retour Éternel du philosophe allemand auquel j'avais consacré mon premier livre sur Nietzsche "L'individu éternel / L'expérience nietzschéenne de l'éternité" (Vrin, 1993, réédition 2019). La lecture de Genèse m'a mis dans une grande perplexité. En effet, l'argument majeur qui, selon Guido Tonelli, a amené les scientifiques à abandonner la thèse de la « fluctuation quantique » à l'origine de l'univers, serait le fait que cette fluctuation exigerait d'avoir été précédé par un « Big Crunch », hypothèse incompatible avec les dernières découvertes de l'astrophysique quant à la masse de l'univers (p. 38 à 49 / résumé p. 48). Or la nouvelle hypothèse « de remplacement », celle du vide, me semble présenter des difficultés au moins aussi grandes quant à la question de l'origine. Quelle est en effet l'origine de ce vide ? A-t-il existé de toute éternité ? Mais nous sommes incapables de nous représenter l'éternité. Ou bien est-il apparu ? Mais qui donc a créé ce « vide » au milieu de nulle part ?

2- Un second élément de trouble est le fait que Guido Tonelli parle assez peu du temps dans son ouvrage. Quelle en est la raison ? Est-ce parce qu'à la manière d'Einstein, il pense que le temps n'existe pas vraiment ? Cependant, y a-t-il du temps dans le « vide qui n'est pas vide » ? de la même façon que le vide n'est pas l'absence de nombres, mais la totalité des nombres positifs et la totalité des nombres négatifs (p. 47), dont la somme est égale à zéro, pourrait-on dire que le vide contient tous les temps, les temps positifs et les temps négatifs, dont la somme serait zéro, donc une absence de temps qui ne serait pas véritablement absence de temps mais présence de tous les temps ? Quand je lui ai posé cette question au cours de la magnifique rencontre organisée par Babelio le mardi 10 mai, le physicien a répondu que le temps serait le sujet de son prochain livre, Genèse devant prendre la forme d'une trilogie qu'on attend évidemment avec impatience.

3- Ce vide qui, d'une certaine manière, contient tout, présente-t-il une analogie avec ce que certains physiciens quantiques, tel Erwin Schrödinger, nomment le « champ de potentiel » d'où émerge tout ce qui nous paraît exister (matière, monde sensible, etc.) ? Ou encore une analogie avec ce que certains spiritualistes nomment la « matrice », cette dimension qui contiendrait tout ce qui a existé, tout ce qui existe, et tout ce qui pourrait exister mais qui n'existera jamais ?

4- Guido Tonelli écrit (p. 61), en exposant les premiers moments de l'univers : « Toutes les parties étaient en contact les unes avec les autres ». Peut-on alors supposer que toutes les particules de l'univers soient intriquées depuis ce moment initial, ce qui confirmerait la thèse de David Bohm d'un univers « implié » (« implicate order ») explicitée en particulier dans son livre majeur "La plénitude de l'univers" (Le Rocher, 1983).

Telles sont mes premières réactions après avoir littéralement dévoré un ouvrage exigeant, parfois difficile, mais remarquablement écrit, à la fois rigoureux et poétique. Si les deux prochains volumes de ce qui doit prendre la forme d'une trilogie sont du même niveau, cette trilogie devrait occuper une place majeure au sein des rares ouvrages de vulgarisation scientifique réussis dont nous avons tant besoin.
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À quoi sait-on que Guido Tonelli est un grand savant ? La réponse est aussi simple qu'évidente : il a le goût de la transmission du savoir, particulièrement aux plus ignorants d'entre nous en la matière. Un savoir qui plus est rempli d'espoir et d'art ; italien pour beaucoup, c'est-à-dire qui se réclame autant de Galilée que de Michel-Ange, deux Toscans illustres ; l'un pour nous avoir fait entrevoir le ciel tangible et l'autre, le Ciel spirituel…

Et puisque la création de l'Univers oscille entre une durée infime – « une fraction de temps ridicule » – et des milliards d'années, ce voyage – cette Genèse – que nous propose Tonelli est, à sa manière, une recherche du temps perdu. Un temps qu'il appréhende tel archéologue creusant dans l'immensité cosmique à la recherche de fossiles. On pourrait aussi le considérer comme un bibliothécaire du cosmos.

Tout commence donc avec l'infiniment petit – « des milliards de fois plus petit qu'un proton ». Et déjà : « L'Univers nouveau-né contient désormais toute la matière et l'énergie d'aujourd'hui. » Dès lors, un chaos incommensurable va se produire (le Big Bang), duquel naîtront les étoiles et les planètes, et bien entendu l'humanité, après un long voyage. Car, pour y parvenir, il faudra quelque 13,8 milliards d'années, et le passage du rayonnement à la matière, qui « conduira à la formation des galaxies, des étoiles et des planètes et au développement de formes matérielles complexes, les organismes vivants ». Ou quand l'Univers se fait chair…

Filant çà et là la métaphore musicale – comme jadis Tolkien avec Ilúvatar qui créa le monde à l'aide de la musique des Ainur –, l'auteur raconte donc l'évolution de l'Univers, des plus petits éléments aux plus grands, avec une fluidité remarquable. Ainsi, on oscille entre les particules élémentaires et les galaxies ou d'immenses trous noirs. Nous voyageons ainsi dans le sublime, défini par Kant comme « ce qui est absolument grand ».

Guido Tonelli a donc bien raison d'écrire que « le grand récit des origines vous donne la force de vous relever » et qu'il est un lien solide qui nous permet de mieux appréhender l'avenir. Récit que l'auteur termine par nous, qui possédons en nous-mêmes une immensité équivalente à l'Univers, comme un écho intérieur de tout ce qui a présidé à notre existence : notre imagination, « l'arme la plus puissante que l'humanité ait jamais développée », dit-il…

(Remerciements aux éditions Dunod pour le présent ouvrage et à Babelio)




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Document très intéressant.
Je l'ai eu en audio.
Le temps d'écoute est raisonnable, environ 6h30.
Un des inconvénient c'est qu'on ne peut pas faire autre chose en même temps, si on veut tout comprendre. Il faut vraiment se concentrer sur la voix du narrateur.

J'aime beaucoup le conteur Philippe Sollier, sa voix s'adapte à tous les genres.

Je recommande on apprend pas mal de choses, mais il faut s'intéresser un minimum au sujet.
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Depuis toujours, je suis intriguée par les origines de notre monde. Savoir que je suis une personne au milieu de huit milliards d'autres êtres humains, sur une planète entourée d'autres planètes, le tout dans une galaxie qui a comme voisines plusieurs centaines de milliards d'autres galaxies, cela me fait me sentir toute petite et en même temps, extrêmement chanceuse d'être là.

Guido Tonelli est un physicien italien, ayant participé à la découverte du boson de Higgs et nous raconte dans ce livre, les différentes étapes de la genèse de notre monde. J'étais véritablement emballée à l'idée d'écouter cet audio mais j'ai surestimé mes connaissances en physique. Pour tout vous dire, ma connaissance du boson de Higgs se situe au niveau de la série The Big Bang Theory. Pourtant, je ne regrette pas du tout ma lecture, ni les passages où je me suis sentie perdue, ni ceux où mon esprit vagabondait parce qu'il ne comprenait pas grand-chose. Je ne regrette pas car j'ai passé un bon moment et j'en ressors avec plus d'informations et surtout plus de réflexion, avec l'envie d'en savoir plus sur les origines de notre monde, peut-être de manière plus adaptée pour moi.

La voix du narrateur s'adapte très bien à ce voyage dans le temps et dans l'espace et l'auteur vulgarise tout de même son discours afin de l'adapter à un plus grand public, notamment en prenant des exemples mythologiques ou même de la vie quotidienne. C'est un ouvrage intéressant qui cherche à expliquer l'incroyable naissance de notre monde. Et se dire finalement que nous ne sommes pas grand-chose au milieu de tout ça.
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Une excursion fascinante dans l'espace et une superbe occasion de découvrir les dernières avancées scientifiques concernant la création de l'univers.
Guido Tonnelli se place en conteur et nous partage sa version de la création. La construction du livre et son mode de narration permettent au lecteur de rester captivé, de passer d'une théorie à l'autre, d'une explication à l'autre avec une grande fluidité, malgré l'importance du volume d'information.
Les théories et concepts ont beau être simplifiés et vulgarisés, ils restent techniques. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu besoin d'autant de temps et de concentration pour assimiler le contenu d'un livre, mais la satisfaction que j'ai ressentie à la fin de ma lecture est incomparable.

Merci aux éditions Dunod et à Babelio pour cette superbe découverte.
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Guido Tonelli est un physicien italien, qui se donne une mission : vulgariser la genèse de notre monde. Ayant beaucoup de curiosité sur le sujet mais très peu de connaissance scientifique sur le sujet, comme d'autres lecteurs ici ma seule connaissance physique repose sur The Big Bang Theory, j'étais un peu la cible idéale. Et bien j'ai été totalement séduite. L'écoute de ce livre m'a totalement embarqué. Déjà la voix du narrateur colle parfaitement au sujet. L'écoute a été très agréable grâce à lui. Ensuite, sur le contenu du livre, je me suis laissé emporté entre découverte scientifique (avec petits mots sur les hommes et les femmes qui en sont à l'origine) et concept physique. J'avoue que certains points m'ont parfois un peu échappé au départ, mais j'ai trouvé que l'auteur était très pédagogue, prenant le temps de bien expliquer le sujet, l'objectif de vulgarisation est réussi !
Merci à Audiolib et Netgalley pour cette écoute.
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Dans l'Ancien Testament, la Genèse raconte l'histoire du monde : le "grand récit des origines" né de la parole et de l'observation de la nature par les premiers groupes "d'homo sapiens", récit poétique et symbolique de la Création de l'univers.
Sept siècles plus tard, Guido Tonelli, transcende ce "grand récit des origines" en y ajoutant plusieurs éléments :
la méthode scientifique que nous devons à Galilée,
l'observations, les "hypothèses provisoires" émises par les équipes de chercheurs du monde entier, combattues par d'autres, puis validées par la preuve.
Dans un tour de forces remarquable, il renonce au langage scientifique pour donner a tous l'accès le plus large à la réflexion scientifique ; il parvient à préserver toute la poésie du récit biblique, tout en décrivant avec un grand savoir-faire littéraire et scientifique, l'histoire de l'univers depuis le big Bang initial, jusqu'à aujourd'hui. G Tonelli nous emporte dans la grande aventure de la physique moderne, qui depuis la découverte du "boson de Higgs" au CERN en 2012, laisse prévoir des découvertes exceptionnelles dans les années à venir.
La galerie de personnages et de particules, jusqu'ici inconnues, qu'il nous présente, la description de l'univers, continu de l'infiniment petit à l'infiniment grand, et la musique qu'il nous laisse entendre pour les accompagner, celle du fonds diffus cosmologique (FDC) le placent à l'égal de Mozart dans le monde de l'opéra, celui du réel et de l'imaginaire. Par le haut degré de connaissance qu'il partage avec nous et le sens poétique déployé vers le lecteur, il nous dit la révolution scientifique en cours avec la mécanique quantique, à l'heure où le CERN engagé une nouvelle campagne d'observation.
Un livre éblouissant, certes difficile par les concepts décrits, mais très actuel. D'une lecture ardue pour le littéraire que je suis, ce livre, un roman ?, est une ouverture exceptionnelle vers le monde scientifique. Vraiment superbe !
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Notez l'absence de l'article défini "la" dans le titre. La Genèse, premier livre de la Bible, est le récit des origines. Ce texte fondamental, qui a été largement commenté par les théologiens de toutes les obédiences, commence par la création du monde et se poursuit par celle de l'Homme. Guido Tonelli, lui, n'est pas un spécialiste de la religion mais un physicien des particules. Il s'intéresse toutefois au même sujet. Pour le scientifique, contributeur de la découverte du boson de Higgs, tout débute par le chaos. Mais après ? La naissance de l'univers est-elle le résultat d'un geste divin ? Trouve-t-elle plutôt son origine dans un modèle cosmologique ? Ces deux aspects sont-ils incompatibles ?

L'auteur de ce vaste projet se penche sur les questions essentielles que soulèvent ces problématiques. Découpé en sept jours et autant de parties, cet essai propose de revenir sur les étapes décisives de notre genèse et de confronter le prisme scientifique à ceux de la religion, de la mythologie ou encore des arts. Ainsi, de l'Ancien Testament à la Théogonie d'Hésiode en passant par la théorie de la relativité générale, les physiciens partagent-ils l'affiche avec les Dieux, les Héros et les peintres sur fond de particules.

À moins d'être sérieusement outillé dans le domaine scientifique, n'entendez pas saisir tout ce que vous lirez - ou écouterez si vous optez pour la version audio. Notion du vide, fond diffus cosmologique ou symétrie entre la matière et l'anti-matière, les concepts sont vertigineux, les ordres de grandeurs également. Pour autant, si l'auteur a parfois du mal à vulgariser son travail, il parvient sans peine à bâtir des ponts entre les disciplines et à les franchir avec pertinences ainsi que, surtout, à communiquer l'enthousiasme qu'il y investit, ce qui suffit à retenir l'attention du lecteur malgré ses fréquents égarements.

Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Aspect scientifique:
Sa volonté est de nous donner l'esprit des idées scientifiques, non la technicité. Quoi qu'avec parcimonie, les plus érudits trouveront aussi de quoi faire.
Aucune équation, mais pourtant Tonelli réussi à nous présenter des théories parmi les plus compliquées sans trop perdre de la beauté de ces dernières. Au contraire, elles sont sublimées par le style adopté.
Je dois dire que l'esprit scientifique est conservé malgré l'irruption de récits faisant appel aux croyances pour les justifier. C'est en ce sens que l'auteur présente bien son ouvrage comme un inachevé, non définitif, comme continuellement en construction au grès des nouvelles théories et observations.
Cependant, la limite de cet audace est que, à mon avis, science et religion, science et mythe sont placés sur un même plan. Pour monsieur Tonelli, le récit scientifique semble un récit parmi d'autres servant le même but : nous donner un point d'ancrage sur lequel se reposer pour avancer. En faisant cela, on pourrait penser que l'exigence de la méthode scientifique vaut autant que la réflexion faisant appel à nos croyances, désirs, espérances. Autrement dit, cela laisse croire que, à une question scientifique, une réponse adoptant une méthode scientifique vaut tout autant qu'une réponse répondant à un cheminement faisant appel à notre sensibilité ou croyance. Au demerant, c'est précisement ce qu'il se passe à l'heure actuelle. Dans les mêmes canaux de diffusion d'information s'affrontent pensées scientifiques et croyances,  étant présentées au grand public comme deux méthodes de reflexion étant équivalentes. On pourrait ainsi répondre à une question scientifique par des arguments non scientifiques. Ce choix peut donc être source de malentendus.

Aspect stylistique et pédagogique:
En premier lieu, ce livre nous laisse entrevoir toute l'étendue des connaissances, qu'elles soient ou non scientifiques, de Guido Tonelli. On en apprend presque autant sur les récits mythiques ou bibliques étant le ciment de ces sociétés passées et présentes, que sur les théories les plus éprouvées comme celles encore en débat, ayant trait à l'explication de la génèse de notre univers et par voie de conséquence, de la vie cellulaire sur notre planète. le véritable génie d'écriture de ce livre tient pour beaucoup à l'utilisation de ces croyances pour mettre en lumière les théories scientifiques les plus ardues. Autrement dit, sa qualité à adopter la figure de style adaptée à la théorie scientifique qu'il veut nous expliquer rend la lecture autant passionnante qu'agréable.
Guido Tonelli ne se limite pas à expliquer les théories scientifiques et tout le cheminement menant à la vie sur Terre, il nous donne à aimer la science et même le destin parfois tragique de nos particules constitutives de notre univers. Pour ce faire, il utilise bien entendu les récits bibliques et mythiques, ou encore l'art, mais aussi des adjectifs étant usuellement réservés à l'être humain. Cela nous apparaît alors comme plus proche, plus familier des phénomènes physiques et dans le même temps nous surprend quand on lorsque l'on a l'habitude que l'on nous présente cela très froidement, sans virtuosité, sans poésie,  par le passé. Ce réel effort d'enchanter la science tout en nous la présentant de façon claire nous donne envie de la découvrir davantage et de lui donner une place plus importante. En cela, le livre de monsieur Tonelli est une vraie réussite.
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