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L'auteur

Leon Uris (1924-2003) est un romancier américain, connu pour ses romans historiques dont les plus connus sont Exodus, publié en 1958, et Trinity en 1976, grâce auxquels il a acquis une reconnaissance internationale. Il a couvert le conflit israëlo-palestinien de 1956 en tant que correspondant de guerre. Il a ensuite rédigé Exodus, qui lui a demandé 2 ans de recherches et des centaines d'interview.

Exodus est le premier livre qui traite de l'émigration juive en Palestine et de la création de l'Etat d'Israël, il occupe donc une place particulière au sein de l'histoire de la littérature.

Le livre

En 1946, il reste encore à Chypre des milliers de Juifs derrière les barbelés. Des enfants qui n'ont connu que les ghettos, les camps de concentration et les ruines.

De l'autre côté de la mer, des immigrés tentent de faire renaître en Palestine une nation morte depuis deux mille ans. Un de leurs objectifs ? faire sortir le plus de Juifs de Chypre pour les conduire sur cette terre, d'où on ne pourra plus les expulser.

L'aventure de l'”Exodus“, un vieux cargo branlant, est celle de 300 enfants qui vont être le point de mire de toutes les tensions de l'époque.

Ce que j'en ai pensé

Ce “roman-essai-historique” est un formidable outil pour comprendre les tensions qui agitent actuellement encore les relations entre Israël, Palestine et les Etats arabes environnants ces territoires. Pour ma part, j'avais quelques connaissances historiques sur cette période, mais ce roman m'a permis d'entrer au coeur de cette histoire. J'ai eu l'impression de marcher aux côtés des Juifs émigrés tout le long de leur périple au début du siècle, de leurs souffrances puis de leurs combats au XXe siècle pour la reconnaissance d'Israël. Il ne s'agit pas ici de prendre parti pour l'un ou l'autre peuple, palestinien ou juif, mais bien de comprendre ce qui les motive et ce qui est à la base de leur opposition.

Certes, il me semble que de son côté, Leon Uris ne se gêne pas pour juger les Arabes, considérant les Juifs comme très entreprenants et seuls capables de mettre la terre en valeur et de faire de la Palestine un pays “civilisé”. J'ai essayé de porter un regard critique sur les protagonistes de cette histoire, de ne pas me laisser emporter d'un côté ou de l'autre, y compris après la Seconde guerre mondiale alors que les Juifs ont tant souffert.

Dans un style agréable, Leon Uris nous brosse donc les cinquante premières années du XXe siècle, des théories sionistes de Herzl, dont il retrace le parcours et explique comment il en est arrivé à développer et défendre cette théorie (l'affaire Dreyfus y est pour beaucoup); aux premiers émigrants qui fuient les pogroms; en passant par la fondation des premières colonies; les premiers combats contre les Arabes; la lutte jour après jour pour s'imposer, au gré des aides ou lâchetés des pays occidentaux. Il y dépeint particulièrement bien, et de manière très critique, la situation périlleuse des Anglais dans la poudrière du Proche-Orient, et l'impuissance aussi bien de la SDN que de l'ONU pour parvenir à un accord entre les différents protagonistes. On comprend que les Juifs ne sont pas si unis que ça mais que certains ont versé dans le radicalisme, les Macchabées, la Haganah, tandis que d'autres essayeront toujours de privilégier le dialogue, ce qui échoue souvent.

Ces récits historiques sont contrebalancés (à raison d'un chapitre à chaque fois) par l'aventure de l'Exodus et des 300 enfants. On y découvre l'horrible réalité des camps de réfugiés de Chypre, surtout pour ces enfants le plus souvent nés dans des camps de concentration. On y découvre l'activisme du Palmach, ces jeunes Juifs palestiniens qui viennent aider ces réfugiés à débarquer en Palestine pour peupler les colonies (créé au départ pour que les Juifs participent à la Seconde guerre mondiale, ils ont donc été formés par les Occidentaux). On y découvre tous les expédients imaginés par les Juifs pour atteindre leur but, seulement animés par leur courage et leur foi. On oublie presque qu'ils vont coloniser un pays déjà peuplé, qui ne leur appartient pas, et que dès leur arrivée, ces enfants juifs partiront au combat pour défendre “leur” pays.

Pour compléter ces connaissances, il serait maintenant intéressant de lire un essai historique sur cette période, plus objectif et plus documenté. Cependant, ce roman est une très bonne introduction pour ceux qui sont intéressés. Sinon l'article de Wikipédia sur l'histoire de la Palestine présente une bonne chronologie.

Vous avez donc compris que c'est un livre à lire, d'autant plus que c'est le premier à traiter de cette période, avec plus ou moins d'objectivité cependant.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Waouh !

Un roman historique et comme le dit bien son nom, une fiction basée sur des faits historiques bien documentés et c'est le cas ici même si certains faits sont moins détaillés que d'autres.

Une critique difficile à faire car non seulement le roman est dense et parfois difficile à lire mais parce qu'il faut le transposer en 1958 soit à peine dix ans après la création de l'état d'Israël et ne pas juste le lire avec notre vision actuelle de la situation israélo-palestinienne. Une relecture en fait, une première lecture faite il y a cinquante ans et dont j'étais sortie bouleversée sans vraiment me souvenir du pourquoi. Une nouvelle lecture qui m'a donné froid dans le dos et m'a à nouveau bouleversée.

Dans le contexte d'une Europe de la fin du XIXe siècle, marquée par un antisémitisme et des persécutions grandissants, la constitution d'un État apparaît comme un gage de sécurité et un refuge pour la diaspora juive. le mouvement sioniste s'emploie donc à trouver un espace pour créer un État juif. La Palestine est envisagée, car c'est dans cette région du monde que les textes sacrés du judaïsme situent la "Terre promise".

La Palestine donc, terre promise par la Grande-Bretagne en 1917 pour y ouvrir un foyer pour les juifs du monde entier. La Palestine, terre aride et d'un abord difficile qui trouvera ses maîtres avec les premiers colons juifs qui vont à force de courage transformer des déserts et des marécages en kibboutz communautaires entourés de potagers, vergers et jardins de roses. La Palestine où les relations entre colons juifs et arabes palestiniens étaient cordiales avec différents échanges entre les deux communautés. La Palestine sous protectorat anglais, il ne faut pas oublier cette donnée importante pour la lecture de ce roman. A cette époque déjà, l'or noir attirait bien des convoitises et l'Angleterre avait les dents longues. Ainsi, pour protéger ses investissements au Moyen-Orient, ce grand pays a décidé après avoir promis aux juifs un territoire en Palestine de limiter drastiquement l'immigration pour plaire aux quelques villages arabes du pays. Et ce n'est pas tout, juste avant la création de l'état d'Israël, les Anglais ont armé les arabes pour inciter les colons juifs à s'en aller ailleurs en détruisant ce qu'ils avaient entrepris. Pour finir de dresser le fond historique du roman, la partie pour moi la plus révoltante de cette aventure, c'est la façon dont les Anglais ont dans un premier temps empêché l'immigration illégale en arraisonnant les navires remplis de réfugiés pour renvoyer ces derniers dans des camps à Chypre. En 1947, lors de la vraie histoire du navire Exodus (appelé Terre Promise dans le roman), les Anglais ont choisi de ramener les migrants juifs dans des camps à Dachau, quel symbole pour ces pauvres gens qui étaient à peine sortis de l'horreur nazie.

Un style fluide qui décrit très bien les différentes situations vécues par les juifs d'Europe à partir de 1938, des faits établis, dramatiques et qui ont conduits des millions de juifs dans des camps de l'horreur absolue. Des personnages bien analysés, bien campés en fonction de leurs parcours si différents, si difficiles et souvent chaotiques. Une analyse pertinente de l'évolution du Mossad et de la Haganah, l'armée israélienne mise en place pour protéger les kibboutz contre les arabes anti-sionistes car oui, il y en avait aussi. Une toute belle aventure pleine d'amour, de tendresse et d'humour malgré la violence omniprésente ; oui, l'amour fleuri aussi sur les terres stériles et dans les coeurs meurtris.

Une lecture instructive et tellement émouvante, un récit qui explique bien la genèse des problèmes dans cette région, problèmes toujours d'actualité malheureusement… Un vrai coup de coeur pour moi :-)
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Ce roman relate le parcours des Juifs à partir de la seconde guerre mondiale à leur arrivée en Israël, il met en avant le parcours difficile, les épreuves de la vie pour essayer de créer une Nation, pas facile entre les anglais qui parquent les réfugiés dans des camps, limitent immigration massive et les arabes qui ne vendent que les terres infertiles, et malgré tout cela les Juifs vont construire, rendre la terre agricole, fertile, mais toujours dans l'insécurité du lendemain.
Il reste que tous éprouvent pour ce pays une profondeur que personne ne peut comprendre. Un patriotisme farouche, et il leur est impossible de quitter la Palestine, car pour tous ils sont forcés de penser à leur pays du matin au soir, c'est un point important de leur vie, voire le sens de leur vie.
C'est aussi tout au long de ce roman, l'histoire entre des personnages aussi différents qu'attachants, entre Ari un agent principal du Moassad Aliya Bet et Kitty l'infirmière américaine, Jordana soeur d'Ari et David, Dov -enfant du ghetto de Varsovie, seul rescapé de sa famille et déporté à Auschwitz- et Karen jeune allemande laissée à une famille danoise pour lui sauver la vie lors de la seconde guerre mondiale et à la recherche de son père en Palestine.
Un très bon roman
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique Littératures" organisée par Babelio en janvier 2024.
Merci à Babelio et aux Editions "Les belles lettres" pour cet envoi.
Ce roman raconte la naissance d'Israël, de 1946 à 1948, mélangeant fiction et faits historiques, à travers les aventures de pionniers, leurs difficultés et leurs motivations.
En novembre 1946. Mark Parker, journaliste Américain, arrive à Chypre pour retrouver la jeune femme qu'il aime depuis longtemps, Kitty Fremont, infirmière. Ils croisent Ari Ben Canaan, un Palestinien membre du Mossad Aliya Bet, réseau actif dans l'immigration clandestine des Juifs en Palestine. Ari va faire évader trois cent enfants juifs retenus dans un camp par les Anglais pour les emmener en Palestine sur un vieux bateau baptisé Exodus.
La vie est dure pour les juifs, dont certains reviennent des camps de concentration. Ils souhaitant s'installer en Palestine, gérée par les Britanniques, mais ceux-ci parquent les réfugiés dans des camps, limitent l'immigration massive. Les Arabes ne leur vendent que les terres infertiles, les attaquent et les volent.
Malgré cela, les Juifs vont construire, rendre la terre agricole, fertile, apprendre à se défendre, tenir bon, s'organiser.
Même s'il y a beaucoup de fiction, j'ai appris pas mal de choses sur l'immigration des juifs en Palestine, leurs différents groupements, l'animosité dont ils ont continué à faire les frais même après la seconde guerre mondiale.
Une carte de la Palestine et des pays voisins aurait été la bienvenue pour me permettre de mieux visualiser leurs lieux d'implantation.
Ce roman est sorti en 1958. 65 ans plus tard, l'état d'Israël n'est toujours pas en paix avec ses voisins.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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Chypre 1947 : l'Exodus, un bateau chargé de 300 enfants juifs rescapés de l'Holocauste, tente de forcer le blocus britannique interdisant l'immigration en Palestine.

"Exodus" est un "roman historique" au même titre que "Les trois mousquetaires" en est un : un mélange divertissant de personnages de fiction et de personnages réels, de romanesque et d'éléments historiques. Par contre, le lire comme un livre d'Histoire est un contresens total ; le seul point commun avec le vrai navire Exodus est le nom du rafiot, tout le reste est absolument romancé : le vrai Exodus n'était pas chargé exclusivement d'enfants, il n'était pas bloqué à Chypre etc. Première déception pour moi qui croyait à l'origine lire un livre sur l'histoire de l'Exodus. Mêler fiction et Histoire, ça ne pose aucun problème quand il s'agit que D Artagnan retrouve les ferrets de la Reine. Ici, vu la sensibilité du sujet, on apprécierait qu'un préambule rappelle clairement ce qui relève de la fiction.

Autre souci majeur : l'auteur pratique un mélange des genres plutôt douteux entre la fiction et l' "Histoire de la Palestine pour les Nuls", en particulier dans la deuxième moitié du livre. Mais dans ce cours d'Histoire qui n'en est pas un, Léon Uris impose un point de vue délibérément pro-sioniste, et pratique un oubli "sélectif" dans sa description des évènements historiques. Sa présentation du terrorisme juif de l'Irgun sous un jour flatteur met mal à l'aise.

J'avais déjà écharpé Lapierre et Collins pour leur manque d'objectivité dans ma critique de "Ô Jérusalem", mais là Léon Uris va nettement plus loin. Il est presque inquiétant de savoir que ce récit truffé d'inexactitudes historiques a été un énorme best-seller aux USA en son temps, et a contribué à faire connaître le conflit israélo-palestinien à l'opinion publique américaine sur une base aussi biaisée.
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Lecture plutôt pénible sur un sujet pourtant passionnant.
Partant du récit fictif du périple de Chypre jusqu'en Palestine de l'Exodus, vieux rafiot chargé d'enfants juifs en 1946, Leon Uris retrace à gros traits les conflits entourant la naissance de l'état d'Israël à travers les aventures de pionniers, leurs difficultés et leurs motivations.

Il faut lire cet "Exodus" pour ce qu'il est : un best seller américain des années 50, bien en phase avec les convictions de l'époque.
Le voir ainsi permet de passer sur l'écriture sans reflets, les scènes caricaturales transpirant un machisme velu bien d'époque, et les partis pris d'un récit très orienté opposant de valeureux colons juifs à des va-nu-pieds arabes crétins et barbares.

Or, si les éclairages sur les origines des personnages (ghetto de Varsovie, Allemagne des années 30) offrent quelques tableaux plutôt réussis, la complaisance affichée à l'endroit de mouvements terroristes émanant de la Haganah m'est restée sur l'estomac et jette un vilain doute sur l'intérêt historique du livre - livre refermé avec le soulagement d'être quand même arrivée au bout, très décue.
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J'ai lu ce livre il y bien longtemps, peu après sa parution. Je l'avais adoré, car il évoque avec brio l'immigration juive en Palestine alors sous mandat britannique (juste après la guerre mondiale). Mais il revient aussi sur tout le passé de la communauté juive en Europe, ce qui est très instructif.
L'aventure qui est racontée par L. Uris est celle d'un important groupe de Juifs, surtout des jeunes, qui veulent quitter Chypre pour partir vers la Terre Promise, sur un cargo nommé "Exodus". Mais il faut savoir que le roman n'est pas conforme à la vérité historique: en fait, ce navire est parti de Sète et a été arraisonné par la Royal Navy; finalement, les candidats à l'aliyah ont été ramenés de force en Allemagne ! Il n'en reste pas moins que le récit est palpitant.
Mon jugement est beaucoup plus nuancé aujourd'hui que lorsque j'étais jeune. En fait, "Exodus" est un livre de combat - certains pourraient dire qu'il participe à la propagande sioniste qui, dans les années '60, recevait un accueil très favorable, non seulement aux Etats-Unis mais aussi en France. Dans le roman, le point de vue des Arabes autochtones n'est pas du tout valorisé, maintenant ça étonne. Au contraire, la sympathie de l'auteur va très nettement aux immigrants juifs. Il est vrai que ceux-ci étaient souvent des survivants des camps de la mort hitlériens; de plus, ils agissaient avec courage et détermination dans le but de créer l'Etat d'Israël. Mais les Juifs, notamment ceux du Palmach et a fortiori de l'Irgoun ont eu de lourdes responsabilités dans les événements tragiques survenus en Palestine avant et après 1948. La loi du plus fort (et du plus malin) a prévalu et... continue à prévaloir. (Toutefois, ne nous voilons pas la face: si les armées arables avaient obtenu la victoire en 1948, le sort des Juifs n'aurait pas été non plus enviable !!!).
L. Uris est très (trop ?) habile dans l'écriture de son livre. C'est pourquoi le lecteur doit se garder d'un "comportement de chien de Pavlov": il n'a pas intérêt à adhérer sans réserves à la vision assez partiale qui est présentée dans le roman.
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Livre fort intéressant qui relate une page de l'histoire. Suite à l'exode des milliers de réfugiés des camps de concentration, les juifs doivent retourner dans leur pays d'origine. Malheureusement la majorité de ces pays ne veulent pas recevoir ces juifs : la haine subsiste toujours et certains se sont accaparés de leur maison alors que d'autres les voit toujours comme les grands responsables de cette longue guerre qui vient de se terminer. Ils se retrouveront sur un bateau surnommé "Exodus" qui tentera de leur trouver une terre d'accueil. Finalement, ils débarqueront en Israël et seront confinés sur des terres incultes à la culture. Parmi ces réfugiés se trouvent des gens très instruits tels des agronomes, des architectes, des ingénieurs qui en réunissant leur talent et effort feront d'Israël une des terres qui sera des plus convoités par la suite par les Palestiniens. On évoque l'irrigation des terres et la fondation des kibboutz. On est témoin des ravages que l'internement dans ces camps de concentration a laissé comme empreinte et on assiste au début de la réunification des familles d'après-guerre.
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Basé sur une histoire vrai, l'épopée de l'exodus est un témoignage poignant sur le rejet perpétuel. Ils sortaient des camps de la mort et on continué à les rejeter....

Une leçon de survie !
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L'exode de juifs pour trouver une terre, rien d'original jusque là et pourtant la vision que j'y ai trouvé est unique. Chypre déchirée entre plusieurs cultures, sous le coup d'un embargo, la question de la Palestine et d'Israël, bref des sujets encore sensibles et pour lesquels je n'ai quasiment aucune connaissance, donc je l'ai vraiment pris comme un roman.
Toujours dans la douleur des camps de concentration allemand, d'autres existent encore pour parquer les exilés, surtout des jeunes, leurs familles peuvent être encore en vie mais comment le savoir avant d'avoir fait le périple jusqu'à la terre promise ?

Le nombre de personnage est suffisant pour avoir de la profondeur et une utilité pour chacun, sans pour autant en ajouter quatre par page, donc un bon point ! le drame se déroule sous nos yeux sur l'Exodus, un vieux rafiot avec trop peu d'eau et de nourriture, obligeant les passagers à se laver à l'eau de mer, des tâches harassantes à partager. Eux qui avaient fui ces conditions de mort imminente, s'y retrouvent confronté quand même. L'image est forte.

Si l'histoire est lente, le roman est très bien documenté, il vaut le détour pour sa façon d'aborder les thèmes de la guerre, des juifs exilés en recherche d'une terre.
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