J'ai lu la plupart des romans de
Didier VAN CAUWELAERT, et celui ci m'a beaucoup surprise.
Maximilien « Max » vit à Bobigny ; son métier ? grutier - mais pas les grues de chantier, non, celles de la fourrière. Il parcourt les rues à longueur de journées pour enlever les véhicules en stationnement interdit.
Dès le début de cette histoire on comprend très vite qu'il y a un problème puisqu'il est au commissariat accusé d'enlèvement.
Pas de chance, la dernière voiture qu'il a embarquée avait une passagère :
une petite mamie bien installée sur la plage arrière, qu'il n'a pas vue.
Et pas n'importe quelle mamie, Madeleine LARVOR, des biscuiteries du même nom.
Il ne la reconnait pas tout de suite, mais sa photo sur le bus qu'il croise la situe immédiatement. Les gâteaux fabriqués dans son usine il s'en « goinfre » régulièrement.
Pour ne rien arranger cette dame semble en pleine confusion mentale, et le confond avec un ancien amant.
Va t'il pouvoir se sortir de cette histoire sans perdre son emploi ? D'autant plus que « mamie Larmor »lui demande de l'aide, persuadée que son neveu veut mettre la main sur ses biscuiteries.
Qui croire ? la vielle dame qui semble sous l'emprise des médicaments ?
Sa famille qui paraît pleine de bienveillance à son égard ? Puis Madeleine disparait…
Cette histoire c'est Max qui la raconte, avec un humour très personnel qui semble parfois énerver le commissaire.
Un ton original une histoire sympa, mais voilà, au milieu du bouquin je décroche, et je ne trouve plus rien de crédible dans tout ça !
Dommage ! J'ai encore en tête d'autres livres de cet auteur qui m'ont passionnée, (la nuit dernière au XVème siècle entre autre) mais celui-là pas du tout.