Il s'acquittait de son travail avec la même adresse qu'autrefois, mais l'expression de ses yeux révélait que son esprit flottait dans une région où nul ne pouvait le rejoindre. Puis soudain, des colères le prenaient, pour un rien, ou des accès de tristesse dont il était incapable de préciser la cause.
Le vent qui s'était tu pour reprendre haleine, se jeta de nouveau sur la maison. Au delà du cercle lumineux de la lampe, les fauteuils conspiraient accroupis, les poings sur les genoux, dans l'ombre.
A demi asphyxiée, elle balbutia: " Maman! Maman! " non dans l'espoir de rappeler celle qui avait déjà disparu, mais pour se défendre par ce mot, si intime et si chaud, contre le vide effrayant qui se creusait autour d'elle.
Quand on appelle le curé, c'est que le docteur ne peut plus rien faire.
un roman en 5 volumes sur 3 générations de femme d'une famille originaire de Correze , non croyante, avec mariage, guerre de 14/18, ses péripéties et ses conséquences, décès, naissances, départ à Paris, puis départ à Megève........
Les moments historiques sont bien décrits, on vit avec les personnages de cette famille, les us et coutumes de l'époque, les traditions, les croyances .......
y a qu'a se laisser porter par la lecture....
De toute la Confession des Pêchés, elle n'avait retenu qu'un formule (…) "C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute !…"
De toute la Confession des Pêchés, elle n'avait retenu qu'un formule (…) "C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute !…"
Quand on appelle le curé, c'est que le docteur ne peut plus rien faire.
Cloué au mur du parloir, un grand Christ, maigre et livide, inclinait la tête vers un piano, six chaises de paille et quatre fauteuils tapissés de velours chocolat. Le parquet luisait. La pénombre du lieu et son odeur incitaient aux conversation à voix basse.