AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,22

sur 549 notes
222/594 pages et je m'emmerde...
600 pages pour ca serieux ? je ne me suis attachée à aucun personnage c'est tous des cons.
Histoire sans aucun intérêt avec des gens d'âges différents mais du même âge mental, affligeant de connerie ce bouquin
Commenter  J’apprécie          20
De quoi ça parle ?
Australie, de nos jours. Aisha et Hector décident d'organiser un barbecue et d'y inviter famille, amis et collègues. En apparence tout se passe bien mais en vérité de nombreux secrets et différends relient les invités et leurs hôtes. La journée se déroule sans accroc jusqu'au moment où le cousin d'Hector gifle un enfant qui n'est pas le sien. Cette gifle va alors bouleverser la vie de plusieurs d'entre eux.

Mon avis :
C'est la couverture au vert éclatant et le titre claquant qui m'ont donné envie de lire ce livre. Un auteur qui m'est inconnu, une intrigue qui se déroule en Australie, voilà une lecture qui va sans doute me dépayser.
Le style d'écriture est simple, cinglant, réaliste et parfois cru. Tsiolkas ne fait pas dans la demi-mesure, quand il a quelque chose à raconter il ne passe pas par quatre chemins et va droit au but. Pas de longues descriptions ou de phrases littéraires ou poétiques, l'auteur veut coller au plus près de la vie réelle et ça se traduit par un vocabulaire familier.
Il va raconter cette histoire à travers plusieurs personnages : Hector l'hôte du fameux barbecue en proie à l'infidélité, Anouk , amie d'Aisha travaillant pour la télévision et allergique à la vie de famille, Harry sûr de lui qui veut donner une image parfaite de sa famille, Connie travaillant dans le cabinet vétérinaire d'Aisha et amoureuse d'Hector, Rosie amie d'Aisha et mère fusionnelle d'Hugo, l'enfant qui s'est fait giflé, et mariée à un peintre raté alcoolique, Manolis le père d'Hector, nostalgique du passé et conscient de la mort qui approche, Aisha rêvant d'une autre vie et Richie, ami de Connie, adolescent gay se cherchant encore. Tous ces personnages vont voir leurs destins chamboulés après ce barbecue. Certains vont prendre le parti de Harry et d'autres celui des parents d'Hugo.
Vous l'aurez compris ce sont eux le point fort du roman, reflétant notre société actuelle et ses travers comme la violence, la drogue, la jalousie, l'infidélité et j'en passe. Ils sont très bien construits et différents les uns des autres avec leurs côtés fragiles et agaçants.
L'histoire en soi n'a rien d'extraordinaire, le dénouement non plus mais c'est cette banalité qui touche, qui nous remet en question sur la vie et notre façon de l'appréhender.
C'est un roman fort, direct et accusateur qui se lit facilement, sans temps mort. Cependant cette lecture, malgré son côté rentre-dedans, ne me laissera pas un souvenir impérissable. Je ne saurai pas exactement dire pourquoi, peut-être parce que je ne me suis attachée à aucun des personnages ou par son côté dérangeant... je ne sais pas, toujours est-il que je ne vous le déconseillerai pas pour autant.
Lien : https://www.facebook.com/178..
Commenter  J’apprécie          20
Lu un peu par hasard suite à un conseil trouvé dans une revue. Ça m'apprendra....

La gifle décrit la vie de plusieurs familles de la banlieue de Melbourne, pour une partie d'entre eux des Grecs immigrés de deuxième génération, dont la vie se trouve directement ou indirectement (très modérément) affectée par la gifle qu'un gosse mal élevé reçoit pendant un barbecue, et le procès qui s'ensuit.

Ça aurait en effet pu être la critique impitoyable de la société australienne que certains voient dans ce livre, si l'auteur avait un peu plus de talent et savait manier le second degré. Mais il semble finalement fasciné par ses personnages obsédés par l'achat du dernier écran plat et incapables d'entretenir des relations sociales (ou sexuelles) sans se gaver d'exctasy et de speed au préalable, et les décrit au premier degré, sans distance critique. Tout est rédigé de la même manière plate et sans relief. Il n'y a dans la description des rapports avec la drogue ni regard moral ni, à l'inverse, incitation à la révolte sociale à la manière d'un William Burroughs. C. Tsiolkas, ce n'est pas la beat generation, mais plutôt génération Conforama.

Ajoutons à cela que les personnages sont tous décrits de manière quasi-identique ou sont interchangeables (les hommes, du moins les protagonistes principaux, sont tous beaux, musclés sans avoir besoin de faire du sport, et ont un gros pénis - c'est précisé pour au moins trois personnages du livre. Ça semble important...). Les femmes sont toutes belles aussi, savent s'habiller et sont très soumises au lit (apparemment, cela aussi, c'est important pour M. Tsiolkas).

Le tout baigne dans le politiquement correct, on pourrait dire la boboitude si ça se passait en France, le plus désolant. La série des personnages comporte les incontournables de la littérateur anglo-saxonne contemporaine: le gay complexé mais qui apprend peu à peu à s'accepter, le musulman très pieux dont les valeurs sont un exemple pour son entourage qui ne le comprend pas toujours, l'immigré jeune et beau au teint hâlé dont la femme (blanche et vierge, forcément) tombe amoureuse (dans un roman australien, pays où tout le monde est immigré à l'exception des aborigènes, on pourrait espérer que ce genre de poncif est dépassé, mais bien au contraire les personnes du roman sont obsédés par leurs origines , je crains malheureusement que sur ce dernier point C.Tsiolkas ne soit que le reflet de son époque...), la scénariste de télévision belle et rebelle. On croit cocher une liste. Une des scènes les plus involontairement drôle du livre se situe en Thaïlande, où les deux principaux héros du livre ont pris pour les vacances une chambre dans un hôtel de luxe mais ont décidé, à l'improviste, de louer en prime une maison au bord de la plage (on ne se refuse rien). Allongés au lit, baignant dans le luxe, ils font le serment de ne jamais mettre leurs enfants dans une école privée; c'est contraire à leurs valeurs. On croit rêver...

Comme il faut bien "faire littéraire", quand on n'a aucun talent autre que celui de dérouler une histoire au kilomètre, on choisit un "truc" que l'on décline au fil des pages. Chez C.Tsiolkas, c'est la description du fonctionnement du corps humain dans ce qu'il a de plus trivial. Dès la première page, un personnage du roman pète au lit. Cette innovation littéraire majeure ne nous quittera plus par la suite. Les personnages vomissent, pissent, etc. avec force description. On a même droit à la petite constipation passagère, bien naturelle le matin du procès pour la partie civile. Et quand les personnages copulent (tous formidablement bien grâce à leurs corps sculpturaux acquis malgré l'absence de sport), on ne s'en sort pas à moins de trois pages.

Les seuls personnages décrits de manière un peu acerbe (et donc finalement les plus intéressants) sont Rosie et Gary, les parents de l'enfant qui prend la gifle. Il faut dire qu'ils sont d'un milieu bien plus modeste que les autres protagonistes du roman. Chez C.Tsilokas, tout peut être pardonné, même le fait d'être de droite, mais pauvre et sans réussite sociale, ça non, quand même, il ne faut pas exagérer.

Il paraît que Ch.Tsiolkas est une des nouvelles consciences de la gauche libérale australienne. On ne demande pas à voir la droite....
Commenter  J’apprécie          20
J'abandonne à la page 283, moi qui déteste ne pas finir un bouquin... Forcément déçue après les nombreuses critiques positives que l'on m'avaient faites sur ce livre soi-disant corrosif, piquant et provocateur... Rien de tout cela, juste de l'ennui. Il manque de l'humour, ou de la noirceur, pour donner du relief à ce livre que je trouve d'une banalité affligeante. Je me laisserai tenter à l'occasion par la série car le livre se prête bien à une telle adaptation. Pour une lecture, c'est décevant.
Commenter  J’apprécie          20
Il ne faut pas vous fier au titre, vous ne vous prenez pas une "gifle" en lisant ce livre, bien au contraire ! Nous suivons les portraits de plusieurs personnages auquels soit on s'attache, soit on déteste... J'ai ri, j'ai été choqué, mais pour moi la fin est vraiment décevante ... Les premiers portraits sont longs détaillés, les derniers sont baclés comme si l'auteur voulait vite finir son livre, j'ai aimer ce livre et il m'est rester dans la tête plusieurs jours mais j'en redemande ! Et je suis vraiment déçue de cette fin baclée ...
Commenter  J’apprécie          20
Un roman trash sur l'Australie. A la manière de "Short cuts", Tsiolkas croque un pays en proie au racisme, au délitement des valeurs traditionnelles. Sexe et drogue tiennent une place énorme. Et, derrière ce sombre tableau, un vrai constat : la solitude terrible dont souffrent ces Australiens.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          20
je pensais retrouver la tension du Dîner, d'Herman Koch, mais que les personnages sont tous vulgaires, plein de préjugés, racistes, sexistes, et que c'est très répétitif malgré des chapitres consacrés à un personnage différent à chaque fois. Un manque de nuance qui m'a fait abandonner le roman.
Lien : http://chezradicale.canalblo..
Commenter  J’apprécie          20
Lors d'un barbecue entre amis, un adulte gifle un enfant qui n'est pas le sien. Cet incident déclenche une réaction en chaîne...

Un livre beaucoup trop long à mon goût. J'ai déjà eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire puisqu'au premier chapitre, lors du barbecue, il y a énormément de personnages. Chaque chapitre correspond à un personnage (8 au total). Ce qui m'a permis d'y voir plus clair. Je trouve dommage cependant que l'auteur se soit attardé sur certaines personnes moins concernés par la scène clé de l'histoire. Une gifle qui va faire beaucoup de bruit et de dégats dans les différentes familles puisque chacun à sa vision des faits et la défend. Personnellement, je n'ai pas du tout aimé Rosie - Gary et Hugo (l'enfant giflé). Un gamin mal élevé avec une mère trop permissive qui lui donne encore le sein alors qu'il a 4 ans et un père irresponsable et alcoolique. L'histoire donne à réfléchir même si elle ne m'a pas emballée plus que ça.
Commenter  J’apprécie          20
Un barbecue est organisé par Aicha et Hector. Les invités sont nombreux et les enfants sont présents. Hugo, le fils de Rosie et Gary, bientôt quatre ans, toujours allaité, est franchement insupportable. L'un des invités, Harry, ne se contient plus et lui met une gifle.

Le roman est construit en 8 parties. A chaque changement de partie, on change de narrateur. Ainsi nous progressons dans l'histoire au travers de la vie de chaque personnage, nous ne restons pas focalisés sur un seul point de vue. Nous découvrons les faux-semblants, les mensonges, les violences dissimulées, etc.. de plus, d'un personnage à l'autre, on avance dans le temps et quelques flashs permettent de mieux connaître le personnage et son sentiment, sa position personnelle quant à la gifle (et ses conséquences).

Les narrateurs:
- Hector (marié à Aicha)
- Anouk (amie d'Aicha et Rosie)
- Harry (marié à Sandy)
- Connie (ado)
- Rosie (mariée à Gary)
- Manolis (père d'Hector)
- Aicha
- Richie (ami de Connie)

Dans ce roman, tous les personnages (ou presque) consomment soit de l'alcool, soit de la drogue. C'est quelque chose de très présent au fil des pages qu'il s'agisse des adolescents ou des adultes. D'ailleurs, parfois, ce sont les adultes qui incitent les ados à la consommation. Cela fait partie de la vie ordinaire. Même Aicha se laissera tenter! de même, le sexe est très présent, que ce soit au travers des relations conjugales ou extra-conjugales des personnages ou de l'entrée dans la sexualité des adolescents. Nous ne sommes pas ici dans le romantisme! Que ce soit dit.

Je me suis laissée prendre par cette histoire et l'ai lue rapidement. Passer d'un personnage à l'autre (malgré la confusion des premières pages) est judicieux de la part de l'auteur.
Lien : http://lejournaldechrys.blog..
Commenter  J’apprécie          20
Très bon livre. Qui fait découvrir la vie en particulier de la communauté grecque en Australie et les aspirations des quarantenaires, et de quelques adolescents qui gravitent autour, dans pays prospère. Découverte de la vie dans ce pays, d'un mode de vie. Beaucoup d'inattendus. Pas de jugements, pas de parti pris. Des faits vécus, vus et interprétés de différentes façons avec sa pointe d'amour, d'amitié mais surtout d'égoïsme voir d'égocentrisme.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (1257) Voir plus



Quiz Voir plus

"La Gifle" de Christos Tsiolkas

De quelle origine est la famille de l'auteur Christos Tsiolkas ?

albanaise
libanaise
grecque

10 questions
50 lecteurs ont répondu
Thème : La gifle de Christos TsiolkasCréer un quiz sur ce livre

{* *}