J'ai lu ce roman, il y a de nombreuses années, dans le cadre de mes cours de français au collège. J'en ai gardé un bon souvenir, malgré un texte un peu difficile à lire. Les nombreux rebondissements m'ont fait perdre par moment le fil de l'histoire. Par chance, mes cours m'ont permis de mieux appréhender le style narratif de Chrétien de Troyes.
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J'ai des difficultés à rédiger la critique de ce livre.
J'aurais pu tout à fait l'apprécier, le seul problème étant qu'il y manquait quelque chose; peut-être était-ce la narration qui ne me plaisait pas ?
Ce qui est bien dommage... Peut-être était-ce aussi trop court.
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Soyons réalistes : ne vous attendez pas à lire un roman gorgé d'aventures excitantes et une histoire emplie de rebondissements. Ce roman n'en est pas un moins un chef-d'oeuvre : mettons-nous dans le contexte : XIIème siècle, l'amour courtois est prépondérant dans la littérature de l'époque et quasiment personne n'ose écrire autre chose. Voilà pourquoi le thème récurrent d'un amour quasi inaccessible est utilisé ici. Ce thème pourrait lasser le lecteur d'aujourd'hui : le preux chevalier qui veut conquérir sa dame, etc. Pourtant ce genre de récit est le pilier de la littérature française et je trouve passionnant de lire une littérature venue d'une époque aussi lointaine, avec des codes si différents d'aujourd'hui. le côté poétique de l'amour côtoie l'ardeur de cruels combats, et je me suis mise à imaginer des scènes d'une autre époque. Ce roman est propice aux rêveries d'un temps ancien et est un des textes fondamentaux, pourtant … Un véritable dédale pour en finir avec l'intrigue ! Trop d'aventures cassent un peu la beauté du récit, qui, en étant plus simple m'aurait plu davantage.
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Défis, épreuves, tournois, en un petit texte extrait des écrits de Chrétien de Troyes, nombres d'aventures sont condensées dans ce quotidien des chevaliers de la Table Ronde.
L'essentiel du récit se concentre autour de la rivalité entre Méléagant et Lancelot du Lac. Beaucoup les opposes, l'un ravit les reines, l'autre les délivre ; l'un est fourbe, l'autre droit ; etc. Ce qui met en valeur tout ce qui caractérise la chevalerie romanesque.
Cette version tout droit venue du 12ème siècle surprend par ses règles comme le déshonneur lié à ce qu'un chevalier monte dans une charrette, et par son approche des rapports humains puisque la liaison entre Lancelot et Guenièvre ne souffre d'aucun jugement négatif, du moins de la part de l'auteur. L'interdît qui les unit m'a paru bien moindre que du côté de Tristan et Iseult.
Un texte court, à peine une soixantaine de pages, pourtant intégral d'après l'édition, qui se lit facilement et rapidement grâce à sa traduction mais qui à mon sens n'est pas très clair dans sa chronologie. L'enchaînement des chapitres, eux-mêmes très brefs, passent parfois sous silence les ellipses narratives.
En somme, lecture surprenante d'un classique de la littérature arthurienne. Petit voyage dans un passé idéalisé et romancé qui amène vers d'autres petits voyages du même genre.
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Un des premiers livres du genre que j'ai lu ; j'ai été....déçue... Non à cause du livre en lui-même, mais plutôt par mes propres attentes. Comme la majorité du monde européen (ou tout du moins francophone), la mythologie arthurienne fait partie de l'inconscient collectif ; de nombreuses idées et images nous traversent l'esprit ; de nombreuses réutilisations et adaptations ; certains ont même des personnages préférés sans avoir jamais posé les yeux sur les textes de base ou autres sources.
Dans mon cas, je désirais connaître certains textes "fondamentaux" - curieuse de nature - et si j'aurais pu prendre le premier écrit j'ai préféré prendre le premier sur lequel je suis tombée. Pas forcément la méthode la plus avisée, je vous l'accorde volontiers, mais bon comme tout être humain la logique me fait parfois défaut. Bref, le hasard a voulu que je tombe sur ce livre en premier. Alors qu'en dire ?
Déjà...autant je peux lire des livres datant de quelques siècles, autant le douzième siècle est apparemment trop vieux pour moi. le décalage entre l'écriture actuelle et l'écriture du douzième siècle est - goût personnel - trop important et m'a un peu bloqué pour apprécier pleinement l'oeuvre. Aurais-je dû m'y attendre ? Je m'y attendais en partie, oui, mais pas à ce point. Non pas que la lecture soit désagréable....juste....disons....troublante. Troublante parce qu'au fond notre inconscient collectif se heurte à la "réalité" du mythe et que le cerveau humain dans toute son imperfection n'apprécie guère ce genre de situation.
La question qui peut dès lors se poser est de savoir si ce décalage peut empêcher certains d'apprécier l'oeuvre. La réponse est oui ; je ne peux conseiller ce genre d'oeuvre qu'à deux types de personnes : ceux ayant déjà eu affaire à des oeuvres aussi vieilles et appréciant ce type d'écriture et ceux n'y ayant jamais touché qui sont des "fans" ou tout du moins des intéressés motivés d'en savoir plus cette mythologie et capable de passer outre une lecture ne répondant pas aux critères de notre époque et qui ne sera pas forcément agréable pour tous. Pour les autres, mieux vaut éviter.
De mon côté, j'en lirais d'autre, la seule différence sera qu'au moins je serais à quoi m'attendre.
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il étais pas trop mal
Lancelot est un chevalier qui ferais tous pour sauver la reine des mains de Méleagant.
Pour cela il devrais affronter de terrible épreuve.
Il les surmontera tous avec courage,il devra enfreindre des régles.
Il devra combattre pour l'amour qu'il a pour la reine.
Mais cet amour est interdit car Guenièvre est mariée au roi Arthur pour finir il combattra contre Méleagant.
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