Un vivier, du latin vivarium (dérivé de vivus « vivant ») est un réservoir où sont placés les poissons et crustacés capturés pour les conserver vivants jusqu'au moment de leur consommation ou distribution (définition web).
Je me demande bien ce qui a bien pu pousser
Henri Troyat alors âgé de 24 ans à écrire une telle histoire... Avait-il observé semblable situation avant d'écrire son second roman ?
Un jeune homme veule et maladif, dispute à sa tante, dame de compagnie, l'agréable hospitalité d'une vieille dame tyrannique et possessive. Mais comment va réagir l'entourage de la vieille dame... ?
J'imagine que ce court roman, huis-clos à rebondissements psychologiques, se déroulant dans les environs du bourg (imaginaire?) de Maillé-les-Bois aurait pu également se passer dans un manoir anglais. le confort douillet et étouffant de la demeure isolée contraste avec le froid hivernal des environs.
La vieille dame, manipulatrice à souhait, me fait penser au personnage principal de «
l'Araigne » publié 3 ans plus tard.
Comme j'ai pu l'observer dans d'autres romans de
Troyat, les sentiments passionnés des personnages n'en sont pas moins ambivalents, voire paradoxaux.