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Critique de Lamifranz


Ceux qui parmi vous sont des férus de romans policiers historiques connaissent certainement la collection des Grands détectives aux éditions 10-18. On y trouve (ou on y a trouvé, car elle date des années 80) les deux grandes séries d'Ellis Peters (Cadfaël et Felse), les séries à succès d'Anne Perry (Monk et Pitt), celles de Paul Doherty (Athelstane, Corbett, Amerotke, Kathryn Swinbrooke) de Claude Izner (Victor Legris), de Jean-François Parot (Nicolas le Floch), de Caroline Roe (Isaac de Gérone), de Kate Sedley (Roger le colporteur), de Peter Tremayne (Soeur Fidelma), de bien d'autres encore... et de Robert van Gulik.
Robert van Gulik (1910-1967) est un diplomate, sinologue et écrivain néerlandais. A l'occasion d'une traduction de vieux textes chinois, il découvre le personnage du juge Ti, fonctionnaire chinois du VIIème siècle, et, mettant à profit ses compétences de sinologue, il écrit ou réécrit plus d'une vingtaine de romans et recueils de nouvelles dans lesquelles le juge Ti mène des enquêtes policières aussi pittoresques que palpitantes.
Trafic d'or sous les Tang (1959) est, chronologiquement, la première de ces enquêtes. Nous sommes à Peng-Laï, un port (fictif) de la côte chinoise, en l'an 663 de notre ère. le juge Ti qui vient juste d'être nommé, doit enquêter sur le meurtre de son prédécesseur, et sur d'autres affaires de moindre importance (disparitions, notamment). Il peut compter sur l'aide de Hong Liang, sergent du Tribunal ainsi que sur celle de Ma Jong et de Tsiao Tai, ses deux adjoints.
Lire van Gulik, c'est s'assurer de passer un bon moment de total dépaysement. Non seulement, vous aurez une intrigue policière bien ficelée, mais vous aurez en cadeau un panorama complet des us et coutumes de la Chine médiévale, sans vous ennuyer un seul instant, car l'auteur a le don - et peut-être le génie - de faire revivre à merveille toute une population, et toute une époque.
Après avoir tourné la dernière page de Trafic d'or sous les Tang, nul doute que vous ne vous précipitiez sur les suivants : le Paravent de laque (an 664), Meurtre sur un bateau de fleurs (an 666), le Monastère hanté (an 667) etc. A partir de là, c'est vous qui gérez, je ne ferai pas de chinoiseries pour vous en empêcher.
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