- Les imprimantes sont comme ça. C'est leur nature, elles impriment quand on n'en a pas besoin. Mais quand on en a besoin, la cartouche est vide et les feuilles restent coincées à l'intérieur. La machine annonce que la connexion est coupée et qu'elle ne reconnait pas l'ordinateur d'où on essaie d'imprimer. Je pense que l'idée même du numérique de se passer de papier vient de ce que les imprimantes ont conduit tant de gens à la folie et à l'autodestruction. (âge 175-176)
C est un coup dur. Quelqu' un trempe son biscuit dans la tasse où tu devrais boire.
"Mon visage semble être à nouveau le mien. J'ai apparement une ligne directrice"
Personne n’y échappe. Je mourrai, tu mourras, il mourra, nous mourrons, vous mourrez, ils mourront. Tout le monde mourra. Après une recherche rapide, je découvre que, au cours des cent mille dernières années, l’humanité a compté une cinquantaine de milliards d’êtres. Tous sont morts.
(10/18, p. 94)
J'ai entendu un jour une expression selon laquelle nous devrions vivre comme si nous allions mourir demain. J'affirme pouvoir faire mieux : je vis maintenant comme si j'allais mourir maintenant. Je n'ai rien à craindre.
Le monde n’est pas bâti sur du béton et de l’acier, mais sur du baratin et du sucre.
Je réalise que la mort ne survient qu'une fois dans la vie et que j'aurais peut être dû y penser davantage.
- Les imprimantes sont comme ça. C'est leur nature. Elles impriment quand on n'en a pas besoin. Mais quand on en a besoin, la cartouche est vide et les feuilles restent coincées à l'intérieur. La machine annonce que la connexion est coupée et qu'elle ne reconnaît pas l'ordinateur d'où on essaie d'imprimer. Je pense que l'idée même du numérique de se passer de papier vient de ce que les imprimantes ont conduit tant de gens à la folie et à l'autodestruction. Le papier est agréable et beau. Rien à redire sur lui il est agréable en mains et c'est ce qui se fait de mieux pour lire. Mais le défi, c'est d'obtenir ces petits signes noirs sur la surface. A vrai dire, je soupçonne - non je suis sûr - que les fabricants d'imprimantes du monde entier complotent avec les laboratoires produisant des antidépresseurs et des anxiolytiques.
- Toute la matinée, précise Ilari, presque les larmes aux yeux. Elle n'arrête...
- Je sais, dis-je afin de nous laisser un instant de répit.
Nous nous regardons dans les yeux. Une fois persuadé que je me suis fait un ami, je reviens à mes moutons.
Mon problème est que j'ignore quand je vais mourir. Je ne sais pas si cela va se produire dans une minute ou dans une semaine. Mais n'est-ce pas un problème commun à chacun d'entre nous ? La mort qui arrête tout, met fin aux projets, anéantit les attentes.
Personne n'y échappe. Je mourrai, tu mourras, il mourra, nous mourrons, vous mourrez, ils mourront. Tout le monde mourra.
Après une recherche rapide, je découvre que, au cours des cent mille dernières années, l'humanité a compté une cinquantaine de milliards d'êtres. Tous sont morts.
J'ai envie de lui dire que, la prochaine fois qu'elle assassine son mari, qu'elle se trompe dans le timing du décès, qu'elle éloigne le moribond de la ville afin de pouvoir lui piquer ses clients et qu'elle essaie de jouer les épouses aussi aimantes que bienveillantes, il faudra qu'elle mette son numéro un peu plus au point, parce que là, sa joie retenue transpire de chacune de ses syllabes.