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3,7

sur 290 notes
Zach King, en apparence, a tout pour être heureux. Une fiancée, au doux prénom de Hope, qu'il va bientôt épouser et un co-locataire devenu millionnaire grâce aux fonds d'investissement. Mais de nombreuses ombres noircissent le tableau. Il déteste son boulot en tant que consultant supply-chain chez Spand-Corporation. Il peine à se remettre de la mort de son meilleur ami, Rael, survenue deux ans auparavant dans un tragique accident de voiture dans laquelle il était aussi. de plus, sans pouvoir se l'expliquer, il rêve très souvent de Tamara, la veuve de Rael. En ce matin de septembre, tout va encore s'empirer lorsqu'il remarque du sang dans son urine et reçoit la visite inattendue de son père, Norm, qu'il n'a pas vu depuis six ou sept ans... Malheureusement pour Zach, tout va aller de mal en pis...

Comme souvent avec Jonathan Tropper, la famille, et ses liens parfois difficiles, est au centre de ce roman. Zach, à tout juste 32 ans, va vivre des jours aussi incroyables qu'inattendus. Point de départ de ces événements : l'arrivée plus qu'improbable de son père et ce sang dans son urine qui va lui faire prendre conscience, d'un coup, de la fragilité de la vie mais aussi de ce qu'il est et ce qu'il veut réellement au fond de lui. Ce roman, à la fois tendre, drôle et touchant, ne manque ni de piquant ni de justesse. L'auteur dépeint avec humanité, humour et profondeur une galerie de personnages très attachants. Norm, le père qui a tout foiré et revient mettre la zizanie ; Pete, le petit frère déficient mental et si attendrissant ; Matt, le cadet, écorché vif devenu musicien ; Zach, l'aîné qui a pris le rôle de son père auprès de la fratrie et dont le coeur balance ; Jed, le meilleur ami qui ne fait rien de ses journées, lui aussi fortement marqué par la mort de Rael. Bref, une galerie fouillée et moderne entrainée dans des événements aussi cocasses que déterminants. de par son écriture pleine de vie, jouissive et éloquente, ce roman se révèle une belle surprise !
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Si votre quotidien n'est plus qu'un magma nauséeux, si vous ne vivez plus qu'à demi, si votre vie s'enlise, lisez « Tout peut arriver », et ça ira mieux !
Le héros, Zach, est un trentenaire qui ne pensait vivre que comme cela, et puis tout à coup, les choses s'emballent, et il est obligé d'agir, après avoir réagi.

Sa profession ? Il est intermédiaire dans une société commerciale dont le but est justement de faire le lien entre clients et producteurs. Donc, il fait le tampon, ou l'éponge si vous préférez. Très valorisant...
Sa famille ? Son père a abandonné depuis longtemps sa femme et ses enfants (il a 2 frères célibataires) qui ont la haine envers lui et se sont reconstruits tant bien que mal.
Ses amours ? Il est aimé de Hope, une jeune femme riche au plan de carrière et de vie super bien défini ; en plus, elle est belle, séduisante, et tout et tout...Et ils vont se fiancer très très prochainement. Mais le problème, c'est qu'il est secrètement et profondément amoureux de Tamara, la jeune veuve de son meilleur ami, mort dans un accident de voiture 2 ans auparavant.
Ses amis ? Raël mort, il ne reste que Jed, riche à milliards, beau comme un dieu, fils à papa nonchalant et parasite, mais qui partage sa superbe maison avec Zach.

Bref : une vie pas folichonne, où tout le monde essaie de sauver les apparences et où lui, surtout, ne fait rien pour sortir de l'engrenage de l'inertie.
Et puis cet engrenage, justement, va se gripper, grâce à 2 petits grains de sable :
- le premier, c'est qu'il se découvre du sang dans les urines un jour au matin, et doit aller en urgence chez l'urologue. Tests, biopsie...L'angoisse monte.
- le second, c'est l'arrivée franc-battant et tout à fait inattendue de son...père.

2 grains de sable, 2 « éléments déclencheurs » comme on dit à l'école, qui vont provoquer une cascade d'évènements. Au moins, on ne peut pas dire que la vie reste monotone.
Le tout expliqué avec l'humour ravageur de Jonathan Tropper et en même temps sa finesse psychologique, qui met toujours le doigt là où ça grince, là où ça fait mal. Et cerise sur le gâteau, emballé dans un style particulièrement convaincant, sans niaiserie, sans fadeur aucune, intégrant des images expressives et originales.
Malgré quelques petits moments (rares) où la pression retombait et une bagarre de trop, j'ai passé un super bon moment, et j'en redemande ! Jonathan Tropper, j'en suis fan !
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Un peu agacée, je l'avoue, par Zach, le personnage principal qui passe son temps (et le nôtre) à se retourner le cerveau avec ses petites crises existentielles. Ses "Je veux ; je ne veux plus ; je ne sais pas si je veux ; je ne sais pas si je ne veux plus ; qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quelle "étagère" ?" génèrent un délayage et une redondance passablement assommants.

Cela étant, je me fais la remarque que ce genre de ressenti sur mes lectures est assez récurant ces derniers temps. Sachant que mon temps est compté, je ne prends plus le temps de prendre mon temps et me montre, sans nul doute, par trop impatiente.

Par contre, j'ai trouvé le personnage de Norm, le père, tout à fait intéressant, très original et fort bien dépeint. Il est aussi inconvenant et inattendu qu'il est pathétique et méprisable. de mon point de vue, c'est lui qui fait tout l'intérêt du roman.

Une chose est certaine : ce livre n'est pas le meilleur de J. Tropper.
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Et oui, tout peut arriver!
Ce n'est pas parce que votre meilleur ami est mort dans un accident de voiture , que Dieu vous épargnera au niveau cancer ... C'est ce que se dit Zach ,quand un matin, il voit avec inquiétude ,ses urines prendre une bizarre couleur rouge . Pourtant Dieu l'a plutôt gâté . Il va se fiancer dans quelques jours avec la fille parfaite ( genre Gwynneth ...) , il habite gracieusement avec son 2° meilleur pote ,millionnaire dans un sublime appart à Manhattan , il a un bon job ,( certes un peu ennuyeux mais bon...) . Il s'entend super bien avec la divine Tamara, veuve de son meilleur ami .
Sauf que ce petit (?) problème de santé va déclencher tout un tas de péripéties, (comme des dominos qui tombent à la suite les uns des autres ) , à commencer par la réapparition miraculeuse de son père , qu'il n'avait pas revu depuis 17 ans . Une visite désintéressée ?

J'ai retrouvé avec un immense bonheur la plume si géniale de Jonathan Tropper.
Il écrit bien, féroce, drôle, tendre, moderne , intelligent .
Les héros de Jonathan Tropper , sont un peu comme vos meilleurs "poteaux": un gros câlin, de superbes fous-rires , des mecs sur qui compter , quoi !
Les romans de Jonathan ça serait un peu comme Bridget jones , version mec , sauf que là ,on appelle pas ça de la chick-lit , ni de la "littérature pour coqs de trente ans," non on appelle ça de la LITTERATURE...
Alors ,moi je dis qu'il faut se rebeller les filles, avoir la "Fémen attitude "! Certes , il y a plus grave comme problèmes dans le monde ... Alors, je dégaine le Maestro en bermuda... (je "positive attitude" ) .. Et il me dit : "Alors , on danse "...
Tropper : un mec "Formidableeeeee " !
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Attendrie aux scènes avec son frère déficient intellectuel. Dubitative par rapport à son travail. Rigolade aux opérations commando avec nos patibulaires. Intriguée par la relation avec son père, un shooté au Viagra. Aimée quand il regarde sa mère. Aimant quand il observe Sophie. Maternelle avec son petit frère chanteur de fun-rock. Attristée par la mort de son meilleur ami. Inquiète par le sang dans ses urines. Se croire amoureux de Hope. Etre vraiment amoureux de Tamara.
Bref, un vrai roman de détente et rire. Aussi bon que ‘Le livre de Joe'.
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Il y a déjà un certain temps que l'envie de faire un billet sur une lecture s'est endormie, un peu comme mes dernières illusions sur l'Homme en général. Alors comme pour exorciser une année de merde, quoi de mieux pour la terminer, qu'un billet sur un bouquin à son image?
« Tout peut arriver » c'est ma deuxième rencontre avec Jonathan Tropper et pour faire référence à son premier titre lu, je lui dirai que « C'est ici que l'on se quitte ».
Je pourrai reprendre mon billet sur ce dernier titre en rajoutant quelques coups de crocs supplémentaires.
Comédie sentimentale pure Yankee comme je les déteste où vous savez que la fin quoi qu'il arrive réunira ceux qui s'aiment (c'est trop beau). Que d'aventures pour en arriver là… enfin au moins aussi palpitant que… bah… je vois pas…
Je ne sais pas ce qui m'a le plus navré au royaume du cliché, entre le trentenaire en pleine crise de… la trentaine, le copain déprimé multimilliardaire qui mate la télé toute la journée, le copain mort et sa veuve, la future fiancée du trentenaire genre silouhette plus proche de Contrex que de chez Perrier, active et moderne comme seules savent être les Américaines filles de bonne famille (riche de chez riche quoi) , la famille du trentenaire ?
Bref, c'est sans saveur et sans odeur, un manque de perception qui n'est dû … qu'au vide… sidéral qui habite l'intérêt de l'histoire.
Ce n'est pas nul, juste divertissant, c'est déjà ça.
C'est un bouquin à l'image de notre société, un truc sans aucune profondeur oublié dès la dernière page tournée. de l'émotion programmée, calculée, rien n'est laissé au hasard. Tout est balisé, là où tu dois rire, là où tu dois pleurer, là où tu dois rêver. Mais bon, c'est divertissant, alors…
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Comme à son habitude, Jonathan Tropper plonge son personnage dans la tourmente. Zach, la trentaine, a toutes les apparences de l'homme heureux, un bon job, une fiancée aimante, un mariage en vue et un colocataire richissime qui prend en charge la totalité du loyer. Quelques gouttes de sang un matin dans la cuvette des toilettes et la peur de mourir vont l'amener à regarder sa vie en face. Son job l'asphyxie, il aime une autre femme et il a quelques comptes à régler avec son père qui débarque chez lui fort à-propos après des années d'absence.

Si l'on retrouve incontestablement la patte de l'auteur, son humour, ses situations improbables, une certaine tendresse pour ses personnages ou encore son style fluide, ce roman manque toutefois un peu de rythme, de douce folie et de mordant. La lecture en reste tout à fait agréable mais l'on se surprend à y trouver parfois une certaine banalité, des retournements faciles et attendus et des personnages sans grande originalité. C'est probablement parce que les autres livres de Tropper, notamment Perte et fracas et C'est ici que l'on se quitte, m'ont vraiment transportée que j'ai la dent un peu plus dure sur celui-là.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Bien bien sympa ce roman américain contemporain qui brosse le portrait de Zach au prise avec ses problèmes de santé, de coeur, de famille...On est à New York et le livre m'a évoqué tantôt Woody Allen (pour l'hypocondrie), tantôt Jay McInerney, pour le côté branchouille du livre dans lequel les femmes font toutes 1m80 et sont toutes top modèles ou presque…
Et puis le livre, un peu superficiel en apparence, aborde son vrai thème, m'a-t-il semblé, bien plus profond, sur un sujet plus "psy". Peut-on réparer le mal que l'on a fait quand on a été un mauvais père ? Peut-on guérir des blessures de l'enfance ? le personnage du père Norman est tout à fait passionnant. Après il y a dans le livre des passages brillants, émouvants ou très drôles, et quelques facilités que l'on peut pardonner au vu du plaisir pris à lire ce livre plaisant qui donne envie d'aller picorer davantage dans les oeuvres de cet auteur. Une proposition ?
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Jonathan Tropper est une jolie découverte .Doté d'une grande sensibilité doublée d'une immense simplicité, il nous sert des "tranches de vie" avec un parfait dosage d'humour à l'américaine.

Il ménage les sentiments et dit haut et fort ce que beaucoup d'entre nous n'osent avouer sur nos sentiments, nos craintes, nos peurs fondamentales.

Très joli moment!

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Zach est un jeune homme a qui tout sourit. Fiancé a une fille superbe, habitant un immense appartement , sa vie semble roulé sur des rails. Jusqu'à ce matin où en allant aux toilettes, il voit du sang dans son urine. Commence pour lui une remise en question de tout ce qu'il croyait acquit d'autant plus que déboule dans sa vie son père absent depuis plus de 17 ans.



Si le résumé peut faire craindre un drame sur la maladie où le pathos serait là pour nous faire tirer les larmes, c'est qu'il ne reflète pas l'intérêt du livre. La maladie n'est que le prétexte de la remise en question de cette vie bien trop sage et c'est par l'humour que l'auteur a choisi de traiter ce sujet et il le fait d'une manière remarquable. C'est un plaisir de suivre le parcours médical et sentimental de Zach flanqué de sa famille . Une famille assez hétéroclite entre un frère chanteur de hard rock, un autre simple d'esprit, une mère martyre et un père repentant qui revient après 17 ans d'absence. Une galerie de personnage que l'auteur nous livre avec une certaine jouissance et auxquels il donne de la profondeur et dont on ne peut s'empêcher de s'attacher malgré (ou a cause) de leurs nombreuses failles. Autant dire que ce livre n'engendre franchement pas la mélancolie même si cela ne l'empêche pas d'aborder certains sujets avec beaucoup d'émotion. Car l'humour n'empêche pas une grande subtilité et c'est grâce a ce dosage parfait que l'auteur nous emporte dans son histoire et c'est avec une certaine tristesse, une fois le livre terminé que l'on doit les quitter.

Une très grande réussite qui me donne l'envie de découvrir les autres titres de cet auteur.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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