Huit battements d'ailes

Huit battements d'ailes, c'est huit destins de femmes décrits sur une journée.

Elles viennent d'Inde, d'Angleterre, d'Espagne, d'Allemagne,… chacune d'un pays différent. Au premier abord, elles n'ont rien en commun mais il semblerait qu'en cette journée du 24 avril 2019, leur destin semble se lier.

Toutes ces femmes ont une culture bien différente mais au fil des pages, on se souvient qu'avant d'avoir diverses nationalités, elles sont avant tout des citoyennes du monde.
Ce livre nous rappelle que malgré nos coutumes, nos habitudes, nous pouvons nous entraider, nous soutenir. L'oeuvre de Laura Trompette délivre un véritable message d'espoir où chaque femme de cette planète peut s'identifier.

On pourrait penser que ce livre nous invite au voyage mais celui-ci est très limité dans ce monde où le confinement s'est installé dans chaque continent. Ainsi, on a très peu d'informations sur les environnements des différentes femmes. le récit se concentre surtout sur les relations qu'elles entretiennent avec leurs proches lors de ce jour particulier.

C'est un livre qui pousse les humains à s'aider : et pour cela, il existe bons nombres de solutions. (Que cela passe par les réseaux sociaux, les lettres, les signes et la parole)

Ce roman dénonce certains faits de notre société et plus encore, il nous pousse à agir. Car c'est là que commence l'engagement. Il est certes bien utile de connaître les histoires de ces battantes mises en avant dans ce roman, mais ça l'est encore plus lorsque nous décidons de faire des actions concrètes pour protéger les victimes. Nous avons tous la capacité d'améliorer notre monde.

Laura Trompette signe un roman à la fois révoltant et poignant avec des thématiques très fortes. Elle utilise les mots justes et met en lumière ce que vivent un trop grand nombre de femmes dans le monde entier.

Huit portraits de femmes à travers le monde durant le premier confinement et aussi celui d'une ourse en Chine capturée pour extraire sa bile afin de fabriquer des médicaments.
Il y a :
Magalie, française conductrice de camion.
Gloria, jeune congolaise qui s'échappe d'un réseau de prostitution dont elle est prisonnière.
Raphaela, infirmière en Espagne et qui fait partie aussi d'une association pour aider les femmes en difficulté.
Sohana, 9 ans vit dans un orphelinat en Inde elle attend d'être adoptée.
Lucia, 90 ans vit en Italie chante sur son balcon.
Ida, Allemagne est témoin de cris dans un appartement voisin et tente de venir en aide à cette personne.
Hirsten, Allemagne, femme battue par son mari.
Judith, porte parole aux États-Unis.
9072, ourse de Chine capturée et torturée.

Au début c'est un peu confus et le faite que cela se passe durant la pandémie j'avais un peu de mal et puis j'ai très vite changé d'avis.

Les thèmes abordés sont nombreux, violence conjugale, prostitution, adoption homosexualité et maltraitance des animaux.

J'ai beaucoup aimé la solidarité dans ce livre qui est mis en avant. Un des chapitres m'a bouleversé, il est très dur, un autre ma brisé le coeur. La fin est brutale. J'ai compris le lien entre certaines mais pas toutes... J'aurais en savoir plus sur les autres personnages.

Ce roman est avant tout un hymne aux femmes, avec leurs convictions.
C'est également un rappel au confinement en cette journée d'avril 2020 où le monde entier est confiné.
LAURA TROMPETTE nous fait partager 24 heures de huit personnages féminins.
Elles sont conductrice de poids lourd, porte-parole de la Maison Blanche, orpheline en Inde, infirmière, militante des droits des femmes, prisonnière en Chine....

En avril 2020, huit femmes vivant dans huit pays différents rencontrent des obstacles et relèvent chacune des défis.

A travers elle, l'auteure, signe un hymne à la sororité qui transcende les âges et les frontières.

Sous une écriture remplie de pudeur et de sensibilité, LAURA TROMPETTE fut pour moi une belle découverte.

Je referme ce livre avec beaucoup d'émotion. "Huit battement d'ailes" aurait pu s'appeler "Huit battements d'elles" car c'est aux femmes qu'il donne une place d'honneur. Huit femmes, aux quatre coins du monde, toutes différentes mais vivant la même situation : le confinement. Derrière les murs, dans ce monde devenu silencieux, il s'en passe des choses. Et certaines font du bruit: des coups qui pleuvent sur un corps meurtri, des souvenirs qui remontent à la surface, des tentatives de fuite vers un possible meilleur ...Face à elles-mêmes, dans un monde devenu incertain, c'est la vérité de chacune de ces 8 femmes qui émerge . de l'ambitieuse porte-parole de la maison Blanche à la petite orpheline en Inde, un lien existe. Ténu parfois, puissant souvent, Laura Trompette joue de sa plume pour nous le faire découvrir . Avec une écriture où la finesse n'empêche pas le choc des mots, l'auteure nous fait voyager dans un pays universel : celui d'une sororité, parfois éprouvée mais toujours puissante.
Un très beau roman et une très belle découverte pour moi.

La sororité transperce chaque page du livre.

"Aujourd'hui tout ce qui peut compter, c'est de panser ses blessures en aidant celles et ceux qui souffrent des mêmes maux. En transmettant. Les femmes ont à présent le droit à la parole, du moins dans certains pays comme les leurs, et c'est tant mieux. le courage des unes en inspire d'autres et ce cercle vertueux participe à la vigilance surtout, à la justice parfois, et la guérison mutuelle."

Elles sont 8. Elles viennent d'Inde, d'Europe ou de Chine. A priori rien en commun, si ce n'est qu'elles vivent dans ce monde arrêté par la pandémie qui accentue tout en elles. de cultures et d'histoires différentes, elles sont toutes confrontées à la violence du monde en général et de l'homme en particulier. Chacune, à sa manière, va oeuvrer pour que la solidarité existe encore malgré tout et peut être finisse par gagner.

Une nouvelle fois Laura Trompette aborde des thèmes très fort dans ce nouveau roman très engagé. Après avoir traité du droit à mourir avec dignité dans la révérence de l'éléphant (que j'avais adoré), elle s'attaque ici aux violences faites aux plus fragiles : l'exploitation animale dans tout ce qu'elle a de plus horrible, les violences conjugales, l'inceste, la traite des femmes...rien n'est édulcoré. Ce roman dénonce, incite à réfléchir et encore plus à agir.
Subir, se taire, craquer, s'oublier ou se sacrifier : Quand on naît fille on va très vite apprendre à conjuguer ces verbes. La confrontation au pouvoir et à la violence des hommes, à degrés divers fort heureusement, sera inévitable. Malheureusement.
Mais naître fille c'est aussi, très tôt, apprivoiser et maîtriser les verbes dénoncer, se relever, résister, solidariser, aimer et affronter.
Le monde est violent mais continue de changer, d'évoluer et les combats se gagnent aussi avec des petits gestes, comme écrire ce roman par exemple, merci Laura pour ça également.

Bon je n'ai pas pu mettre 5 étoiles car j'avoue que j'étais un peu perdue dans toutes ces histoires. Après peut être que c'est moi qui n'était pas attentive et que ce n'était peut être pas le minent pour moi de le lire . Je ne saurais le dire. Après ce sont des histoires dures dont on a entendu parler pendant le confinement. La violence faite aux femmes a augmenté. L'une des histoires que j'ai trouvée la plus dure est celle de la jeune allemande 😢😢.

On suit huit personnages féminins dans le monde pendant le confinement.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire car à peine on s'attache à un personnage, qu'on change déjà. Mais au final, cette construction est très intéressante.

C'est le premier livre que je lis qui se passe pendant le premier confinement. C'était très intéressant et très fort. Avec les huit personnages, nous avons un beau panel de ce que les femmes ont pu vivre pendant ce confinement, entre les malheurs des unes et les batailles de certaines. Il y a des moments très durs et révoltants.

J'ai beaucoup aimé mais j'ai parfois été gênée par certains clichés. Je vous invite à voir les avis d'autres lectrices Charleston car ce livre a été un coup de coeur pour beaucoup d'entre elles.
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Avril 2020. le monde entier est confiné. Les rues sont vides, la nature reprend ses droits et les humains affrontent une situation inédite. Pour certaines personnes, malgré la peur, c'est l'occasion de se poser et de se reconnecter aux valeurs essentielles. Pour d'autres, c'est une aggravation des douleurs habituelles. Enfin, il y a les héros du quotidien.


Huit battements d'ailes se déroule pendant la journée du 24 avril 2020. Nous partageons 24 heures de huit personnages féminins. Elles sont en première ligne, elles sont enfermées et subissent la violence, elles se libèrent, elles s'ouvrent aux autres, elles refusent de tout perdre, elles craquent, elles tiennent bon, elles aiment et elles espèrent. de la France à la Chine, en passant par les États-Unis, l'Allemagne, l'Inde, l'Espagne, etc., tout semble les séparer. Pourtant, elles sont liées et le fil, ténu au départ, s'épaissit. Un battement d'ailes (un battement d'elles) oeuvre pour les autres. L'effet papillon a, rarement, eu une illustration aussi poétique et aussi altruiste.


A l'exception d'une, les protagonistes féminins m'ont touchée. Avec le recul, j'ai, aussi, éprouvé de la compassion pour celle qui m'a révoltée, j'ai compris que ses actes étaient aussi guidés par le carcan de la société. Pour les autres, mon attachement a été immédiat. J'ai été très émue par celles qui subissent et par celles qui sauvent. Nous passons de l'une à l'autre, puis des groupes se forment, au fur et à mesure que les connexions entre elles s'établissent, pour ne former qu'une bulle, à la fin.


Une orpheline en Inde, une chanteuse célèbre en Angleterre, une infirmière en Espagne, des prisonnières en Europe et en Chine, la porte-parole de la Maison-Blanche, une grand-mère italienne, etc., leurs destinées semblent différentes, mais leurs messages sont universels. Toutes les violences détruisent. Chaque main tendue en entraîne une autre, chaque geste compte, quand il s'agit d'aider ou d'aimer. Laura Trompette montre que les combats pour la cause animale, contre les violences faites aux femmes et les souffrances des enfants, etc. se gagnent avec les petits gestes et avec les grandes actions, avec les héros du quotidien et avec les organisations. La solidarité se démontre tous les jours, que ce soit dans notre univers familial, au coin de notre rue ou à l'autre bout du monde. Une parole, une écoute, un partage, une présence, un dévouement professionnel, des actions humanitaires : chaque battement d'ailes est essentiel, qu'il soit timide ou grandiose.


J'ai été bouleversée par les destins de certaines de ces « femmes », j'ai pleuré. J'ai été éblouie par l'humanité qui se dégage d'elles. Et j'ai ri, car Laura Trompette mêle l'émotion à l'humour. Mon admiration pour l'auteure grandissait au fil des pages. Ce roman est d'une virtuosité épatante : j'ai été impressionnée par la sensibilité exceptionnelle qui imprègne chaque tranche de vie, par les messages forts, énoncés avec douceur, qui interpellent sans ordonner, j'ai été remuée après les émotions et j'ai été attendrie par tout ce que nous pouvons faire ensemble. Huit battements d'ailes est un immense coup de coeur pour moi.


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Huit battements d'ailes
Huit destinées
Huit femmes
Classes sociales, âges, pays, origines, peu importe
Huit femmes qui vivent
Huit femmes qui espèrent au quotidien

"Chaque femme contient un secret: un accent, un geste, un silence" Antoine de Saint Exupéry

C'est à la rencontre de ces accents, de ces gestes, de ces silences
Que nous allons aller à travers ces huit vies de femmes qui s'entremêlent

Avril 2020
Un confinement qui a laissé le monde exsangue
Un monde épuisé, anémié, sans espérance
J'avais des craintes d'aller à la rencontre de cette période
L'idée d'y replonger me faisait peur

A travers ces huit femmes, j'ai repris espoir
Croire en l'humanité en ces temps incertains n'était pas un pari gagné
Ces femmes aux destins chaotiques pointent du doigt l'essentiel
La sororité
La main tendue
L'humanité
La solidarité

Il est parfois des coeurs qui se brisent
Il est parfois des destins malmenés
Il est parfois des lueurs d'espoir qui scintillent

Sahana, Lucia, Magali, Judy, Kirsten, Ida, Gloria, Rafaëlla, & les autres
Une histoire qui bouleverse, émeut, chamboule le coeur
Une histoire qui nous emmène aux quatre coins du monde
Une histoire qui aborde des thèmes puissants dont il est tellement important de parler
Les violences conjugales
La solitude, celle qui fait mal
La maltraitance humaine et animale
L'abandon, le rejet, l'adoption
Autant de maux de notre société sur lesquels il est si important de mettre des mots

Voilà une histoire qui loin de sombrer dans le désespoir
Nous parle de l'importance de nos rôles à chacun, individuellement
Il suffit parfois d'un battement d'ailes
Pour qu'un destin change
Il suffirait de milliers de battements d'ailes
Pour que l'Humanité retrouve sa moëlle, son essence

Une histoire émouvante, poignante
Un roman choral magnifiquement conté
Qui se termine un peu trop vite à mon goût
J'aurais aimé encore faire un bout de chemin avec ces femmes là
Connaître ce que le destin leur réservait, leur destinée à venir

C'est avec ce roman que je découvre Laura Trompette
Un roman puissant, un discours engagé qu'elle nous livre là
L'humanité, l'espoir, la solidarité, la sororité, voilà ce que j'ai envie d'en retenir!
Malgré les coups du destin, les coups du sort...

Je vais aller vers ses autres récits, assurément!
J'ai hâte de me plonger dans La révérence de l'éléphant!
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Elles sont huit dans ce roman. Huit femmes aux quatre coins du globe que le lecteur suit sur une journée, le 24 avril 2020, en pleine période de confinement. Il y a tout d'abord Ida, qui s'inquiète pour sa voisine Kirsten, victime de violences conjugales ; Magali, une routière, qui découvre une passagère clandestine à bord de son camion, du nom de Gloria. Puis, il y a Judy, une porte-parole dans l'équipe politique d'un certain Trump ; Lucia, une Italienne de 91 ans ; Enfin, il y a Rafaella, infirmière espagnole et militante ; et Hayley, une chanteuse célèbre. En « bonus », on pourrait ajouter à cette liste le numéro 9072, une ourse torturée et emprisonnée en Inde.

« Huit battements d'ailes » est une lecture qui a été réalisée dans le cadre du Prix Charleston Poche auquel je participe cette année. Il me reste encore un livre de la sélection à lire et la boucle sera bouclée. Ce roman de Laura Trompette fut une belle découverte, même si je dois dire que ce n'était pas évident de se repérer avec tous ces personnages. Certaines héroïnes m'ont plutôt laissée indifférente, comme Rafaella, Hayley ou encore Lucia. J'étais beaucoup plus sensible aux histoires de viol conjugal ainsi qu'à cette clandestine qui embarque à bord d'un camion routier pour l'Espagne. Il faut dire qu'avec la crise du Covid, les violences ont justement augmenté et il était compliqué en plein confinement de pouvoir sortir et demander de l'aide. Ce qui m'a choquée également, c'est la maltraitance des ours en Chine, sacrifiés afin de pouvoir créer un médicament à partir de la bile de ces derniers.

Evidemment, le côté dramatique est omniprésent. Il y a de l'émotion à toutes les pages, de la pudeur aussi et puis une once d'espoir. C'est un roman féministe, bouleversant, engagé, dans lequel la solidarité est de mise. Une belle découverte qui démontre qu'une main tendue peut sauver bien des vies.
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