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3,22

sur 549 notes
Attention à ne pas se laisser piéger trop vite par les personnages à première vue bien stéréotypés. La vérité est toujours plus complexe. Aucun n'est parfait, il est juste humain. Notre vision des faits s'élargit au fur et à mesure que le récit est raconté par un des personnages, dont les pensées nous sont par moments révélées. Chacun est radicalement différent des autres, et constitue à lui seul une histoire. Régulièrement la situation peut basculer ou s'améliorer et l'auteur montre avec brio que tout tient à un fil, une vexation au mauvais moment par exemple.

Le livre donne à voir la société australienne et le microcosme grec dans cette société. Il y a du machisme, de la violence, du sexe, et rien n'est gratuit. Un enfant reçoit une gifle et tout bascule. Il n'est pas éduqué et agresse les autres, persuadé sans cesse par sa mère qu'il est victime des autres ...

Cette histoire nous dépeint nos préjugés, vécus comme une fatalité, la solitude des êtres face à leurs choix, les compromis dans le couple, le ressenti de la maternité, la transmission des valeurs ... et en quoi peut-on affirmer qu'une vie est réussie ? Histoire très riche, très profonde, pleine de surprises et déconcertante parfois.

Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Dois-je classer ce livre parmi ceux que j'ai "lus" puisque je me suis arrêtée à la page 140 ?
L'intrigue de départ était pourtant tentante : plusieurs couples avec enfants se retrouvent autour d'un barbecue. Un homme gifle un enfant qui n'est pas le sien. Les parents dudit enfant ne l'entendent pas de cette oreille et veulent porter plainte...

Le roman dépeint certes la société occidentale actuelle dont les valeurs sont souvent en perdition et où les opinions des uns et des autres sont parfois en totale contradiction.
Les chapitres qui exposent chacun la vie le point de vue d'un des personnages sont trop longs; je me demande même si on ne pourrait pas les lire dans le désordre tellement qu'ils sont détachés...
Il n'y a pas assez de dialogues et c'est trop vulgaire (je ne pense pas que la majorité de la population occidentale conçoit le sexe de la même façon qua dans le livre), les personnages sont trop barjos pour être crédibles.

Bref, vous l'aurez compris, La Gifle ne m'a pas touchée.
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Un barbecue. Des adultes. Des enfants. Une gifle. Et les relations de chacun sont mises à nu. Portrait d'une jeunesse gâtée en Australie. Qui se drogue, picole, se vautre dans le confort, la facilité et perd le sens des réalités. Je n'ai pas aimé ce livre. Tous les personnages sont antipathiques (à baffer ?!!!), sauf peut-être Manolis et j'ai envie de les secouer, de leur dire "atterris, ouvres les yeux". L'égoïsme roi est peut-être le sujet du livre avec celui des illusions auxquelles on s'accroche.
Les critiques de ce livre ont été élogieuses. Moi, je n'ai absolument pas trouvé où était la fameuse poésie du style, on reste sur sa faim concernant certains personnages et je suis restée "au bord de la route" pendant les 700 pages du bouquin. Tant pis pour moi.
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Lors d'un grand barbecue où famille et amis sont conviés, un invité gifle un enfant. ... Pour résumer, c'est ce qu'on peut dire et point final !

C'est vrai que l'histoire part de ce geste, mais c'est creux. Les personnages qui font tour à tour l'objet d'un chapitre n'ont rien de touchant ni d'attachant. Au contraire, j'avais plus l'impression qu'ils sortaient tous du même moule, origine mise à part.

De plus, l'action en elle-même [la gifle] est longue à venir. Hector raconte sa vie (ses besoins sexuels comme ceux des autres personnages apparaissent comme hyper important pour les personnages - à croire que leur vie tourne autour de ça) qui n'a aucun interêt. le chapitre est alors court tellement il ne se passe rien avec ce personnage. Surprise : c'est pareil pour chaque chapitre.

En bref, très déçue bien qu'emmballée au départ par une histoire qui me paraissait originale. J'en avais peut-être trop imaginé, plus de farfelu et de fantaisies ^^
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Résumé :

Lors d'un barbecue entre amis, un adulte gifle un enfant qui n'est pas le sien.

Un incident qui va créer une onde de choc parmi les invités et provoquer une série d'événements explosifs. Elle révèle aussi derrière les belles apparences, le racisme ordinaire, la drogue, l'alcool, la honte et une extrême solitude.

Tour à tour violent et bouleversant de tendresse, un très grand roman qui dresse, avec une formidable lucidité, le tableau d'un Occident en pleine confusion.

Mon avis :

Un fond d'histoire intéressant. Un enfant mal éduqué, une gifle donné à un enfant de 4 ans par un père voulant protéger son propre fils. Chacun se retrouve dans chaque camp, celui de ceux qui comprennent le fautif, celui de la mère de l'enfant giflé.

Cependant, ce roman est un pavé d'immoralité. Un ramassis de pages racontant comment les adolescents se droguent avec l'accord de leurs parents, comment les jeunes abusent de tout, un ramassis de pages qui content ces hommes qui mènent une double vie : la femme et les enfants, la maitresse et les enfants, un ramassis de pages qui content la violence sexuelle, du racisme ambiant, l'alcoolisme.
Lien : http://mcchipie.over-blog.co..
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J'avoue être franchement déçue par ce roman. L'idée de départ était bonne pourtant. tout d'abord je n'aime pas trop la construction du roman : chaque chapitre est consacré a un personnage. de plus, je trouve ce livre vulgaire, il est s'en cesse question de sexe, de drogue et d'alcool. Et enfin, je trouve qu'il y a trop de longueur, l'auteur dérive souvent sur des sujets qui ne sont pas utiles pour l'histoire.
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L'histoire :
Tout commence par un petit barbecue chez Hector et Aisha.
Ils habitent la banlieue de Melbourne, et ce soir, ils ont décidé de réunir famille et amis. L'ambiance est à la plus grande cordialité jusqu'à ce qu'Harry, le cousin d'Hector, ne claque une gifle sur le petit, et assez insupportable, Hugo.
Voilà qui met fin à une soirée prometteuse et qui va être le déclencheur d'une petite guerre des clans. Les parents d'Hugo ayant décidé de porter plainte, l'affaire va prendre une importance disproportionnée.

Ce roman se découpe en 8 chapitres, chacun d'eux étant l'occasion de découvrir l'un des protagonistes. Ainsi le lecteur va entrer dans l'intimité de chacun d'eux et comprendre son positionnement par rapport à l'affaire de " la gifle ". Mais cela va surtout révéler les aspects les moins glorieux de chacun.

Mon avis :
A la limite de l'étude sociologique, l'auteur dresse un portrait assez noir de la société australienne en ne nous épargnant rien des travers de chacun des protagonistes de ce livre.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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À sa sortie, en 2011, ce roman m'avait fait de l'oeil. Avais-je vu un engouement du lectorat cybernétique ? Entendu une recommandation d'un ami ? Repéré le titre à la radio ? dans une revue ? Aucun souvenir.
Mais j'avais très envie de découvrir ce texte, présenté comme "Provocant, urgent, impitoyable, un roman coup de poing...", selon la 4e de couverture (que je ne lis jamais avant de lire un bouquin... mais parfois après).
J'étais motivé également par mon envie de découvrir de plus en plus d'auteurs et d'autrices hors de France. C'était l'occasion de lire un livre australien.

Eh bien...

Déjà la mise en place est longuette et confuse : il y a un BBQ chez Hector et Aisha, les (nombreux) invités arrivent et il faut essayer de retenir qui est le père, la mère, la fille, le cousin, le pote de lycée, la collègue, le mari, la stagiaire de qui. Et qui est grec, indien, malaisien ou australien bon teint (c'est-à-dire blond et rougeaud). Ce que l'auteur ne facilite pas, en décidant de donner à 3 invités les prénoms de Harry, Ari et Gary.
Hélas la fête capote quand l'un de ces 3 flanque une gifle au mioche insupportable d'un autre.
"Un incident qui va créer une onde de choc parmí les invités et provoquer une série d'événements explosifs", dixit la 4e de couv.
Ben... pas trop, en fait

Arrivé à la page 212 sur 467, j'ai assisté à 4 ou 5 BBQ, 6 ou 7 copulations légitimes ou non, suivi une journée complète dans une clinique vétérinaire (les chiens se remettent bien, soyez rassurés), vu passer 892 bières (et un nombre plus restreint de lignes de coke, de comprimés d'ecstasy et autres substances psychotropes), lu 328 insultes racistes, misogynes ou homophobes échangées par les personnages (mais, c'est pour rire, hein... ou pas) et avalé des kilomètres de dialogues dépassant de très loin les frontières de la vacuité sidérale établies par les Feux de l'Amour en 1973.
Mais ni scène marquante, ni style, ni humour, ni idée intéressante et des personnages qui sont des caricatures de clichés.

J'ai reposé le livre et pris un Toni Morrisson.
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Décevant,car confus avec personnages stéréotypés ,caricaturaux,avac abondance de trivialités et sexes cracra ,crues crues.
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Immense déception que ce roman. Ce n'est pas tant l'histoire qui m'a déplu (j'ai trouvé les portraits assez francs et honnêtes, loin du politiquement correct) mais plutôt l'écriture très vulgaire sans que cela n'apporte quoi que ce soit au récit, et la longueur du roman. Autant de pages sur ce sujet, c'est lassant, et ça n'apporte rien. D'ailleurs, en parlant du sujet, je m'attendais à une analyse des répercussions de la gifle sur chacun des personnages. En réalité, cet incident n'est qu'un prétexte pour parler des personnages, mais n'est ensuite quasiment plus abordé (alors pourquoi ce titre ?) Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages. Chaque portrait malheureusement dégénère, et glisse vers la vulgarité voire la bestialité parfois. Pourquoi ? Quel est le message ? Je cherche encore comment ce livre a pu recevoir autant de prix...je suis peut être passée à côté du sens ?
Au final, j'ai l'impression de m'être faite avoir avec ce roman : le thème de la gifle n'est pratiquement pas abordé et le style de l'auteur ne mérite pas selon moins qu'on s'y attarde.
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