Vous outrepassez vos droits…Nous parlons d’un être humain ! Vous ne pouvez pas envoyer le premier venu en psychiatrie sous raisons qu’il nous fait une petite déprime ou craque sous la pression. Il est resté enfermé quarante deux jours ici, sans voir personnes. Vous avez essayé tant de traitements sur lui que je suis surprise de savoir qu’il tient encore debout ! Alors vous me faites bien marrer avec vos diagnostics mentaux à la con. Jeffrey Woods n’ira dans aucun institut psychiatrique tant qu’il n’y aura toutes les preuves qui démontrent un cas de démence. Vous m’entendez ?
Peu importe la façon dont ils procédaient, rien ne fonctionnait. Tous les tests étaient négatifs. Jeffrey était même en très bonne santé. Son anémie dite sévère il y a un mois et demie avait complètement disparue. Même si deux jours après avoir parler au psychiatre, Stella était plus que jamais déterminée à trouver ce que Jeffrey avait. Il le fallait à tout prix.
Pour le moment, le plus important était de retrouver le contact avec le patient. Le faire parler. Pourquoi ne parlait-il pas ? Pourquoi était-il si silencieux. On ne le devient pas du jour au lendemain. Après tout, vu la situation, n’importe quelle personne aurait été incapable de tenir le coup. Jeffrey avait tenu mais à quel prix. Il était seulement anéanti, seul et effrayé.
Quelques gouttes de ce liquide, injecté directement dans le sang par transfusions ont provoquées au patient d’énormes séquelles ; la hausse de globule rouge, un manque de fer permanent. Le patient refusait de manger en vu de ses nombreux troubles digestifs. Une baisse de tension impactant directement sur la motricité de son système musculaire, laissant Jeffrey dans l’incapacité de faire des efforts a répétition. Son corps s’est affaibli au point que le cœur en lui-même s’est affaibli également. La faim, la douleur, la faiblesse et la peur ont atteints le corps de Jeffrey sous nos yeux sans que nous puissions faire quoique ce soit.
Quel beau discours que voici. Ces paroles étaient certes bienveillantes mais cela suffirait-il pour que tout son mal-être s’envole ? Il y a deux jours, il avait accepté d’aller voir Lisa, son psychiatre attitré ici, à l’hôpital. Il avait envie de dire que tout s’était bien passé mais il ne savait pas si c’était une bonne chose. Il n’avait rien senti de plus que lorsqu’il parlait à la psychologue qui le suivait chez lui depuis des semaines. Il s’en rappelait très bien. Ça l’avait vraiment stressé. Il s’était passé quelque chose lors de cette séance. Quelque chose qu’il ne saurait expliquer.
Quel beau discours que voici. Ces paroles étaient certes bienveillantes mais cela suffirait-il pour que tout son mal-être s’envole ? Il y a deux jours, il avait accepté d’aller voir Lisa, son psychiatre attitré ici, à l’hôpital. Il avait envie de dire que tout s’était bien passé mais il ne savait pas si c’était une bonne chose. Il n’avait rien senti de plus que lorsqu’il parlait à la psychologue qui le suivait chez lui depuis des semaines. Il s’en rappelait très bien. Ça l’avait vraiment stressé. Il s’était passé quelque chose lors de cette séance. Quelque chose qu’il ne saurait expliquer.