Le tome numéro deux de »
La lumière des justes » nous emmène en Russie, quatre années après la fin des évènements du premier tome.
Après quatre années passées à Saint-Pétersbourg, Sophie et Nicolas vont partir s'installer à Kachtanovna, le domaine des Ozareff . Si ce changement d'horizon va parfaitement convenir à la jeune femme, son époux a plus de peine à s'adapter à la routine de la vie de propriétaire campagnard. Sophie va s'investir pour améliorer les conditions de vie des moujiks . Son mari, quand à lui, ne rêve que de retourner à Saint-Pétersbourg pour rejoindre ses amis qui font partie comme lui d'un club secret ayant pour objectif de réformer la politique en Russie.
J'ai beaucoup aimé cet épisode qui décrit bien les différences de conditions de vie existant entre les classes des nantis et celle des serfs. J'ignorais d'ailleurs que le servage en Russie n'a été aboli qu'en 1861 ( oui, après avoir lu le livre, j'ai fait quelques petites recherches sur le net )
Les personnages restent attachants, mais je trouve que la figure dominante dans ce tome est le père de Nicolas, le terrible Michel Borrisovich Ozareff. Vieillard à la très forte personnalité, agissant en tyran avec ses proches, jouant tous les rôles possibles et manipulant à tour de bras, j'ai malgré tout été séduite par le bonhomme, tout comme Sophie.
A suivre très très vite…