Lady S, Tome 7 : Une seconde d'éternité

Les Lady S : c'est comme le bon vin , ça se bonifie !
Le suspense y est important, les sentiments profonds, les rebondissements fréquents....

Une seconde d'éternité, #7 de Lady S par Philippe Aymond, narre la suite des aventures palpitantes, pleines de dangers et de rebondissements, qui surviennent à Shania/Suzan sans qu'elle fasse rien de particulier pour les attirer. Née dans une république balte de parents scientifiques de haut niveau, orpheline adoptée par un riche diplomate américain, souris d'hôtel polyglotte dont les talents sont exploités par diverses officines para-gouvernementales aux méthodes peu orthodoxes, Lady S est une héroïne aux multiples facettes comme sait les imaginer Jean van Hamme, pendant au féminin du mystérieux XIII.

A peine Shania a t-elle retrouvé son père biologique dans le tome précédent que celui-ci, officiellement mort dans le tome précédent, ne peut s'empêcher de sortir de sa retraite pour aller à Nice menacer un savant russe qui lui a volé toutes ses découvertes.
Et voilà Lady S embarquée malgré elle dans une collaboration sous la contrainte avec un service très très secret chargé d'exécuter les basses oeuvres du gouvernement français. le patron de ce service, un vieux colonel unijambiste, charge Shania (et Anton) de se faire passer pour une mafieuse russe venue livrer des diamants à la pègre corse à Marseille. Évidemment tout part de travers et le maudit colonel a vite tendance à classer Shania en pertes et profit.
Un tome bien sanglant, plein de courses poursuite franco- russo – corses, qui se lit d'une traite. A la fin (attention scoop fermez vos yeux si vous ne l'avez pas lu) : tout finit bien et le lecteur se demande si Van Hamme ne va pas finir par se prendre les pieds dans ses invraisemblables contradictions, mais on enchaîne quand même sur le tome suivant.