L'ami retrouvé

Ce court roman est le récit d'un lycéen allemand en 1932. Il retrace une histoire d'amitié en Allemagne, au moment où le parti nazi s'impose et où Hitler arrive au pouvoir. Dans ce contexte politique agité, deux amis, l'un Juif, l'autre aristocrate chrétien, vont dépasser leurs différences sociales et culturelles mais pas les préjugés racistes et religieux. La grande Histoire va faire dévier le cours de la petite histoire et il faudra attendre les dernières phrases du roman pour en comprendre le titre. Ce sont elles qui donneront tout son sens au récit.

Avant cette fin bien pensée et émouvante, l'histoire m'a parue bien pâle.... Je n'ai pas été convaincue par ces adolescents partageant des réflexions philosophiques sur le sens de la vie et l'existence de Dieu, les récitations de poèmes et la passion pour la peinture, la sculpture, la littérature, la théologie et la science. Leur langage peu naturel ponctué de références à des auteurs latins, grecs, allemands, anglais, français et russes et leur chambre aux allures de musées archéologiques ne m'ont pas paru réalistes.
La seconde guerre mondiale sert de toile de fond au récit. J'ai trouvé que l'auteur survolait les événements et je ne me suis pas attachée aux personnages.

Fred Ulhman a écrit une suite à ce roman, intitulée La Lettre de Conrad.
L'Ami retrouvé a été adapté au cinéma.

Un tout petit livre ou nouvelle, largement apprécié par une grande majorité de critiques de Babélio, c'est très certainement justifié, mais en ce qui me concerne, je suis passé complètement à côté, et je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire, pourtant courte.
On pourrait facilement comparer cet ouvrage à l'excellent "inconnu à cette adresse" de Kathrine Kressmann Taylor, sauf que là les protagonistes sont des enfants ou adolescents.
Ici, je suis allé au bout, parce que c'est très court, mais avec cent ou deux cents pages de plus, je ne pense pas que j'aurai eu le courage de persister.
Par contre, j'ai adoré la chute, la dernière phrase du livre, qu'il faut bien évidemment réserver aux futurs lecteurs.

Ce livre a malheureusement été un peu trop court pour que je puisse pleinement l'apprécier. Le contexte, l'idée de départ, et son évolution sont sympas. Mais le sentiment d'appartenance que je ressens habituellement à ce genre d'amitié n'a jamais pointé. J'ai trouvé que la dernière phrase avait été le seul bon moment du livre, parce qu'elle implique beaucoup de choses sur la totalité du roman. A part ce petit coup d'état, pas de lecture passionnée. Simplement beaucoup de compassion envers le père du héros, allemand juif, qui se sent obligé d'exhiber ses récompenses obtenues au cours de la première guerre mondiale, en tant que soldat, pour justifier sa place dans son pays.

Cette histoire raconte l'amitié, en Allemagne, de deux adolescents. L'un est juif, fils de médecin, l'autre protestant, héritier d'une famille ayant un grand passé historique.
Ces deux adolescents sont timides, discrets et étaient seuls avant de s'accoster.
Cette amitié est la chose la plus importante de leur vie et le narrateur se découvre une joie de vivre. Mais c'est sans compter la montée du nazisme et la famille de Conrad …
Lien : http://patacaisse.wordpress...

Petit livre rapidement lu mais qui ne m'a pas profondément bouleversée.
L'amitié qui unit Hans et Conrad ne m'a pas entraînée au coeur de la complexité des relations entre ces deux enfants d'origine, classe et religion différentes.
Je suis restée en surface. Dommage.
Le texte est suivi de notes et d'un dossier complet par Jérôme Savereux, très intéressant à travailler avec des jeunes par exemple.

La première fois que j'ai lu « L'ami retrouvé », j'étais en 3ème, et c'était une lecture imposée pour mon cours de français. Je ne garde absolument aucun souvenir de cette lecture, si ce n'est la toute fin. Mais vraiment, ce que nous révèle la dernière phrase. C'est tout ce dont je me souvenais. Ca et le fait que l'exemplaire que j'avais entre les mains était celui que ma meilleure amie m'avait prêté (elle l'avait étudié peu de temps avant moi).

J'ai choisi de le relire, avant tout parce que je cherchais désespérément un auteur dont le nom commençait par un U pour le challenge ABC. J'avais fait le tour de ma médiathèque sans succès et une amie me l'a soufflé.

Il y a des livres qu'on n'aurait pas forcément envie de relire, mais celui-ci, ça ne me dérangeait pas. D'autant que je ne me souvenais pas de l'histoire. Je me rappelais seulement vaguement le contexte. Et comme j'aime bien les histoires se déroulant durant la seconde guerre mondiale, relire ce livre ne m'inquiétait pas.

Pour autant, puis-je dire que j'ai vraiment apprécié ma lecture ? En fait, je ne sais pas trop. Nous suivons deux personnages, deux adolescents. L'un est juif, l'autre est un aristocrate allemand dont la famille s'intéresse au discours d'Hitler. Nous sommes en 1932, Hitler n'est pas encore au pouvoir. Les deux jeunes hommes ne se connaissent pas au tout début de l'histoire. Nous assistons à la construction de leur amitié, dans une époque trouble.

Ce livre, c'est l'histoire de cette relation entre Hans, le juif, et Conrad, l'aristocrate. Nous les voyons apprendre à se connaître, débattre sur des sujets tels que la religion. Très vite, nous apprenons aussi que la famille de Conrad désapprouve grandement cette amitié.

Quelque part, c'est une sujet intéressant, mais j'ai eu la sensation qu'il était grandement sous exploité. J'ai eu l'occasion de lire d'autres histoires de ce genre qui m'ont davantage plu. Ici, je me suis retrouvée comme une spectatrice plutôt indifférente. Je ne me suis attachée à aucun des deux garçons. Leurs vies, leurs sentiments, même leur relation, ne sont finalement pas beaucoup développés. En même temps, le livre ne fait qu'une petite centaine de pages. Comment creuser davantage dans un texte aussi court ? Nous ne faisons finalement que survoler cette amitié. Nous ne faisons également que survoler le contexte dans lequel les deux protagonistes évoluent. Et à force de ne faire que survoler, on n'entre pas vraiment dans l'histoire.

En fait, c'est ça mon souci, je ne suis pas entrée dedans. Et je commence à me demander si ce n'était pas déjà le cas lors de ma première lecture. Peut-être est-ce pour ça que je ne m'en souvenais pas ?

Une vraie déception pour ce tout petit récit.

Une grosse heure de lecture pour passer au travers de la vie de Hans de manière indifférente : j'attendais une histoire puissante, qui dégage des sentiments forts qui nous retournent le ventre.
Résultat : un récit plat et, à mon avis, sans saveur.

Bien sur, l'histoire a l'intérêt de mettre en exergue les dissensions au sein des différentes communautés de l'Allemagne d'avant guerre, mais ça je m'y attendais et je n'ai rien découvert sur ce plan.

Ma déception vient vraiment du fait que je n'ai pas trouvé l'émotion nécessaire pour relever un tel livre.

Je suis assez friande de livres traitant sur le thème de la guerre en générale. Celui-ci était une lecture sympathique. En effet, la seconde guerre mondiale a été mainte et mainte fois abordée ; mais ici, vu par des adolescents de niveau social différent, c'est très original.
J'ai bien aimé l'histoire mais je pense que c'est trop rapide. L'histoire se déroule sans accroche mais cela se termine trop abruptement. On loupe la majeur partie de l'histoire d'Hans car il fait une sorte de grande ellipse du moment où il quitte l'Allemagne jusqu'à celui où il découvre que son ami résistait. Cela m'a légèrement frustrée et c'est le majeur point noir de ce livre. le suspense n'a été à peu près ressenti que durant les dernières dix pages, c'est-à-dire lorsque le personnage principal va découvrir le passé de son ami.
C'est une lecture passable, un peu trop surfaite à mon goût.

J'ai 17 ans et je n'ai pas tout compris. J'ai bien compris le message qui est passé derrière sur l'amitié et d'ailleurs j'ai été touché mais beaucoup de mot et phrases que je n'ai pas compris

Malgré que ce soit une histoire touchante avec une très belle fin, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Mon avis est mitigé et je ne pense pas que je garderai un grand souvenir de ce roman car cela manque d'actions à mon gout.
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