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Citations sur Tableaux de l'amour au goût de yaourt (suivis de) Aut.. (111)

«  Notre amour est comme une sonate
Qui s’ouvre sur un grand allegro .
Puis vient le morceau lent, très orné,
La partie centrale, interminable…….

Notre amour est comme une sonate
Et si la «  sonate » est achevée ,
Le presto nous entraine , au final ,
Dans un vieux précipice à la noix.


Et cela ne vous dérange pas
De jouer cette sonate classique
Sur un instrument désaccordé
Sur une casserole insensée ?


Et cela ne vous dérange pas
Qu’on vous aime d’un amour faussaire ?
Qu’on vous aime d’un amour vampire ?
D’être une casserole enchantée ? »
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Je n’étais qu’un oiseau

«  Je n’étais qu’un oiseau
Vous chantant sous la pluie
Je m’en piquais le nez
Avec Charles Trénet
Il écoutait les cloches
Moi j’écoutais la pluie
Il n’a rien fait de moche
Je n’ai fait aucun bruit

J’apprenais à écrire,
Chérir mes amertumes
J’apprenais à aimer
Mes ouvrages posthumes
J’apprenais que la gloire
Cette douleur exquise
Ne viendrait pas me voir
Me troubler par sa bise


J’écrivais dans la nuit
Une belle - de - nuit,
J’usinais dos à dos
Avec Arthur Rimbaud
Et jusqu’à l’extinction
Du dernier réverbère
J’écoutais des cui- cui
Mes cui- cui sous la pluie


Mais les places sont chères
Au jardin de poètes …..
Mon unique lecteur
Dirait aux chroniqueurs :
«  Chez Maryna Uzun ,
Il mousine où il pleut ,
Comme sur un tableau
De Maurice Utrillo » .


Un oiseau qu’on oublie
Je chantais sous la pluie …. »
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Des racines jusqu’aux cimes


«  Des racines jusqu’aux cimes,
La forêt est bellissime !
Sur les pierres , sur la mousse ,
Je m’écrie , je me trémousse


Un cheval avance au pas
Rimes plates pour le plat
Et pour des montées corsées
J’ai des rimes embrassées


Quand j’écarte les fougères
Je parcours une étagère
Les bruyères de Jane Eyre
Le cheval de Rochester » ….
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Les corbeaux ont pris la parole

«  Les corbeaux ont pris la mode
De se percher sur le toit
Des voitures parisiennes
Je l’ai vu cinquante fois!

Ce doit être leurs guinguettes
Ou dînettes paroissiales
On leur sert de la baguette ,
Les tomates provençales


Nos poubelles leur fournissent
Les desserts aux quatre épices
Les poubelles du mois d’août ,
Jamais ça ne les dégoûte !


Mais les mouettes font pareil
Et on les prend pour des fées
Et lorsqu’elles vont pêcher
On sort tous nos appareils ! »
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L’amour- caricature ?



Une folle aventure
Ce n’est pas ma nature
Car moi je me torture
À aimer, vénérer , la même créature


De la même allure
De la prime pâture
À l’ultime clôture
À aimer , vénérer, la même créature »
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***
Mon amour est un ogre
Car il m'a tout mangé
Venez voir ma sculpture :
Je suis faite de trous
Trous et creux intérieurs
Qu'on ne peut cimenter
Je tiens à des ficelles
Mais je pourrais encore
Cimenter de paroles
Mes vides intérieurs !
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AU COURS DE PIANO

«  Je fais mon Déliateur et je cuis et je bous
Levant mon tabouret , baissant mon tabouret,
Et je bute depuis toute une éternité
Sur la même mesure! Ouvrez grand la fenêtre !
Vous Madame - la- Prof, vous avez survolé
Onze pages de Bach en quelques deux minutes ,
Vous avez refroidi , en quelques minutes ,
Le clavier du piano avec vos doigts frileux ! »
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À LA GUERRE COMME À LA GUERRE


«  À la guerre comme à la guerre
En vacances comme en vacances
Faire du Nicolas Hulot
À Port - Cros , en polo ,
Mais chaque nuit , pour son petit ,
Servir de barrière de lit !


Mes trois êtres chéris
Ronflent en contrepoint
C’est cela , ma misère
Et ma fugue d’appoint !


Ô papillons citron
Au - dessus des lavandes
Tremblez, tremblez, tremblez !
Tournez ! Collisionnez !
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LE PONT GARIGLIANO


«  Le pont Garigliano
Bien moins haut que le Stryge
L’arc jeté sur la Seine
Trop bas pour un vertige

Mais le vent ébouriffe
Mes cheveux prisonniers
Il est plein de prodiges
Le vent tient du sorcier


Je me sens une coque
Je me sens un galet
Derrière un rideau d’algue
Dans tes doigts maigrelets


Et je brille un instant
Portée à la lumière
Au lieu d’être un galet
Dans un lit de galets


Et le ciel m’éclabousse
D’encre de liberté
De crachin et de joie
Mes chants , poussez en brousse ! »
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QUAND TU PARLES À MA PLACE


«  Quand tu parles à ma place
Oh que oh que ça m’agace !
Quand tu mets les essuie - glaces
Sur mes larmes si tenaces


Tu décris la vraie mélasse
Et c’est ça, c’est ça , ta classe !
Je suis sous ma carapace
Mes peurs t’ont laissée de glace


Ok, je fais volte- face
Moi, heureuse de surface !
Le bonheur fait des grimaces
Mes nerfs jouent des maracas ! »
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