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Bien que très différent de la petite cloche au son grêle, son premier roman, Nueva Königsberg n'en est pas moins savoureux et confirme le talent de Paul Vacca.

L'histoire de ce roman nous entraîne à la suite de Jean-Baptiste Botul et de son élève Sébastien. Ils partent pour Nueva Königsberg au Paraguay. Cette communauté est vouée à Kant et à sa critique de la raison pure. Botul est attendu pour résoudre un problème métaphysique : Kant est resté chaste toute sa vie et si la communauté observe strictement ce principe, c'est dons sa mort. Quant au jeune Sébastien, il a bien du mal à vivre au rythme de celui du XVIII° siècle. Zazou dans l'âme, qui se destine à la réalisation cinématographique, il essaie tout d'abord à la provocation. Mais sa rencontre avec Sophia, jeune institutrice, va transformer sa vie définitivement.

Ce livre n'est pas qu'une fantaisie, puisque cet épisode de la vie de J-B Botul * a bien eu lieu. Ce philosophe a effectivement participé en 1946 à huit causeries sur « la vie sexuelle d'Emmanuel Kant » à Nueva Königsberg, communauté vivant comme à l'époque de Kant. Je vous rassure, je ne le savais pas mais Paul Vacca a eu la bonne idée de nous le notifier dans un avertissement au début de son livre. Pas besoin, non plus de connaître Kant pour s'embarquer dans cette fable philosophique légère et grave, où la causerie n'est jamais ennuyeuse. On plonge donc très facilement dans cette aventure où l'humour et l'amour sont de la partie.

A l'instar de la petite cloche au son grêlePaul Vacca nous initiait à la lecture de Proust, l'auteur nous fait découvrir Kant et sa Philosophie : apprendre en se distrayant, n'est-il pas l'idéal pour s'instruire ? Et, c'est tout naturellement qu'une fois refermé, ce livre nous donne l'envie de le prolonger en nous aventurant là même où il nous a guidé, et c'est tout naturellement que l'on a envie de découvrir un peu mieux la pensée de Kant, du moins pour les néophytes comme moi…


Nueva Königsberg m'a enchanté. C'est drôle, enlevé, très bien écrit et le thème est original. Je l'ai lu d'une traite, en une soirée. N'hésitez pas une seconde à dévorer ces quelques 200 pages, c'est du pur bonheur !

* http://botul.free.fr/
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Si Frédéric Pagès et l'Association des amis de Jean-Baptiste Botul nous ont fait découvrir la traduction des causeries de cet édifiant philosophe, notamment dans La vie sexuelle d'Emmanuel Kant, Paul Vacca, quant à lui, narre dans le détail cet épisode de l'histoire de la philosophie.

Jean-Baptiste Botul, alors en France, reçoit d'un ennemi de toujours une invitation à se rendre à Nueva Königsberg, une commune paraguayenne fondée par celles et ceux qui quittèrent en 1944 la ville où Emmanuel Kant passa l'essentiel sinon la totalité de sa vie. C'est dans ce nouveau monde qu'ils instaurèrent un mode de vie inspiré ou même calqué sur l'existence de celui qui nous a livré les trois Critiques, promenades quotidiennes comprises. Si les habitudes de Kant pouvaient ici se transposer, une question demeurait, celle de la sexualité, car, à cet égard, Kant a été relativement discret. Interpelé, Botul s'engage et y entraîne un jeune zazou qui se cherche. C'est cet étonnant voyage que nous relate Vacca dans une fable philosophico-humoristique où l'oeuvre et les idées d'Emmanuel Kant sont mises de l'avant pour en déceler les pensées sous-jacentes à l'égard du sujet qui intéresse les citoyennes et citoyens de Nueva Königsberg, la sexualité. Au détour, on abordera non sans verve l'éthique, la morale, le bonheur et l'amour.
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L'histoire

"Alors que les bombes soviétiques éventraient Königsberg, ils surent qu'il fallait partir.
Au milieu du fracas, ils montèrent avec femmes et enfants sur leurs embarcations appareillées, n'emportant que le strict nécessaire, et laissant derière eux situations, richesses, patrimoines, pensions de retraite, bons du trésor et emprunts russes.
Mais pas les oeuvres de Kant: le bibliothécaire avait sauvé des bombes tous les livres qui avaient appartenu au philosophe.
Ce fut une odyssée effroyable et rocambolesque.
(...) Chemin faisant, ils embarquèrent des cousins de nationalité française, espagnole, lusitaniennne, italienne, qui tous partagaient cette envie d'un nouveau départ sous la houlette du grand Immanuel.
(...) Ils accostèrent près de Rio de Janeiro, se dispersèrent sur des barques pour s'enfoncer dans le continent.
Lorsqu'ils virent l'endroit, ils surent que c'était là. Loin de la furie fracassante de la guerre, loin des méfaits de la civilisation perfectionnée, loin des illusions de l'idéalisme et des ravages du matérialisme, loin du dogmatisme et du scepticisme, ils décidèrent d'édifier leur nouvelle Königsberg.
Nueva Königsberg."

Et voilà cette communauté vivant comme Kant, dans les moindres détails de la vie quotidienne, costumes, heures de lever et coucher, promenade à travers Königsberg (on raconte que les habitants connaissaient l'heure exacte rien qu'en voyant passer Kant...), et aussi application des idées de Kant! Et c'est là que le bât commence à blesser, car l'ami Kant était connu pour sa chasteté, et l'imiter reviendra à voir disparaître Nueva Königsberg un jour ou l'autre...
Pour résoudre cet épineux problème, le philosophe français Jean-Baptiste Botul (analyste de l'école laconienne ou laconisme...) est appelé à l'aide; il donnera à Nueva Königsberg une série de conférences.
Il sera accompagné par Sébastien qui lui n'est pas kantien du tout et découvre avec amusement et ahurissement cette communauté. Sofia (la bien nommée...) saura le faire changer d'avis...

"Sébastien se sentit glisser dans la peau d'un héros de comédie romantique. Il vivait de l'intérieur le moment où le personnage se sent tomber amoureux d'une fille qui n'est pas du tout son genre - connus par d'autres sous l'appellation de syndrome de Swann."

Les impressions à la lecture

Ce court roman se lit d'une traite, pas le temps de s'ennuyer, même les parties où la philosophie kantienne est sous-jacente sont légers et spirituels. Noumènes et révolution copernicienne par exemple... Avec un scenario de films muets, un dialogue "platonicien et platonique" entre Sébastien et Sofia, les conférences de Botul pour couper la narration. Une fin attendue et inattendue.
Disons que j'ai eu l'impression que l'auteur s'amusait bien et faisait moult clins d'oeil au lecteur. Même si on ne saisit pas tout (la philo n'est pas ma tasse de thé quotidienne) on y prend plaisir.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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On me dit impatiente, vive, rapide, réactive, impulsive, en un mot pénible, quoi ! Pourtant, je suis capable de faire preuve d'une lenteur accablante. Exemple : je viens de terminer "Nueva Königsberg", un roman de Paul Vacca, paru le… 7 mai 2009. Ce n'est pas grave, le plaisir, et quel plaisir, était à venir.

Trop accaparée par ma vie professionnelle à l'époque de sa sortie, je n'y avais pas prêté attention. Je ne sais pas davantage l'accueil qui lui fut réservé. Mais, pour ma part, cet ouvrage est loin, très loin de ce que j'ai pu lire ces dernières années. Nous sommes en mai 1946. le philosophe français Jean-Baptiste Botul – accompagné de Sébastien, un jeune zazou passionné de cinéma – est appelé en consultation au Paraguay près d'une communauté allemande venue de Königsberg pour échapper aux bombes ennemies. Tous ces gens vivent à la manière de Kant et se posent une question essentielle. Doivent-ils aller jusqu'à suivre aussi ses préceptes en matière de sexualité et donc de chasteté ?

Comment qualifier ce roman ? Je vais emprunter les propos de l'auteur : "Des accords graves et solennels qui s'entremêlaient à des trilles espiègles et enjoués." Il parle là du magnifique "Rhapsody in blue" de Gershwin, joué un soir à la clarinette par Sébastien. Mais ces mots s'appliquent parfaitement à l'ouvrage. En plus de cette idée géniale de choisir pour héros un philosophe français tout droit sorti de l'imagination d'un journaliste, en plus de l'intérêt de se replonger dans l'oeuvre de Kant, de revisiter Voltaire – Sébastien, n'est-il pas un peu Candide ? – "Nueva Königsberg" est un mélange subtil d'ingrédients de qualité. J'ai adoré la belle écriture, la crudité liée au sexe mêlée à la suavité de l'amour courtois, la drôlerie mélangée à la raison, les réflexions philosophiques "Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle." agrémentées de passages poétiques et romantiques "Arrivés au bord du lac, ils prirent place sous un saule pleureur que les rayons du soleil couchant habillaient d'or."

Sans oublier les causeries de Botul et les tergiversations de Sébastien. Tergiversations amoureuses… Pauline, Sofia… L'amour ! Toujours ! Vaste question allègrement traitée. C'est érudit, brillant, dôle et enlevé. Bref, c'est un roman à nul autre pareil, une sorte de farce sucrée-salée, à qui j'ai envie d'attribuer le prix de l'originalité. Je dirais bien que j'en suis tombée amoureuse au premier regard. Mais ce cher Emmanuel – je parle de Kant, naturellement – agréerait-il ? Peut-être, il ne s'agit que d'un roman après tout.

J'appréciais Paul Vacca l'essayiste, ses mots choisis, son immense érudition, son humour ravageur. J'appréciais aussi le chroniqueur et notamment son cabinet des mythologies littéraires dans le magazine Ernest. Je dois avouer que le romancier n'a rien à leur envier.

"Nueva Königsberg", un bonbon acidulé à savourer sans modération.

Lien : https://memo-emoi.fr
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L'idée de départ était séduisante: en 1944, alors que Königsberg, le village natal d'Emmanuel Kant est pilonné par l'armée russe, un groupe de fidèles fuit au Paraguay pour y fonder une communauté dont la mission sera de perpétuer la pensée du philosophe. La vie quotidienne à Nueva Königsberg sera donc régie par les enseignements de Kant.

Un seul problème au bon fonctionnement de la collectivité...

lire la suite:

Lien : http://coupsdecoeur.wordpres..
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Sébastien se retrouve dans un bateau en partance pour le Paraguay, suite à une visite chez un philosophe recommandé par sa mère : Jean-Baptiste Botul. Ce dernier a reçu une lettre de son plus fidèle ennemi qui lui demande de résoudre pour lui un ultime problème. le philosophe et le jeune homme sont en route pour Nueva Königsberg.

Le zazou Sébastien est étonné par ce qu'il voit, une fois arrivé au village : tout est rangé, en ordre, et les gens portent tous les mêmes habits. Qui plus est, à 15 heures, ils partent tous en promenade. le village a réglé sa vie sur celle du philosophe Kant en 1771.

Mais Botul est là pour répondre à la question qui lui est posé : la communauté doit-elle, comme Kant, être abstinente au risque de disparaître - où, au contraire, prôner l'amour libre ?

Petit à petit, Sébastien s'insère dans la communauté, aidé par Sofia, une maîtresse d'école qui lui fait découvrir toutes les vertues de la pensée kantienne.

Mon avis :

un peu de philosophie sans avoir l'air d'y toucher, une pincée de Proust (on ne se refait pas), et un débat toujours d'actualité sur l'amour...

Merci, Monsieur Vacca, de m'avoir signalé la parution de votre nouveau roman. Une lecture savourée pendant ces grandes vacances.


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Comme beaucoup, j'avais été sous le charme du premier roman de Paul Vacca : La petite cloche au son grèle. L'exercice du second roman n'est pas toujours aisé. Paul Vacca s'en tire haut la main. Je lui sais gré de changer totalement d'angle et de genre. D'un roman tendre et émouvant, il passe à une fable philosophique très drôle - j'en ai même eu des "remontées" de Candide !
Je me suis promené avec joie dans les rues de Nueva Königsberg en compagnie de Sébastien et Sofia, l'institutrice du lieu. J'ai écouté leurs arguments et leurs discussions sur l'Amour, la liberté, le sens de la vie et le bonheur. Je suis resté discret ne voulant pas troubler leur intimité naissante. J'ai aussi assisté aux causeries de J-B Botul devant statuer sur ce que résume ainsi Sébastien : "To fuck or not to fuck. That is the question." Paul Vacca oppose malicieusement l'austérité de Kant -je me suis renseigné en cours de lecture- à la vie "normale" de l'après guerre notamment dans ce qu'elle avait de plus festif : le jazz et les zazous.
Je ne suis point féru de philosophie. J'avoue même mon inculture en ce domaine. Comme il n'était pas nécessaire d'avoir lu Proust pour apprécier La petite cloche, il n'est point utile de connaître Kant pour déguster Nueva Königsberg.
Et maintenant, en guise de conclusion, une question à l'auteur : vous rendez-vous compte, M. Vacca, qu'avec ce livre érudit, au style riche, et en même temps très drôle -ce qui tendrait à prouver que l'on peut s'instruire gaiement, en riant- vous réussissez à nous intéresser à la philosophie de Kant ; vous m'obligez à modifier votre image suite à votre premier livre -si tant est que j'en avais une-, tellement vous changez de registre ; vous me faites également écrire une phrase très longue, mais j'espère toujours intelligible ?
PS : j'applaudis lorsque les gens quels qu'ils soient ne vont pas là où on les attend, a fortiori les artistes, les écrivains. Alors clap clap clap ! Merci donc à vous M. Vacca et bravo pour ces aventures philosophiques rocambolesques.
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1946. le jeune Sébastien traîne son chagrin d'amour à Paris. Mais Jean-Baptiste Botul, philosophe, lui propose pour le distraire de partir avec lui au Paraguay étudier les moeurs d'une communauté bien particulière. Ses habitants vivent, mangent, s'habillent,... selon les principes de Kant, dans un village re-baptisé Nueva-Königsberg.


Reste une question en suspens à laquelle Botul doit répondre : quelle doit être leur vie sexuelle ? Abstinence, comme Kant, mais dans ce cas la communauté va s'éteindre ? Ou amour libre selon les principes généraux kantiens, mais comment éviter la débauche, la jalousie,... ? Sébastien pense au début qu'il est tombé dans une communauté de fous, puis peu à peu, il commence à trouver du charme à cette vie "raisonnable", surtout en compagnie de la jolie institutrice...

Bien loin du charme nostalgique de "La petite cloche au son grêle" (encore qu'il y ait quelques allusions à Proust dans ce livre...), Paul Vacca nous propose une sorte de fable philosophique légère et grave tout à la fois. Quelle est la finalité de l'existence, comment vivre selon la "raison", ...


Autant de questions sérieuses traitées de manière très enlevée dans ce récit que j'ai lu le sourire aux lèvre. de plus il m'a ramenée à mes années d'étudiante quand j'étudiais Kant et que le prof nous racontait exactement ce qui est dit dans le roman à propos du rythme de vie tellement régulier de Kant que les habitants de Königsberg réglaient leur montre sur sa promenade ! En revanche je ne connaissais de Botul que le nom et j'ai été très intéressée d'en savoir un peu plus en allant sur Internet ! Question subsidiaire : après Proust et Kant, que va nous écrire Paul Vacca la prochaine fois ....

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1944. Königsberg, désormais Kaliningrad, s'écroule sous les bombardements. Des habitants décident de fonder une nouvelle Königsberg au Paraguay, où ils vivraient selon les stricts préceptes de Kant : promenades à heure fixe, mais surtout chasteté. Or, si celle-ci perdure, la communauté est vouée à l'extinction. Dès lors, que faire ? Céder aux plaisirs de la chair et contrevenir à la moralité du philosophe ou continuer à rester chaste et disparaître ? le philosophe Jean-Baptiste Botul est appelé à l'aide. Il arrive à Nueva Königsberg avec son disciple afin de tenter de démêler cette problématique : Kant était-il aussi prude qu'on a bien voulu le croire ?
A première vue, on ne peut pas dire que Kant soit un sujet de roman bien excitant, dans tous les sens du terme ;-) . Or, la plume alerte et l'humour de l'auteur feraient se replonger n'importe qui dans la "Critique de la raison pure". le duo formé par le philosophe et le jeune zazou évoque bien sûr Candide et Pangloss, Jacques le fataliste et son maître, ouvrages qui eux aussi surent mêler adroitement érudition et humour. Evidemment, les éxégètes de Kant trouveront ce livre bien léger, mais c'est justement son but, traiter de la philosophie avec esprit et un certain sans-gêne.
Le premier roman de Paul Vacca était empli de sensibilité et de délicatesse, celui-là est finement drôle, gageons que le prochain saura fusionner ces deux aspects.
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J'ai entendu cette semaine dans une émission de radio, que les français se passionnaient pour la philosophie (enfin, dès lors qu'ils ont quitté l'école – l'année du bac, c'est une autre histoire). Paul Vacca serait donc dans l'air du temps en publiant ce roman philosophique. A ceux qui sont fâchés avec la philo, pas de panique. Ici point de théorie rébarbative mais une sorte d'aventure philosophique menée par deux hommes : un philosophe nommé Jean-Philippe Botul et un jeune homme, Sébastien, empêtré dans un chagrin d'amour.



Parmi les différentes travaux de Jean-Philippe Botul (1896 – 1947), figure une étude sur la supposée chasteté du philosophe allemand Emmanuel Kant. En 1946, Botul a donné une conférence sur le sujet, au Paraguay. S'inspirant de cette conférence, Paul Vacca nous propose une histoire assez étonnante. Imaginez une cité ou l'on vit à manière de Kant : une vie très régulière et raisonnable, point d'excès, ni de fantaisie et une question fondamentale : « sexe ou pas sexe ? » Appelé à la rescousse pour résoudre l'épineux problème, Jean-Philippe Botul réfléchit, tandis que Sébastien se croit débarqué chez les fous...

Un extrait (qui montre bien le ton) :

"Sébastien poussa le vice jusqu'à faire la promenade rituelle dans le plus simple appareil, avec pour seul vêtement quelques plumes de paon fichées dans le postérieur. Mais personne, là encore, n'y prêta la moindre attention. Sébastien dut se rendre à l'évidence : ses provocations zazoues n'avaient strictement aucun effet.
Les membres de la communauté conservaient un calme absolu, un self-contrôle impressionnant. le sens de la mesure en toute chose.

Que faire ? il n'allait quand même pas s'immoler ou se faire seppuku pour tester leur résistance émotionnelle ! Il n'était même pas certain qu'ils s'affoleraient pour autant."

C'est une lecture qui se déguste le sourire aux lèvres. Après La petite cloche au son grêle, Paul Vacca change totalement de registre et c'est réussi ! (Mon coeur penche toutefois du côté de la petite cloche).


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