Elle était là, presqu'offerte,dans cet état d'abandon qui annonçait l'amour,elle était là,en manque de lui,de l'homme fantasmé,érotisé,déjà,elle eut aimé se laisser aller,le suivre,se donner alors qu'il s'était mentalement éloigné d'elle-Bonne nuit! A l'instant du refus,il l'avait possédée.
Je choisis mes amis en fonction du contenu de leur bibliothèque, c'est ainsi depuis 60 ans et je n'ai jamais eu à m'en plaindre.
Elle demanda : vous êtes journaliste ? "Pas vraiment." Et vite, comme s'il craignait d'être entendu au-delà, il ajouta : "Je m'appelle Herb, Herb Braun, je suis photographe de guerre."
- Et vous avez couvert quels conflits ?
- Rwanda, Bosnie, Géorgie entre autres... et vous ?
- Des conflits familiaux, uniquement...
L'avenir de l'humanité tient parfois à un coït manqué.
Combien de mois s'étaient-ils écoulés?
Six mois,six jours,le temps qu'exigeait la destruction d'un monde.
"Les êtres trop bien élevés, propres sur eux, faut bien qu'ils la cachent quelque part leur merde, on en est tous là."
Les Allemands auraient aimé la voir en couverture du Spiegel en combinaison de cuir noir à bord d’une K&S. Ou piéger son frère Axel au bras d’une princesse cocaïnomane, dans la voiture d’un travesti luxembourgeois, à la sortie d’un hôpital psychiatrique…
Dans l'anonymat d'une chambre d'hôtel, l'une des femmes les plus puissantes d'Allemagne se donna à un homme dont elle ne savait rien, qu'elle n'avait vu que deux fois dans sa vie, et qu'elle avait pourtant suivi sans lui poser aucune question, sans avoir obtenu le moindre renseignement, ignorante, inconsciente, sans résistance, violant nos impératifs sécuritaires, sa morale personnelle, ses convictions, elle l'avait suivi parce qu'elle ne pouvait pas lui dire "'non", mot abscons, imprononçable, qui limite et restreint, elle avait perdu tout contrôle, toute capacité de jugement, elle était une proie, une poupée de chiffon, une chose molle et sans volonté entièrement commandée par sa matrice, elle était cette femme qui capitulait sans avoir été torturée, violentée, elle se rendait, se soumettait avec une jubilation nouvelle, une excitation guerrière, elle était une machine à aimer, qui hurlait, haletait, et sa voix était un gémissement, un soupir qui gonflait, elle était cette femme résignée, égrotante, à genoux devant lui comme devant un prie-dieu, cherchant la protection, réclamant la servitude, inféodée au pouvoir d'un dieu étranger, cette femme qui se traînait à terre, nue, hirsute, échevelée - voilà pourquoi je déteste l'amour : les papillons redeviennent des larves.
Vous connaissez la phrase? Derrière toute grande fortune, il y a un crime.
Je n'ai pas trouvé mes marques dans ce roman , le sujet était interressant mais baclé à mon goût .