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3,22

sur 549 notes
Attention ! Roman coup de coeur. Cela faisait un moment qu'un livre ne m'avait pas autant emballé et suscité un enthousiasme de lecteur : "La giffle "de Christos Tsiolkas est un bon roman !
L'intrigue se déroule à Melbourne, ou nous suivons la vie de tout une galerie de personnages qui partagent des liens familiaux ou amicaux. Nous avons ici à faire à des personnages qui ont une vie ordinaire et rendu extrêmement crédible sous la plume de Tsolkias. Ce long roman se divise en 8 chapitres, chacun consacrés à 8 des personnages principaux de l'intrigue. Nous suivons donc l'histoire à travers les yeux de 8 personnages différents, du fonctionnaire australien, quarantaine et père de famille idéale, en passant par une jeune lycéenne cool et intelligente ou encore la vie d'un autre père de famille, un grecque immigré ayant construit sa vie en Australie. Autant de tranche de vie, toujours décrite avec finesse, sans faux semblants avec un ton qui sonne toujours juste.

Sans prétention, l'auteur parvient à nous faire voyager dans sa ville, Melbourne, pour nous raconter la diversité des point de vue qui compose notre société. L'ambigüité de chacun, aucuns des personnages ne semble clichés et nous suivons leurs parcours sans jugement moralisateur de leurs pensées. La réussite du roman tient à la finesse dont fait preuve l'auteur pour décrire tout simplement ce qu'est la vie.
Un roman qui me rappelle fortement "Les Chroniques de San Francisco" avec dans les 2 cas une adaptation en série télé réussi.
Je recommande fortement la lecture de la "La Giffle" best-seller mérité australien. Et oui, et bon roman n'est pas toujours celui au style le plus travaillé et à l'intrigue spectaculaire mais celui qui réussi à rendre crédible ce qu'il décrit.
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Hector et Aisha ont convié leur famille, des amis et des amis d'amis autour d'un barbecue, une soirée conviviale en perspective. Mais un des convives, Harry, cousin d'Hector donne une gifle à un enfant roi insupportable. Cet événement apparemment anodin va entraîner des répercussions sur toute cette petite communauté...
Chaque chapitre est raconté du point de vue d'un des différents protagonistes. La gifle et ses conséquences sont un prétexte pour l'auteur pour photographier une communauté australienne hétéroclite : beaucoup sont descendants d'immigrants grecs, Aisha est indienne, Terry/Bilal est aborigène, Richie homosexuel... Cette mosaïque d'appartenances et de points de vue apporte une grande richesse narrative au roman de Tsiolkas. L'histoire est passionnante et formidablement racontée.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Comment un geste peut faire basculer la vie de tout un groupe, anéantir leurs relations, bouleverser leurs certitudes, dévorer leur intimité, craqueler les façades et révéler le pire !
On s'interroge : est-ce que ça pourrait nous arriver ?
Un scénario brillamment construit, des répliques qui sonnent juste.
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Je n ai pas pu continuer
Trop de personnages
Trop de vulgarité les protagonistes ne m ont pas du tout plu ...déception
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Je n'ai pas vu la série du même nom, tiré du roman, et j'avais hâte de découvrir ce gros roman pour l'été (qui date un peu, me direz-vous).

Si j'ai aimé suivre les personnages la première moitié de ce pavé, je me suis un peu essoufflée en fin de partie, une fois que la Justice fut prononcée.

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages ni aux situations, et certains m'on très vite lassés (notament Harry, vicieux et colérique et Rosie, mère parfaite). Malheureusement, ce sont les personnages principaux....

J'ai donc terminé ma lecture "en avance rapide" vers une fin qui ne conclue rien.

Pour la petite histoire, j'ai trouvé le fameux enfant insupportable, et, même si je ne lui en aurais pas forcément collé une, je pense qu'il la méritait.

L'image que je retiendrai :

Celle de Hugo, 4 ans, tétant sa mère.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Un barbecue dans une banlieue résidentielle de Melbourne, scène ordinaire réunissant famille, amis, collègues ; un enfant turbulent, une gifle part... et c'est comme une déflagration dans la vie des personnes présentes, un véritable révélateur des tensions qui couvaient. Entre ceux qui sont révoltés par le geste, ceux qui pensent que l'esclandre consécutif est complétement disproportionné, chacun va choisir son camp.

J'hésitais à lire le livre depuis longtemps, malgré son grand succès en librairie, je ne saurais expliquer pourquoi (quoique le terme de "best seller" me rend systématiquement méfiante, toujours cette peur d'être déçue), et puis j'ai suivi il y a quelques mois sur arte la série tirée de ce roman australien - je sais à présent à quel point l'adaptation était réussie - et j'avais beaucoup aimé sa construction originale et ses personnages forts. Originale car l'histoire avance en prenant pour chaque chapitre/épisode le point de vue de l'un des convives du barbecue - témoin de l'accident : Hector et Aisha, les hôtes, Harry, le "coupable", Rosie, la maman... L'occasion, d'abord, de dresser pour chacun un portrait très vif et sans la moindre concession, d'entrer dans leur intimité (et quand je dis "intimité"...), ensuite de comprendre un peu mieux leurs motivations.
L'écriture est vraiment brute, parfois aussi peu avenante que les héros du bouquin : grossiers, racistes, menteurs, faux-culs, adultères, violents... ça peut effrayer au démarrage, mais au fil des pages on finit par suivre ces histoires humaines un peu à la manière d'une intrigue sociétale. le tout forme un ouvrage très dérangeant, que l'on va soit beaucoup aimer, soit franchement détester, en tout cas ne laissera pas indifférent.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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Je suis déçue par ce livre que je vais abandonner à la 166ème page (il en reste 300). Je me demande où j'ai pu lire une critique qui me donne envie de l'emprunter ! On se croirait dans une série B. A la suite d'une gifle donnée à un petit garçon lors d'un barbecue, les relations d'une bande de copains se délitent peu à peu... drogue, sexe, langage vulgaire et "branché" (?)... Regrettable.
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Lors d'un barbecue entre amis, Harry commet l'irréparable. Il gifle Hugo, petit garçon de 3 ans, que tout le monde considère comme insupportable sans oser l'avouer ouvertement. Cet incident, qui aurait pu se régler par des excuses, va très vite prendre des proportions inimaginables qui vont toucher toutes les personnages présentent lors de ce barbecue. Les différents chapitres, seront l'occasion pour la bande d'amis, qui ne l'est pas tant que ça finalement, de rendre compte de son quotidien mais également des conséquences de cet incident sur leur vie.

Annoncé comme un roman coup de poing digne des grands noms de la littérature anglo-saxonne, il n'a à mon sens pas su tenir ses promesses. Je me suis très vite lassée et si je l'ai terminé c'est plus pour avoir le poing de vue de tous les personnages que par plaisir de lecture.

Le style est lourd et il y a beaucoup trop de longueurs à mon goût. La quasi-totalité des personnages sont d'une futilité monstre et j'ai d'ailleurs eu envie de les gifler à de nombreuses reprises… ce qui veut tout dire.
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Je suis déçu à hauteur des ambitions affichées. Si le début est correct quoique confus par l'apparition simultanée d'une multitude de personnages entre lesquels il est difficile de se retrouver, la suite est moyenne et décevante. L'auteur noie dans des anecdotes, dans l'alcool, la drogue, le sexe, omniprésents -pour tous et à tout âge- les fêlures de ses protagonistes. Délayés et traités pareillement tous les thèmes qu'il aborde sans jamais les approfondir : la réussite sociale, la jalousie, les ambitions, la violence, le racisme, la solitude, l'amour, la vie, ...

Un bon point par contre pour la construction de ce roman qui donne à chaque partie le nom de l'un des personnages : le lecteur voit alors l'évolution de la situation à travers les yeux de cette personne. Particulièrement visible lorsque le héros de la partie est Harry, le père violent, l'auteur de la gifle. Là, le style de l'auteur change et passe en mode rapide, décontracté, argotique et montre bien la violence présente et latente d'Harry. En revanche, le style des autres parties est assez neutre pour coller à tous les autres personnages, qui sans être plats ne sont pas non plus excessivement bien décrits. Caricaturaux, conformistes et surtout pas du tout attachants ; aucun d'entre eux n'attire la sympathie.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Une bonne brique de tout près de 600 pages qui en valent le plaisir.

L'histoire est racontée à tour de rôle, chapitre après chapitre, de certains protagonistes (pas tous). À mesure que l'on avance dans les tours de parole, on avance aussi dans la chronologie de l'histoire. Bon choix.

Au début, les 3 premiers à prendre parole me sont insupportables (Hector, Anouk et Harry). Je me dis que si le roman continue à relater que les pensées de ce type de personnage, moi, je décroche du roman. Puis cette adolescente Connie (p.177 quand même) a son tour de narration. le discours ambiant contre la jeunesse est atténué par cette adolescente plutôt encourageante et vraie.

Oui, il y a la claque envers un enfant durant un BBQ mais c'est surtout des claques qu'on ressent tout au long du roman qui sont intéressantes, des mots contre certains discours ambiants de notre société occidentale qui en prennent une, une bonne volée bien méritée!
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